dimanche 29 mars 2020

Le canard « le plan qui a fini en plan »

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Fermez le ban. Nos valeureux dirigeants pédalent dans la semoule pour se dédouaner aujourd'hui. La com' et les agitations au plus haut sommet de l'État font office de moulins à vent!

Anonyme a dit…

CORONAVIRUS - «Le déconfinement doit être planifié maintenant»
JEAN-LUC MÉLENCHON



https://youtu.be/kCOHV3DuEJA


Le dimanche 29 mars 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de BFMTV pour parler de la situation du pays face à l'épidémie de coronavirus. Le député insoumis a appelé à préparer dès maintenant le moment du déconfinement, c'est à dire la sortie du confinement, pour éviter que des problèmes ne se posent à ce moment-là.

Jean-Luc Mélenchon a également rappelé les mots d'ordre qui sont les siens depuis le début de la crise sanitaire. Il a ainsi de nouveau expliqué qu'il était nécessaire de planifier la mobilisation sanitaire pour réquisitionner et nationaliser les entreprises à même de produire les masques et respirateurs dont la France a besoin et dont auront bientôt besoin d'autres pays. Il a aussi appelé à nationaliser Luxfer pour produire les bouteilles d'oxygène médical dont nous avons également besoin.

Concernant les mesures prises par le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la rapidité avec laquelle la semaine de 60h avait été mise en place sans qu'aucun effort ne soit demandé aux plus riches. Il a ainsi rappelé sa proposition de rétablir l'ISF. Il a également soutenu les organisations syndicales ayant déposé des préavis de grève pour être enfin entendues par le gouvernement.

Anonyme a dit…

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200329.OBS26776/jean-luc-melenchon-je-veux-poser-la-question-du-deconfinement-maintenant.html

Anonyme a dit…

C'est quand que ce gouvernement va réagir à la situation ?


Coronavirus : une usine d’oxygène fermée par un fonds spéculatif demande sa nationalisation

"Face au coronavirus, va-t-on manquer d’oxygène ? Alors que la pénurie de masques agite l’opinion, le silence est de mise sur les réserves en bouteilles d’oxygène, dont l’Italie semble cruellement manquer. Paradoxalement, la seule usine capable d’en fabriquer en Europe reste désespérément fermée. Les salariés de l’usine Luxfer Gas Cylinders de Gerzat (dans la banlieue nord de Clermont-Ferrand) demandent la nationalisation « totale et définitive » de leur outil de travail et la reprise immédiate de la production afin de pouvoir satisfaire les demandes liées à la crise sanitaire en cours.

Le 26 novembre 2018, face aux 136 salariés installés dans le réfectoire, un responsable – appelé « manager de transition » dans le jargon – du groupe britannique Luxfer Holding PLC, détenu par des fonds tels Fidelity ou encore BlackRock, a annoncé la fermeture définitive du site racheté en 2001. La production s’est arrêté en mai 2019."
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Nationaliser pour sauver des vies

"Les travailleurs en lutte ont pirs l’allocution du président Emmanuel Macron du 12 mars au pied de la lettre lorsque celui-ci affirmait : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché ». Ils exigent une nationalisation totale et définitive de l’usine de Gerzat avec un redémarrage immédiat de l’activité afin d’éviter la pénurie et sauver des vies. Une demande soutenue par plus 110.000 signatures récoltées en une petite semaine sur change.org."

- Source : Le Courrier


https://reporterre.net/Coronavirus-une-usine-d-oxygene-fermee-par-un-fonds-speculatif-demande-sa-nationalisation

Anonyme a dit…

#Coronavirus #ChangerDeModèleÉconomique

CORONAVIRUS : LE GOUVERNEMENT N’A AUCUNE STRATÉGIE INDUSTRIELLE
L'insoumission


https://youtu.be/-uBVoGR70Ts


Planification, réquisition, nationalisation, souveraineté : il est urgent de changer de modèle économique.

Une entreprise qui produisait 200 millions de masques par an ? Délocalisée. Autoriser le travail jusqu’à 60h par semaine ? Oui. Nationaliser Luxfer qui fabriquait des bouteilles d'oxygène ? Non…
Le gouvernement n’a aucune stratégie industrielle en vue d’une planification sanitaire.

Il faut prendre des décisions fortes : collectiviser les secteurs économiques qui répondent au bien commun, à l’intérêt général. La souveraineté ce n’est pas un repli national, c’est vérifier que la nation que nous sommes peut produire les biens communs qui lui sont indispensables.
Cette politique de relocalisation, de circuit court, de souveraineté, est indispensable et urgente du fait de la crise environnementale. La crise épidémique que nous traversons doit nous permettre d’accélérer ce changement de modèle économique. Ne reproduisons pas les même erreurs qu’en 2008 : socialiser les pertes, et privatiser les profits une fois le cour normal du capitalisme repris.

La souveraineté alimentaire, industrielle, agricole, sanitaire, c’est simplement de se prémunir de la politique de concurrence, d’ouverture des marchés, du tout profit, qui est celle du néolibéralisme depuis 30 ans, et sur lesquelles le monde d’après devra revenir. Elle n’empêche pas, bien au contraire, une solidarité internationale. C’est à ça que doit servir la crise du coronavirus.

Anonyme a dit…

TRIBUNE

Après le confinement, l’explosion

"L’union nationale à tout prix ! Voilà en somme le cri d’un gouvernement aux abois. Alors que le pays, comme une grande partie de l’Humanité, est confiné depuis deux semaines, la stupeur des premiers jours laisse place à une sourde colère dans la population. À Montpellier comme ailleurs, les rues sont toujours plus ou moins désertes. Mais ce grand vide quadrillé par une police toujours plus oppressante (elle ne nous aura pas épargné les drones aboyant leurs ordres) masque mal l’agitation des esprits derrière les portes closes.

Selon des récents sondages, le gouvernement a perdu en une semaine dix points de confiance. Et ce n’est que le début. Il faut dire que les ratages catastrophiques succèdent aux coups de com’ lamentables.

Après nous avoir expliqué que les masques ne servaient à rien pour les personnes n’étant pas contaminées, la population a vu le président en porter un, et tout le monde aujourd’hui compris qu’il s’agissait simplement d’une impossibilité matérielle : les usines de production ayant fermées et les stocks ayant été liquidés par les politiques libérales successives, le gouvernement n’avait plus les moyens d’en fournir suffisamment. Pas même aux soignants.

Macron envoie des flics patrouiller dans les rues, des navires de guerre surveiller les Antilles, des ouvriers crever sur les chantiers et des ministres mentir sur les plateaux télé. Le conseil constitutionnel lui-même valide une loi sur « l’état d’urgence sanitaire » dérogeant à la Constitution, alors que les libertés individuelles et le droit du travail sont les premières victimes de l’épidémie. L’Élysée s’empêtre dans sa propre fuite en avant : les applaudissements et les louanges pour les soignants ne remplaceront ni les milliers de lits fermés dans les hôpitaux, ni les crédits supprimés pour la recherche scientifique. Ni, bien sûr, toutes les vies perdues.

Aujourd’hui, le gouvernement bafouille, menace, supplie. Aujourd’hui, des personnes travaillant dans la grande distribution et dans la santé meurent. Qui peut croire que la fin du confinement débouchera sur autre chose qu’une crise politique majeure ?"
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"D’un autre côté, il y aura du positif. Qui pourra encore prétendre que les personnes travaillant dans la santé, l’agriculture ou la distribution doivent être « responsabilisées » – bref, être moins payées que des traders et des start-upers ? Qui pourra encore croire aux merveilles du libre marché et du libéralisme, quand l’État a dû soudainement se résoudre à contrôler toute l’économie pour parer au pire ? Des liens de solidarité se seront sans doute créés. La condition des prisonniers sera peut être vue d’un œil différent par des personnes restées enfermées chez elles quelques semaines. Et la légitimité d’un gouvernement voulant à tout prix nous faire voter et travailler, quitte à nous mettre en danger de mort, sera sans doute discutée.

Avant, pendant ou après le beau mois de mai, il y aura des célébrations, des hommages, mais aussi des manifestations et des révoltes. Il faudra être à la hauteur du moment, de cet effondrement programmé d’un modèle politico-économique (et, avec lui, de secteurs entiers, parmi lesquels journaux papiers, commerces divers et entreprises plus ou moins parasitaires). Nous ne pourrons pas laisser les choses revenir à la normale, avec tant de personnes disparues et quelques lois affreuses en plus. Nous devrons faire de ce moment ce qu’il doit être : un tournant historique. Non pas vers une inquiétante dystopie autoritaire, mais vers un monde débarrassé des structures criminelles aujourd’hui incapables de gérer la pandémie. Pour pouvoir dire « plus jamais ça ! » sans hypocrisie. Car nous ne reviendrons jamais au monde d’avant."


https://lepoing.net/apres-le-confinement-lexplosion/