"Messi contre-attaque. Le footballeur argentin a porté plainte contre des membres du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal, selon les informations de So Foot. Il leur réclame 50 000 euros de dédommagement.
Début août, trois activistes avaient aspergé de peinture l’entrée de sa villa d’Ibiza. L’idée de cette action : alerter sur le rôle des plus riches dans l’effondrement climatique. Selon Les Échos, le revenu annuel de l’attaquant s’élevait, en 2023, à 126 millions d’euros, soit environ 345 000 euros par jour. Sa fortune personnelle dépasserait le milliard de dollars.
Une richesse qui se traduit par un mode de vie extrêmement carboné. Selon les calculs du compte X L’avion de Bernard, qui répertorie les vols de jets privés en s’appuyant sur une base de données publiques, le jet privé du Ballon d’or 2023 aurait émis 1 502 tonnes de CO2 sur la période juin-août 2022... soit l’équivalent de l’empreinte carbone d’un Français moyen en 150 ans.
Suite à la plainte de Lionel Messi contre Futuro Vegetal, le porte-parole du groupe, Bilbo Bassaterra, a exprimé son incompréhension : « C’est une peinture à l’eau, donc a priori lavable au tuyau d’arrosage, tout au plus faudra-t-il frotter un peu. Mais dans le pire des cas, même si vous deviez repeindre la façade, cela ne coûterait pas 50 000 euros », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, selon So Foot.
Bilbo Bassaterra a également dénoncé une « construction illégale ». La star du foot aurait selon lui fait bâtir sa villa sans obtenir de permis de construire. « Il s’agit là d’un autre exemple qui montre que la loi ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde. »
"Lorsque l’annonce de l’arrivée d’un nouveau directeur général à la tête de Nestlé avait été faite, il y a huit ans, à l’été 2016, des noms de cadres du numéro un mondial de l’agroalimentaire avaient circulé comme de possibles successeurs à Paul Bulcke, prêt à passer le flambeau. Parmi eux, celui du Français Laurent Freixe. Finalement, créant la surprise, le géant suisse était allé chercher son futur leader hors du groupe. Une première depuis 1922.
En outre, l’élu n’avait pas fait ses armes dans l’agroalimentaire mais dans la santé. Une double révolution pour le groupe de Vevey, connu pour ses marques Nescafé, KitKat, Maggi, Purina ou Perrier. M. Schneider, qui dirigeait jusqu’alors le groupe de santé allemand Fresenius, avait pris les rênes de Nestlé le 1er janvier 2017, M. Bulcke devenant président du conseil d’administration.
Un second souffle
La pression était forte sur les épaules de M. Schneider. Nestlé cherchait alors un second souffle et misait tout particulièrement sur la santé pour doper sa croissance avec ses divisions Nestlé Health Science et Nestlé Skin Health, spécialisée dans les soins de la peau. Le groupe souhaitait renouer avec le modèle estampillé Nestlé d’une progression annuelle de 5 % à 6 % de son activité.
M. Schneider fit cette promesse de croissance aux investisseurs en s’engageant également à porter la marge d’exploitation à 18 % (en 2017, elle était de 16,4%). A l’été 2017, un nouvel aiguillon, le fonds activiste américain Third Point, entre en scène. Le patron de Nestlé s’est alors engagé dans une revue du portefeuille qui s’est traduite par des cessions comme celles de la confiserie américaine pour 2,4 milliards d’euros ou de la filiale d’assurance-vie Gerber Life Insurance pour 1,3 milliard d’euros. Il a dû se séparer de l’activité de soins dermatologiques Nestlé Skin Health pour 9,3 milliards d’euros, et solder ainsi une diversification douloureuse.
En parallèle, il s’est renforcé sur le marché considéré comme stratégique du café, en reprenant les chaînes américaines Blue Bottle Coffee et Chameleon Cold-Brew, mais surtout en nouant une alliance à 7 milliards d’euros avec l’enseigne Starbucks pour vendre cette marque dans les supermarchés." (…)
"Au Figaro, il est rare qu’on étale ses désaccords sur la place publique. Pourtant, c’est bien un début de fronde qui a couru durant l’entre-deux tours des élections législatives au sein du quotidien bicentenaire. De nombreux journalistes ont apposé leur nom à un texte très critique face à la droitisation du journal. « Le Figaro se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, proeuropéen et opposé à l’extrême droite ? » se demandent alors plus d’une centaine d’entre eux. Un mouvement qui s’inscrit en réaction à des éditoriaux du directeur des rédactions Alexis Brézet. Si l’étincelle a pris, c’est qu’elle a été allumée par deux fois." (…)
"Pas de salaire, pas de jour de repos, un hébergement indigne. Sous l’étincelant soleil de Provence, au pied du mont Ventoux, dix-sept saisonniers agricoles marocains ont été réduits au cours de l’été 2023 à ce qui s’apparente à de l’esclavage.
Hébergés sur l’exploitation maraîchère et de polyculture de Malemort-du-Comtat (Vaucluse) où ils travaillaient… (…)
5 commentaires:
Les riches au Goulag ? - Urbania
À gauche
https://youtu.be/AspWXPj5u98?si=23lDLEgRjqrhK3HH
À voir au complet... Marc Fesneau est servi !
source: • Faut-il manger les ric...
LE MESSI LOGE À IBIZA
"Messi contre-attaque. Le footballeur argentin a porté plainte contre des membres du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal, selon les informations de So Foot. Il leur réclame 50 000 euros de dédommagement.
Début août, trois activistes avaient aspergé de peinture l’entrée de sa villa d’Ibiza. L’idée de cette action : alerter sur le rôle des plus riches dans l’effondrement climatique. Selon Les Échos, le revenu annuel de l’attaquant s’élevait, en 2023, à 126 millions d’euros, soit environ 345 000 euros par jour. Sa fortune personnelle dépasserait le milliard de dollars.
Une richesse qui se traduit par un mode de vie extrêmement carboné. Selon les calculs du compte X L’avion de Bernard, qui répertorie les vols de jets privés en s’appuyant sur une base de données publiques, le jet privé du Ballon d’or 2023 aurait émis 1 502 tonnes de CO2 sur la période juin-août 2022... soit l’équivalent de l’empreinte carbone d’un Français moyen en 150 ans.
Suite à la plainte de Lionel Messi contre Futuro Vegetal, le porte-parole du groupe, Bilbo Bassaterra, a exprimé son incompréhension : « C’est une peinture à l’eau, donc a priori lavable au tuyau d’arrosage, tout au plus faudra-t-il frotter un peu. Mais dans le pire des cas, même si vous deviez repeindre la façade, cela ne coûterait pas 50 000 euros », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, selon So Foot.
Bilbo Bassaterra a également dénoncé une « construction illégale ». La star du foot aurait selon lui fait bâtir sa villa sans obtenir de permis de construire. « Il s’agit là d’un autre exemple qui montre que la loi ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde. »
https://reporterre.net/Lionel-Messi-reclame-50-000-euros-a-un-groupe-ecologiste
"Lorsque l’annonce de l’arrivée d’un nouveau directeur général à la tête de Nestlé avait été faite, il y a huit ans, à l’été 2016, des noms de cadres du numéro un mondial de l’agroalimentaire avaient circulé comme de possibles successeurs à Paul Bulcke, prêt à passer le flambeau. Parmi eux, celui du Français Laurent Freixe. Finalement, créant la surprise, le géant suisse était allé chercher son futur leader hors du groupe. Une première depuis 1922.
En outre, l’élu n’avait pas fait ses armes dans l’agroalimentaire mais dans la santé. Une double révolution pour le groupe de Vevey, connu pour ses marques Nescafé, KitKat, Maggi, Purina ou Perrier. M. Schneider, qui dirigeait jusqu’alors le groupe de santé allemand Fresenius, avait pris les rênes de Nestlé le 1er janvier 2017, M. Bulcke devenant président du conseil d’administration.
Un second souffle
La pression était forte sur les épaules de M. Schneider. Nestlé cherchait alors un second souffle et misait tout particulièrement sur la santé pour doper sa croissance avec ses divisions Nestlé Health Science et Nestlé Skin Health, spécialisée dans les soins de la peau. Le groupe souhaitait renouer avec le modèle estampillé Nestlé d’une progression annuelle de 5 % à 6 % de son activité.
M. Schneider fit cette promesse de croissance aux investisseurs en s’engageant également à porter la marge d’exploitation à 18 % (en 2017, elle était de 16,4%). A l’été 2017, un nouvel aiguillon, le fonds activiste américain Third Point, entre en scène. Le patron de Nestlé s’est alors engagé dans une revue du portefeuille qui s’est traduite par des cessions comme celles de la confiserie américaine pour 2,4 milliards d’euros ou de la filiale d’assurance-vie Gerber Life Insurance pour 1,3 milliard d’euros. Il a dû se séparer de l’activité de soins dermatologiques Nestlé Skin Health pour 9,3 milliards d’euros, et solder ainsi une diversification douloureuse.
En parallèle, il s’est renforcé sur le marché considéré comme stratégique du café, en reprenant les chaînes américaines Blue Bottle Coffee et Chameleon Cold-Brew, mais surtout en nouant une alliance à 7 milliards d’euros avec l’enseigne Starbucks pour vendre cette marque dans les supermarchés."
(…)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/08/23/depart-surprise-du-patron-de-nestle-sur-fond-de-baisse-de-regime-du-geant-de-l-agroalimentaire_6291424_3234.html
"Au Figaro, il est rare qu’on étale ses désaccords sur la place publique. Pourtant, c’est bien un début de fronde qui a couru durant l’entre-deux tours des élections législatives au sein du quotidien bicentenaire. De nombreux journalistes ont apposé leur nom à un texte très critique face à la droitisation du journal. « Le Figaro se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, proeuropéen et opposé à l’extrême droite ? » se demandent alors plus d’une centaine d’entre eux. Un mouvement qui s’inscrit en réaction à des éditoriaux du directeur des rédactions Alexis Brézet. Si l’étincelle a pris, c’est qu’elle a été allumée par deux fois."
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https://www.challenges.fr/fortunes/rumeurs-de-rachat-du-figaro-par-bollore-ou-arnault-apres-les-polemiques-le-journal-des-dassault-va-t-il-changer-de-mains_901841
"Pas de salaire, pas de jour de repos, un hébergement indigne. Sous l’étincelant soleil de Provence, au pied du mont Ventoux, dix-sept saisonniers agricoles marocains ont été réduits au cours de l’été 2023 à ce qui s’apparente à de l’esclavage.
Hébergés sur l’exploitation maraîchère et de polyculture de Malemort-du-Comtat (Vaucluse) où ils travaillaient…
(…)
https://www.alternatives-economiques.fr/vaucluse-saisonniers-etrangers-traites-esclaves/00112209
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