lundi 19 août 2024

Cherchez l’ erreur !

 


7 commentaires:

Anonyme a dit…

UN "LAPIN SORTI DES J.O" POUR MATIGNON ??

"Soudain, il est partout. Karim Bouamrane, qui évolue pourtant dans le microcosme politique depuis trente ans, connaît son quart d’heure warholien. Inconnu du grand public, le socialiste, âgé de 51 ans, a fait une percée médiatique fulgurante à la faveur des Jeux olympiques (JO), qui se sont en partie déroulés sur sa commune, Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), dont il est maire depuis 2020. Après le jumelage de Saint-Ouen avec Los Angeles, qui va prendre le relais des JO en 2028, le New York Times lui a consacré, le 12 avril, un long portrait, publié à sa une. Ce qui a entraîné une flopée d’articles louangeurs dans la presse étrangère. « Obama von der Seine » (« le Obama de la Seine ») a même titré le quotidien allemand Die Welt.

Le 17 août, un nouveau portrait, publié par Le Figaro Magazine ​​(« Karim Bouamrane, le visage d’une autre gauche »), dans lequel le maire socialiste plaide pour une « coalition » et critique La France insoumise (qui « distribue les bons ou les mauvais points de gauche » et « communautarise le pays au travers du prisme ethnico-religieux »), a suscité des commentaires enthousiastes sur X, de la part de toute une partie de la gauche antimélenchoniste. « Respect », a lancé le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. « Motivant ! », a lancé l’ex-députée socialiste du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault.

« Il se passe toujours quelque chose en Seine-Saint-Denis, territoire de talents, et Karim en est un », appuie l’ex-président socialiste de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, quand le cofondateur de SOS Racisme Julien Dray voit « l’excellent maire de Saint-Ouen » comme « la relève de la gauche ». « A star is born », a résumé l’ancien conseiller de François Hollande Gaspard Gantzer, qui voit en lui un futur président de la République. Rien de moins.

Le socialiste dispose de solides appuis, de l’ancien ministre de la ville Jean-Louis Borloo, qui – en privé – le voit aller jusqu’à l’Elysée, au banquier Matthieu Pigasse (membre du conseil de surveillance du Groupe Le Monde), qui vante son sens du « compromis » et la manière qu’a eue son ami de « transformer sa ville, l’apaiser et la rendre attractive ». Il entretient aussi d’excellentes relations avec l’ex-ministre macroniste Clément Beaune, lui aussi favorable à une coalition, à l’Assemblée nationale.

Convictions « universalistes »

Toutes ces attentions ont fini par attirer celle de l’Elysée, où l’on juge le profil de Karim Bouamrane intéressant. Au jeu des pronostics pour Matignon, fait de leurres et de ballons d’essai, son nom est l’un des plus cités, ces jours-ci. Dans le camp du chef de l’Etat, on rappelle que ce dernier a toujours aimé surprendre : après avoir nommé une femme (Elisabeth Borne), puis le plus jeune premier ministre de la Ve République (Gabriel Attal), la promotion d’un fils de maçon marocain, qui a apporté sa pierre au succès des JO, entrerait aussitôt dans l’histoire. Même si l’intéressé, qui affiche des convictions « universalistes », déteste qu’on le ramène à ses origines."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/21/choix-du-premier-ministre-la-hype-soudaine-de-karim-bouamrane_6288956_823448.html

Anonyme a dit…

Ce n'est pas Macron qui fait semblant d'avoir gagné ! C'est tous ! Un seul a perdu c'est le RN ! Résultat ils ont tous ni gagné ni perdu et ... est-ce que la France s'en porte plus mal ? Rester quelques semaines, quelques mois sans gouvernement ? Est-ce qu'on s'en trouve vraiment plus mal ?

Anonyme a dit…

Le budget, une affaire courante ?

"A quoi ressemblera le budget 2025 ? Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal en a donné une première version, en envoyant ce mardi aux ministères des plafonds de dépenses provisoires pour l'an prochain que le futur exécutif pourra changer. Mais la première force politique à l'Assemblée nationale, le Nouveau Front Populaire (NFP), semble visiblement déjà décidée à envoyer cette copie à la corbeille.

Dans une interview parue mercredi dans « Libération », Lucie Castets - la candidate du NFP pour Matignon - dénonce l'initiative de Gabriel Attal : « Qu'un gouvernement démissionnaire prépare un budget pose un problème démocratique », affirme la haute fonctionnaire. D'autant que l'option retenue par le Premier ministre démissionnaire - un gel des crédits de l'Etat pour 2025 par rapport à 2024, ce qui se traduirait par 10 milliards d'euros d'économies en tenant compte de l'inflation - ne passe pas. « Mener une politique austéritaire dans le contexte actuel me paraît inadapté et irresponsable », affirme-t-elle."
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https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/budget-2025-le-nfp-veut-revoir-de-fond-en-comble-la-copie-de-gabriel-attal-et-promet-des-mesures-fiscales-2114537

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/politique/nouveau-front-populaire/cite-pour-matignon-le-socialiste-karim-bouamrane-plaide-pour-un-compromis-global-autour-de-lucie-castets-comme-premiere-ministre_6736497.html

Anonyme a dit…

ÉTHIQUE EN TOC !

"Dans l’inconscient collectif, planter un arbre est un symbole d’action écologique. En annonçant vouloir planter 1 milliard d’arbres en dix ans pour « renouveler » les forêts françaises, le président de la République a voulu marquer les esprits. Mais une forêt ne se gère pas en plantant des arbres. Au contraire, en faisant de la plantation la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique forestière soutenant les pratiques les plus controversées au détriment de l’émergence d’une sylviculture plus durable basée sur les dynamiques naturelles et la résilience.

Le premier constat est que, dans plus de 85 % des projets financés, la forêt a été rasée avant d’être replantée. Parfois, malheureusement, ces coupes rases sont nécessaires. Mais les critères de sélection des projets sont si flous que les abus ont été et sont encore nombreux. Il suffit qu’une forêt comporte 20 % d’arbres dépérissants pour qu’elle puisse être qualifiée de sinistrée ou vulnérable. En conséquence, même si 80 % des arbres sont vivants, elle peut être rasée et replantée. Le plus souvent avec des résineux, plus recherchés par l’industrie.

L’argument avancé est que si l’on ne fait rien, les forêts vont dépérir : il faudrait donc anticiper en les rasant. Or, installer un nouveau peuplement à la place de l’existant est un pari risqué : les jeunes arbres plantés, mis en pleine lumière, souffrent de la chaleur et du stress hydrique, tandis que ceux qui poussent en pleine forêt sont protégés par l’ombre des grands arbres. Plutôt que de corriger le tir, le gouvernement s’entête : dans la nouvelle version du cahier des charges, les échecs de plantation deviennent éligibles aux subventions.

Ethique de médecine pour la forêt

Cette politique est en contradiction, de plus en plus flagrante, avec le droit européen. Aucune évaluation environnementale n’a été réalisée, alors que les impacts sur la biodiversité ou le puits de carbone sont significatifs. En détruisant de façon volontaire des stocks de carbone, le gouvernement prend le risque de ne pas respecter son objectif d’absorption de carbone dans le secteur des terres à l’horizon 2030 et de s’exposer à une très forte amende.

Dernière réalité, cette politique de plantation est très gourmande en fonds publics. Le volet forestier du plan de relance a coûté environ 150 millions d’euros pour « renouveler » environ 36 000 hectares de forêt, soit un investissement public de 4 145 euros par hectare. Malgré ce fort niveau de dépenses, de nombreuses forêts, notamment des forêts publiques dans le Grand-Est, n’ont pas pu être reconstituées. Certains acteurs de la forêt privés ont, en effet, capté ces aides pour financer des projets « ne relevant pas directement de l’adaptation des forêts au changement climatique », comme le souligne la Cour des comptes."
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https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/08/22/forets-en-faisant-de-la-plantation-d-arbres-la-regle-emmanuel-macron-a-fait-le-choix-d-une-politique-soutenant-les-pratiques-les-plus-controversees_6290501_3232.html

Anonyme a dit…

Des injonctions «contradictoires» faites aux agents France Travail et aux chômeurs

"Dès lors, l’un des conseillers témoins dit évoluer «entre une grande souffrance, un grand plaisir et la confusion». Une phrase qui «résume la difficile position à tenir pour les salariés engagés auprès des demandeurs d’emploi», insistent Antoine Duarte, Stéphane Le Lay et Fabien Lemozy. Et ce, car les participants à l’enquête (conseillers comme psychologues France Travail) font part d’un écart considérable entre les situations des demandeurs d’emploi accompagnés et les attentes de l’institution. Certains conseillers en viennent même à parler de situations «schizophréniques», en raison de «l’existence durable» d’injonctions contradictoires adressées aux agents de l’opérateur (faire de la qualité et de la quantité) mais aussi aux personnes inscrites à France Travail (chercher des emplois qui n’existent pas en assez grand nombre).

Résultats : des «crises de pleurs» se produisent «très régulièrement» chez les agents de France Travail, et des «moments d’effondrement psychique plus inquiétants», comme des burn-out ou des dépressions, sont aussi évoqués par les participants à l’enquête. Certains conseillers citent même des cas de suicides dans leurs rangs. Il faut dire qu’il s’agit d’un métier «où l’on échoue beaucoup, ne serait-ce qu’en raison de l’équation insoluble entre nombre de demandeurs d’emploi et nombre d’emplois disponibles», déclarent les auteurs de l’étude. Et ce, «sans compter la confrontation à ce qu’il y a de plus pénible en termes de souffrance sociale (licenciement, exclusions, décompensations liées aux situations de travail antérieures, grande précarité). Cette impuissance peut vite devenir insupportable», soulignent-ils."

* Cette étude a bénéficié d’une contribution financière de la Dares dans le cadre d’un appel à projets de recherche sur les conséquences sur la santé mentale des transformations des conditions et de l’organisation du travail, des nouvelles formes d’emploi, des emplois précaires et du chômage. Elle n’engage donc que ses auteurs et ne représente pas la position de la Dares ou du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

[Vous travaillez en tant que conseiller, psychologue ou agent de contrôle de la recherche d’emploi chez France Travail et souhaitez témoigner sur vos conditions de travail ? Contactez-nous par mail à l’adresse sasali+temoignages@prismamedia.com.]


https://www.capital.fr/economie-politique/france-travail-une-structure-qui-cree-de-la-precarite-pour-ses-salaries-et-les-chomeurs-1501249

Anonyme a dit…

LES SANS JOURS DE JUPITER !

"Quand deux écrivains se croisent dans un salon littéraire, c’est une question qu’ils se posent : Emmanuel Macron ferait-il un bon personnage de roman ? Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, que personne au sein de l’ex-majorité n’a été capable d’expliquer, l’analyse des intentions présidentielles s’est, en partie, déplacée sur le terrain psychologique, source d’inspiration nouvelle pour les romanciers, fascinés quand la réalité semble soudain dépasser la fiction. Un personnage de roman (Julliard), s’appelait justement le livre que Philippe Besson avait consacré en 2017 à Emmanuel Macron et à sa première campagne présidentielle. Il ne croyait pas si bien dire…

Tout juste sorti en librairie, Les Derniers Jours du Parti socialiste (Seuil, 480 pages, 23 euros), d’Aurélien Bellanger, roman à clé sur le mouvement du Printemps républicain, créé en 2016 pour promouvoir la laïcité, dresse le portrait d’un « ministre banquier » élu à l’Elysée. « Le Chanoine » ressemble trait pour trait à l’actuel locataire de l’Elysée : « visage fin », « grand nez », « favoris anachroniques », soit « l’ultime apparition, presque jusqu’à la caricature, de la figure littéraire de l’ambitieux », écrit Bellanger, qui le voit en réincarnation du Julien Sorel de Stendhal.

Il le décrit ainsi : un homme « ambigu », « émancipé de toutes les appartenances », « flott[ant] entre la droite et la gauche » et qui, « par coquetterie mitterrandienne et pour marquer sa différence de stature avec ses deux prédécesseurs avait prôné une présidence jupitérienne ». « La France ne se gouverne ni à droite ni à gauche, elle se gouverne selon des lois immuables héritées de l’Ancien Régime », théorise-t-il page 459.

« Séances d’hypnose viriliste »

Le romancier raconte ces « séances d’hypnose viriliste » au cours desquelles « le Chanoine » s’emploie à séduire ses « proies », les yeux plantés dans les leurs. « Ces courtes cérémonies charismatiques sont moins destinées à nous faire croire qu’il est un personnage d’exception qu’à s’en convaincre lui-même, comme s’il ne pouvait vivre que dans la certitude de son propre génie. Cette croyance, qu’il emporte avec lui après chaque poignée de main, est son vrai capital politique – celui d’un prestidigitateur de lui-même. »

Dans un chapitre au titre magistral – « Le Mois de la mélancolie » –, ce président romancé connaît le même passage à vide qu’Emmanuel Macron au lendemain de sa réélection, épisode étrange et suspendu qui fut notamment raconté par le journaliste politique Ludovic Vigogne dans un livre, Les Sans Jours (Bouquins, 2023). A peine réélu pour un second mandat, le président- « Chanoine » est saisi d’une soudaine apathie, comme s’il n’avait plus envie de rien. Une « acédie », liée au fait qu’il ne pourra pas se représenter dans cinq ans, diagnostique l’auteur, soit « la noire mélancolie des moines à qui la grâce faisait souvent défaut ».
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/25/emmanuel-macron-prince-de-l-indecision-et-prestidigitateur-de-lui-meme-dans-un-roman_6293857_823448.html