dimanche 29 mars 2020

Fwd: Image du soir

Bon, d'accord ! Ils m'ont encore estouffé une heure cette nuit et ça m'a mis les vers !Le dessin s'en ressent …

3 commentaires:

Anonyme a dit…

BRÉSIL

En niant la gravité de l’épidémie, Bolsonaro met les favelas et les peuples autochtones en grand danger

"Dans les quartiers pauvres des grandes villes brésiliennes, surpeuplés, le confinement est presque impossible. Les médecins demandent des moyens pour le service public de santé. Le président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, rejette toute mesure de lutte contre la propagation du coronavirus."

« L’ironie, c’est que cette maladie a été amenée au Brésil par avion, par les riches, mais c’est chez les pauvres qu’elle va exploser. » [...]


https://www.bastamag.net/Bresil-Covid19-Coronavirus-favelas-Bolsonaro-confinement-peuples-autochtones-amerindiens

Anonyme a dit…

Trente ans de casse de l’hôpital public en France, Italie et Espagne


"En pleine pandémie du Covid-19, l’hôpital public est au centre de toutes les attentions. Les personnels hospitaliers ne cessent d’alerter sur la gravité de la crise sanitaire et sur leurs difficultés à soigner un nombre sans cesse croissant de personnes contaminées. La situation est exceptionnelle, évidemment mais elle est aggravée par des décennies de casse du système public de santé. Retour sur les cas de la France, de l’Espagne et de l’Italie, trois pays au cœur de la crise sanitaire en Europe.
En France, ce sont plus de 64 000 lits qui ont été supprimés pour les hospitalisations à temps plein entre 2003 et 2016 (soit 13 % de la capacité d’hospitalisation à temps plein) [1]. Cette diminution des capacités d’accueil s’est accompagnée d’un gel des salaires, d’une baisse de l’embauche de personnels hospitaliers (quels que soient les grades) et de contraintes budgétaires alignées sur des impératifs d’efficience et de rentabilité. Depuis le milieu des années 90 en France, tous les gouvernements (sous les présidences successives de Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron) ont donc délibérément favorisé une mise en faillite de l’hôpital public, contre laquelle plusieurs mobilisations et cris d’alerte ont régulièrement été lancés, en vain : il est aujourd’hui plus que nécessaire de dresser le bilan de cette destruction programmée, au moment où Macron en France fait mine de découvrir l’état du système de santé public."
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Que faire pour l’hôpital public ?

"On le voit, dans ces trois cas, la logique est la même : sacrifier le secteur de la santé publique aux intérêts du privé et accompagner la constitution d’une concurrence entre public et privé. Le secteur a connu de nombreuses mobilisations dans les trois pays que nous avons étudiés et toutes les catégories de personnel sont concernées. Face à des gouvernements qui jouent le jeu de laisser mourir l’hôpital public, c’est donc l’ensemble des personnels qui peut s’opposer collectivement à l’entreprise de destruction de la santé publique. Et plus généralement, à la destruction de l’ensemble du service public, puisque le fond de cette bataille consiste à défendre la gratuité et la préservation sinon l’extension des biens mis en commun contre la privatisation et les intérêts du profit. Loin de n’être qu’une lutte de secteur, elle concerne l’ensemble de notre classe, salarié.e.s de l’hôpital public ou patients."


https://www.revolutionpermanente.fr/Crise-sanitaire-et-crise-de-l-hopital-public

Anonyme a dit…

Réponse à la tribune “Plus jamais ça !”4 min
28 MARS 2020|DANS TRIBUNES|PAR CERVEAUXNONDISPONIBLES

“Plus jamais ça ! Lorsque la fin de la pandémie le permettra, nous nous donnons rendez-vous pour réinvestir les lieux publics et construire notre “jour d’après”. Nous en appelons à toutes les forces progressistes et humanistes, et plus largement à toute la société, pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral.”

Par ces mots se termine une tribune signée par 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales.

Selon eux, la crise sanitaire actuelle oblige à un “jour d’après” à la hauteur des enjeux, avec une lutte commune pour des changements radicaux. On aimerait se satisfaire d’une telle tribune. On aimerait y croire. Mais comment est-ce encore possible ?

La situation actuelle, et l’expérience des dernières luttes, nous donne plutôt envie de répondre “Plus jamais de tribune comme celle-ci”. Car combien en a-t-on lu, et même signé, des tribunes collectives de ce genre ? Nous même en avons écrit.

Mais aujourd’hui, continuer sur cette voie de la communication du “plus jamais ça” tout en tentant de négocier avec le pouvoir et les structures financières, relève au mieux d’une naïveté qu’on ne peut plus se permettre, au pire d’une complicité avec le système actuel.

Macron, son pouvoir et son monde, n’ont strictement rien appris de cette crise. Sous une façade d’unité et de solidarité avec le personnel de santé (la bonne blague), ils utilisent ce drame pour détruire encore un peu plus le droit du travail et pour passer des mesures encore plus liberticides.

Il n’y aura pas de “prise de conscience” des puissants que le système actuel nous amène à une catastrophe humaine et écologique. Si changement il y a, il se fera parce que ces personnes auront été poussées vers la sortie et ne tiendront plus les rênes du système."
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"Macron, sous une façade bien présentable, moderne et ouverte, a construit en quelque mois une société totalitaire où les seules libertés encore permises sont celles offertes aux capitaux et aux riches. La crise du Covid ne va qu’accélérer cette chute dans le totalitarisme 2.0

Macron a mutilé des milliers de manifestants : Gilets jaunes, pompiers, infirmières, profs. Il a réduit le droit de manifestation pour en faire une farce “pseudo démocratique” où il n’est désormais possible de manifester que dans une nasse policière géante. Il a verbalisé et condamné des personnes pour leur simple présence dans un lieu public, pour leur simple adhésion supposée à un mouvement (GJ). Les exemples sont malheureusement encore nombreux et ne vont que s’accumuler dans les mois à venir.

Face à cela, deux options : négocier ou se battre. Pour nous, on ne négocie pas avec un pouvoir totalitaire. On se bat pour le détruire.

Cela n’empêche pas d’écrire des tribunes. Mais cela engage à faire bien plus que ça, le fameux “jour d’après”.

Car rien ne serait pire que de déclamer “plus jamais ça”, et, le jour d’après, continuer la lutte comme “avant”, pour le résultat que l’on connait d’avance."


https://cerveauxnondisponibles.net/2020/03/28/reponse-a-la-tribune-plus-jamais-ca/