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Envoyé par JL
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
LE MESSI LOGE À IBIZA
"Messi contre-attaque. Le footballeur argentin a porté plainte contre des membres du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal, selon les informations de So Foot. Il leur réclame 50 000 euros de dédommagement.
Début août, trois activistes avaient aspergé de peinture l'entrée de sa villa d'Ibiza. L'idée de cette action : alerter sur le rôle des plus riches dans l'effondrement climatique. Selon Les Échos, le revenu annuel de l'attaquant s'élevait, en 2023, à 126 millions d'euros, soit environ 345 000 euros par jour. Sa fortune personnelle dépasserait le milliard de dollars.
Une richesse qui se traduit par un mode de vie extrêmement carboné. Selon les calculs du compte X L'avion de Bernard, qui répertorie les vols de jets privés en s'appuyant sur une base de données publiques, le jet privé du Ballon d'or 2023 aurait émis 1 502 tonnes de CO2 sur la période juin-août 2022... soit l'équivalent de l'empreinte carbone d'un Français moyen en 150 ans.
Suite à la plainte de Lionel Messi contre Futuro Vegetal, le porte-parole du groupe, Bilbo Bassaterra, a exprimé son incompréhension : « C'est une peinture à l'eau, donc a priori lavable au tuyau d'arrosage, tout au plus faudra-t-il frotter un peu. Mais dans le pire des cas, même si vous deviez repeindre la façade, cela ne coûterait pas 50 000 euros », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, selon So Foot.
Bilbo Bassaterra a également dénoncé une « construction illégale ». La star du foot aurait selon lui fait bâtir sa villa sans obtenir de permis de construire. « Il s'agit là d'un autre exemple qui montre que la loi ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde. »
https://reporterre.net/Lionel-Messi-reclame-50-000-euros-a-un-groupe-ecologiste
Pensée du jour
La race humaine qu’en est-il ?
Jusqu’ à l’ adolescence ça va encore …
Mais après !!
Que s’est-il donc passé ?
Pour en arriver là …!
EXCLUSIF - Dans une tribune publiée en exclusivité dans La Tribune Dimanche, les dirigeants du mouvement Les Insoumis* annoncent qu'ils déposeront, sur le bureau de l'Assemblée nationale, une demande de destitution du président de la République s'il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon
Mathilde Panot, Manuel Bompard, Nadège Abomangoli, Manon Aubry, Éric Coquerel, Clémence Guetté, Marina Mesure, Jean-Luc Mélenchon
"Emmanuel Macron serait sur le point de nommer un chef de gouvernement sans tenir compte du résultat politique des dernières élections législatives qu'il a perdues après avoir perdu auparavant les élections européennes. Ce serait une décision sans précédent dans le monde des régimes parlementaires et dans le système de la démocratie représentative.
Déjà, dans les pays européens à l'intérieur et hors de l'Union, chacun avait dit sa surprise à propos de la prétendue trêve politique olympique et du maintien sans délai d'un gouvernement démissionnaire allant bien au-delà de la simple gestion des affaires courantes. Chacun avait dit aussi combien il était étrange de voir le président de la République française balayer d'un revers de main non seulement le résultat du vote mais aussi Lucie Castets, la personne proposée comme Première ministre par la coalition arrivée en tête, le Nouveau Front populaire.
L'objection présentée par les macronistes est connue : personne n'a la majorité absolue donc personne n'a gagné et personne n'a le droit de revendiquer la conduite d'un nouveau gouvernement. Un tel argument aurait pu être entendu si la France n'avait pas déjà fait l'expérience du contraire. Car c'est sans majorité absolue que le pays a été gouverné au lendemain de l'élection législative de 2022. Cette fois-ci d'ailleurs, aussitôt après la dissolution, le ministre de l'Intérieur macroniste avait affirmé que même en majorité relative la coalition arrivée en tête serait légitime pour gouverner ! Sans doute espérait-il retrouver la situation antérieure...
Dans ces conditions, on peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef de l'État. Il survient après une longue série impunie de décisions marquant une évolution autoritaire du régime. Désormais nous voici dans les eaux de l'« illibéralisme » que les macronistes faisaient mine de reprocher au Hongrois Viktor Orbán. Mais peut-être le chef de l'État se croit-il absolument sans contrainte institutionnelle dans une telle situation ? Ce n'est pas le cas. Les moyens existent permettant au Parlement de mettre un terme à un tel abus de pouvoir si notoirement antidémocratique.
Il y a évidemment la motion de censure pour faire tomber, dès sa présentation, le nouveau gouvernement du bon plaisir présidentiel. Mais on ne saurait en rester là. La cause de cet abus de pouvoir doit être désignée et sanctionnée. C'est le président de la République lui-même. Le moyen de cette action existe dans le cadre institutionnel actuel. Il s'agit de l'article 68 de la Constitution définissant les conditions de la destitution du chef de l'État. Il peut l'être en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat ». La loi organique qui a installé les dispositions pratiques de cet article précise bien qu'il ne vise pas seulement d'éventuels manquements à la loi. C'est l'Assemblée et elle seule qui décide si telle est la situation.
Le président de la République n'est pas un monarque disposant d'un droit de veto suspensif sur le résultat du vote démocratique."
https://www.latribune.fr/opinions/demettre-le-president-plutot-que-nous-soumettre-par-jean-luc-melenchon-mathilde-panot-et-manuel-bompard-1004412.html