vendredi 23 août 2024

DIRECT. Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron a reconnu le besoin d'un "changement d'orientation politique", affirme Lucie Castets à la sortie de l'Elysée

DIRECT. Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron a reconnu le besoin d'un "changement d'orientation politique", affirme Lucie Castets à la sortie de l'Elysée
https://www.francetvinfo.fr/politique/direct-nouveau-premier-ministre-emmanuel-macron-debute-ses-rencontres-a-10-heures-en-recevant-lucie-castets-et-les-leaders-du-nouveau-front-populaire_6737808.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-



4 commentaires:

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/politique/nouveau-front-populaire/nouveau-gouvernement-certains-au-parti-socialiste-essayent-d-utiliser-n-importe-quel-pretexte-pour-fracturer-l-unite-du-nouveau-front-populaire-tacle-manuel-bompard_6739516.html

Anonyme a dit…

Une volonté pour le NFP de « se mettre au travail »

"Avant la rencontre à l’Élysée, Lucie Castets a déclaré que le NFP était prêt « à gouverner », précisant que si le chef de l’État ne la nommait pas première ministre, celui-ci « enverrait le signal aux Français qu’il n’a pas entendu la demande du peuple français d’un changement de direction et d’un changement de méthode ».

Une position partagée par l’ensemble des responsables de l’alliance de gauche. La haute fonctionnaire, toujours la veille de la rencontre, a signé une lettre aux Français avec Manuel Bompard (FI), Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (les Écologistes) et Fabien Roussel (PCF).

Le courrier rappelait que la coalition était arrivée en tête, et que leur devoir était de « former un gouvernement, chercher des accords au sein du Parlement et [de] se mettre au travail. »
(…)

https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/apres-la-rencontre-avec-emmanuel-macron-et-le-nfp-lucie-castets-salue-une-discussion-tres-riche-mais

Anonyme a dit…

LE CAP(E) ET L'ÉPÉE DU FÉLON !

"La mise en scène était impeccable. Introduite dans les jardins de l’Elysée par la discrète entrée de l’avenue Gabriel peu avant 10 h 30, vendredi 23 août, la délégation du Nouveau Front populaire (NFP) a remonté en silence, la mine grave, l’allée de graviers serpentant entre les bosquets et conduisant au château. La haute fonctionnaire Lucie Castets et une douzaine de représentants des partis de gauche – La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le Parti communiste français (PCF) – ont été conduits au premier étage, où les attendait le chef de l’Etat.

C’est Emmanuel Macron qui a décidé cette arrivée insolite par le jardin, sous l’œil des caméras. Après avoir balayé le nom de Lucie Castets d’un revers de main, le 23 juillet sur France 2, le président de la République, à la recherche d’une « solution institutionnellement stable » qui lui permettrait de nommer un premier ministre, se devait de reconnaître, au préalable, la victoire de la gauche aux élections législatives du 7 juillet.

Aussi les quatre-vingt-dix minutes de dialogue entre le chef de l’Etat et les représentants du NFP, dans le salon vert de l’Elysée, se sont-elles déroulées sans accroc. Les élus de gauche font état d’un dialogue « sincère », « respectueux », « franc », « cordial ». « C’était propre », résume un parlementaire. Emmanuel Macron « a semblé prendre acte du fait que les Français avaient demandé un changement de cap politique » et c’est « un immense progrès », positivait Lucie Castets, vendredi soir à Montpellier, lors de la rentrée politique du PCF.

Le matin même, dans le salon vert, Emmanuel Macron était seul, pas même accompagné de son bras droit, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Le NFP avait pour sa part fait le choix de laisser Lucie Castets s’exprimer, les chefs des partis se contentant d’interroger le président de la République. Une chorégraphie qui avait pour but de placer la postulante au premier plan, et d’éviter aux quatre formations de gauche, de culture différente et pas toujours sur la même longueur d’ondes, de se contredire.

Bien préparée, assise face au chef de l’Etat, la candidate de la gauche pour Matignon a expliqué la méthode qu’elle comptait mettre en place une fois au pouvoir, et les compromis qu’elle était prête à consentir pour obtenir des majorités.

Evitant d’aborder les éléments de son programme, elle a évoqué des convergences possibles avec le « pacte d’action » du président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale – qui rassemble les députés Renaissance –, Gabriel Attal. Elle a également laissé entrevoir un éventuel élargissement, progressif, de la coalition gouvernementale. « Il s’agirait de trouver texte par texte des majorités, et chemin faisant, on verrait si des gens sont prêts à venir avec nous », résume le premier secrétaire du PS, Olivier Faure."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/24/consultations-d-emmanuel-macron-la-journee-qui-a-servi-a-ecarter-lucie-castets-de-matignon_6292474_823448.html

Anonyme a dit…

[…] "Il y a donc là un gros problème dans l'usage de la matière juridique, d'ailleurs les conseillers indemnisation n'ont pas du tout pour habitude d'étayer leurs réponses aux usagers par des références juridiques alors qu'il s'agit d'une obligation au regard du Code des relations entre le public et l'administration, comme expliqué dans cet autre article, mais ça aussi les conseillers indemnisation l'ignorent puisque la direction ne leur parle jamais de ce Code. Si vous abordez la véritable réglementation avec un conseiller indemnisation, il y a une très forte probabilité qu'il ne vous réponde pas directement et que votre question se refile comme une patate chaude à un référent réglementaire de l'agence, à un responsable d'équipe, au service réglementaire régional, au service réglementaire national, à l'Unédic voire au ministère du travail.

Au-delà même de ce "bricolage" dans l'usage de la matière juridique, il y a également une sérieuse question de légalité de la mission : lorsqu'un usager pose des questions à un conseiller indemnisation, il y a une prestation intellectuelle fournissant une information personnalisée fondée sur l'application de règles de droit devant permettre à la personne de prendre des décisions. Or c'est exactement la définition d'une consultation juridique qu'a adopté le Conseil National des avocats en 2011, et selon la Loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 les organismes de service public doivent obligatoirement faire l'objet d'un arrêté ministériel d'agrément définissant quel niveau de diplôme et d'expérience, au sein de chaque service public, autorise la consultation juridique à titre accessoire. Sauf qu'il n'y a jamais eu aucun arrêté d'agrément concernant France Travail, et que les conseillers indemnisation pratiquent le droit à titre principal et non accessoire. En l'état, les conseillers indemnisation semblent donc tous hors-la-loi, ce qui pourrait toutefois se corriger par une définition officielle moins large du concept de consultation juridique.

Maintenant vous comprenez peut-être mieux tous les dysfonctionnements observés dans le travail des conseillers indemnisation : l'institution n'a tout simplement pas mis en œuvre les moyens nécessaires. Sur le papier, dans les 4 pages très détaillées de la fiche de poste d'un conseiller indemnisation, tout y est pourtant. Mais uniquement sur le papier.

Reste évidemment, comme dans n'importe quelle organisation, le risque de potentielles déviances individuelles qu'on pourrait illustrer par les péchés capitaux : l'orgueil (« je ne veux pas reconnaître m'être trompé », « je veux protéger l'image de mon établissement »), la paresse (« la flemme de traiter ce dossier compliqué »), l'avarice (« je ne veux pas donner plus d'argent à cette personne »), la jalousie (« ça me dégoûte qu'un chômeur puisse gagner plus que mois »), la colère (« cette personne m'énerve avec toutes ses questions »). Mais là encore c'est à la hiérarchie de France Travail de veiller à ne pas faire subir, le cas échéant, ces déviances au public."

***

Pour demander la sécurisation des services de France Travail : pétition en ligne
Pour soutenir l'auteur : cagnotte en ligne


https://blogs.mediapart.fr/yann-gaudin/blog/230824/pourquoi-les-conseillers-france-travail-ne-font-pas-correctement-leur-travail