vendredi 23 août 2024

LE MESSI LOGE À IBIZA

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LE MESSI LOGE À IBIZA

"Messi contre-attaque. Le footballeur argentin a porté plainte contre des membres du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal, selon les informations de So Foot. Il leur réclame 50 000 euros de dédommagement.

Début août, trois activistes avaient aspergé de peinture l'entrée de sa villa d'Ibiza. L'idée de cette action : alerter sur le rôle des plus riches dans l'effondrement climatique. Selon Les Échos, le revenu annuel de l'attaquant s'élevait, en 2023, à 126 millions d'euros, soit environ 345 000 euros par jour. Sa fortune personnelle dépasserait le milliard de dollars.

Une richesse qui se traduit par un mode de vie extrêmement carboné. Selon les calculs du compte X L'avion de Bernard, qui répertorie les vols de jets privés en s'appuyant sur une base de données publiques, le jet privé du Ballon d'or 2023 aurait émis 1 502 tonnes de CO2 sur la période juin-août 2022... soit l'équivalent de l'empreinte carbone d'un Français moyen en 150 ans.

Suite à la plainte de Lionel Messi contre Futuro Vegetal, le porte-parole du groupe, Bilbo Bassaterra, a exprimé son incompréhension : « C'est une peinture à l'eau, donc a priori lavable au tuyau d'arrosage, tout au plus faudra-t-il frotter un peu. Mais dans le pire des cas, même si vous deviez repeindre la façade, cela ne coûterait pas 50 000 euros  », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, selon So Foot.

Bilbo Bassaterra a également dénoncé une «  construction illégale  ». La star du foot aurait selon lui fait bâtir sa villa sans obtenir de permis de construire. «  Il s'agit là d'un autre exemple qui montre que la loi ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde.  »

https://reporterre.net/Lionel-Messi-reclame-50-000-euros-a-un-groupe-ecologiste

2 commentaires:

Anonyme a dit…

STARBUCKS, UNE PAILLE DANS LA RESTAURATION !

"Brian Niccol ne prendra ses nouvelles fonctions à la tête de Starbucks que le 9 septembre, mais déjà il est précédé par la polémique. En cause, les conditions avantageuses que l'ancien patron de la chaîne de restauration rapide mexicaine Chipotle a obtenu pour accepter son nouveau poste.

Car non seulement il pourra faire du télétravail et exercer ses fonctions depuis sa résidence située en Californie à environ 1.600 km du siège de Starbucks, mais son employeur prendra en charge presque tous ses frais. Y compris la possibilité de prendre un jet privé pour se rendre à Seattle ou est installé le siège de Starbucks, s'il le souhaite."
(…)


https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/le-nouveau-patron-de-starbucks-pourra-aller-au-travail-en-jet-a-1600-km-de-chez-lui-2114838

Anonyme a dit…

"La décision est inédite. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le 28 août l’entreprise Urban Act à 37 500 euros d’amende pour avoir mené une vingtaine d’opérations d’affichage sauvage entre 2017 et 2021 à Paris. Le dirigeant, absent à l’audience, a lui écopé d’une amende de 7 500 euros dont 5 000 euros avec sursis.

L’agence est spécialisée dans le « street marketing » : elle inonde pour des marques — de la start-up aux multinationales — les rues de leurs publicités en dehors des emplacements prévus à cet effet. Totalement illégale, la pratique est courante dans les rues les plus fréquentées de la capitale. On estimait à 1 600 m² la surface d’affiches collées chaque semaine en 2022. Urban Act avait notamment recouvert en 2017 la façade d’un immeuble du quai de Valmy d’une publicité géante pour Netflix.

C’est la première fois qu’une société d’affichage sauvage est condamnée pénalement en justice. « Jusqu’à présent, le Parquet ne poursuivait pas ce genre d’infraction », explique Thomas Bourgenot, porte-parole de l’association Résistance à l’agression publicitaire (RAP), partie civile au procès. La mairie de Paris — également partie civile — ne pouvait infliger que des amendes de maximum 500 euros par emplacement à la suite de constats de recouvrement d’affiches. Depuis le 1er janvier 2024, la ville peut dresser directement des amendes administratives de 1 500 euros par affiche. « Les agences de street marketing multiplient les recours pour éviter de payer la somme », déplore Thomas Bourgenot.

S’il se dit satisfait de cette première condamnation, il ignore si cela « freinera le marketing sauvage ». « Cette amende ne pèse pas bien lourd face aux millions d’euros de chiffre d’affaires chaque année d’Urban Act. »


https://reporterre.net/Pubs-sauvages-une-societe-condamnee-a-37-500-euros-d-amende