Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 18 avril 2018
VIDEO. "Ne confondons pas écologie et anarchie", lance Nicolas Hulot aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes
Tolbiac : « La violence, la drogue, le sexe même !"
Tolbiac : « La violence, la drogue, le sexe même !"
Reportage de Sophie Simonot
Cet email ne s'affiche pas correctement ?
Voir cette Infolettre dans votre navigateur.
Tolbiac : « La violence, la drogue, le sexe même !"
« Situation pré-insurrectionnelle » : le président de la Sorbonne, Georges Haddad, appelle au secours. « Un capharnaüm dans lequel il se passe des choses indignes », voilà à quoi ressemble Tolbiac, avec des « bandits qui n'attendent que le moment opportun pour dévaliser le centre ». Ça alors ! C'est pas du tout ce que Sophie Simonot a vu dans ce nouveau reportage dans la "Commune libre de Tolbiac".
[RADIO : 20'57] Un reportage de Sophie Simonot à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/tolbiac-la-violence-la-drogue-le-sexe-meme
© Là-bas si j'y suis — 2018
Ce format de grève à la SNCF est-il réellement efficace?
Ce format de grève à la SNCF est-il réellement efficace?
Le septième jour du mouvement social débute ce mercredi.
TRANSPORTS - C'est déjà le quatrième round. Ces mercredi 18 et jeudi 19 avril marquent les septième et huitième jour de grève à la SNCF. Une grève d'un genre nouveau, à qui l'on a peiné à trouver un nom.
Si le terme grève perlée a été improprement popularisé, les cheminots préfèrent parler de "grève 2-5" en référence à la périodicité, deux jours tous les cinq jours.
Au lendemain de l'adoption du projet de loi qui permet au gouvernement de réformer par ordonnance, la question de l'efficacité de ce mouvement commence à se poser. Celui-ci, d'un genre nouveau, a-t-il permis aux cheminots en colère d'obtenir plus de résultats qu'une grève traditionnelle?
Ce n'est pas le sentiment de Sud-Rail, sceptique depuis le début sur cette manière de faire et qui continue de réclamer "un mouvement dur pour entamer un vrai rapport de forces avec le gouvernement". A la CGT, en revanche, on estime qu'il est "trop tôt" pour tirer un bilan définitif. "On n'en est qu'à la quatrième vague. On savait très bien qu'on ne ferait pas plier le gouvernement après seulement six jours de grève", estime Béranger Cernon, secrétaire général CGT Cheminots à la gare de Lyon à Paris.
La mobilisation unitaire se maintient à un haut niveau
Les deux syndicats se rejoignent cependant sur un point: cela permet de maintenir un haut niveau de mobilisation. Annoncée par la SNCF ce mardi, les prévisions pour mercredi évoquent un taux en nette baisse, de 48 à 32 % depuis le 3 avril, soit une réduction d'un tiers. "La SNCF fait beaucoup de com', déplore Bruno Poncet, le leader de Sud-Rail. Aujourd'hui c'est les vacances et il y a forcément des gens qui auraient été en grève s'ils n'avaient pas pris des jours de congés."
"Oui ça recule un peu, mais ce sont des taux historiques et on reste largement à plus de 60% chez les conducteurs, aiguilleurs, contrôleurs et même dans la maintenance", reprend le responsable CGT. Selon lui, cette mobilisation ne pourrait pas durer aussi longtemps pour des raisons financières, les grévistes n'étant pas payé. "Mais il ne faudrait pas non plus que s'installe une forme de confort, prévient le secrétaire fédéral de Sud-Rail. Une grève, ce n'est pas fait pour rester chez soi ou aller à la pèche. Il y a de moins en moins de monde dans les AG alors que c'est là que la discussion est primordiale."
Cette grève "saute-mouton" 'est également la condition sine qua non pour garantir que le mouvement reste unitaire. L'Unsa et la CFDT refusait depuis le début le principe d'une grève reconductible. "Rester unitaire est primordial et sans cela, on aurait pas obtenu que la dette soit reprise à partir de 2020 et pas 2022", souligne la CGT. A condition, relève Sud Rail, que "tous les syndicats restent effectivement unis et ne commencent pas à négocier en douce dans le dos des autres".
"Je ne sais même pas si Macron en a parlé dix minutes"
Mais la CGT et Sud Rail sont également d'accord pour pointer un écueil majeur de ce format de mobilisation. "Notre visibilité médiatique est moins importante", convient Béranger Cernon. "Il y a un mois, je devais courir pour répondre à toutes les sollicitations médiatiques. Ce n'est plus le cas", abonde Bruno Poncet. La couverture du premier round le 3 avril était en effet beaucoup plus large que celle de ce mercredi.
C'est qu'avec un mouvement épars, d'autres actualités prennent le pas quand il n'y a pas grève. Depuis le premier jour, le mouvement des universités s'est durci par endroit, le gouvernement a délogé les zadistes de Notre-Dame-des-Landes et Emmanuel Macron a engagé les troupes françaises en Syrie. Résultat, alors qu'ils espéraient que le conflit à la SNCF soit le cœur des interviews du chef de l'Etat, ce ne fut pas le cas. "Je ne sais même pas si on en a parlé dix minutes en tout", se demande le cégétiste qui y voit cependant l'expression d'une gêne présidentielle: "c'est comme s'il voulait esquiver le sujet".
Sud Rail continue enfin de pointer un problème majeur aux yeux du syndicat: si la grève 2-5 permet aux Français de s'organiser en fonction du calendrier établi à l'avance, elle permet aussi à la SNCF de prendre les devants. "Elle est tranquille et elle peut facilement s'organiser dans cette routine", estime Bruno Poncet. Il prend l'exemple des départs en vacances la semaine passée: "la direction a supprimé beaucoup de TER pour faire rouler les TGV et ne pas embêter les passagers", assure le syndicaliste. "Enfin, si la SNCF a dit qu'elle a pu faire rouler 200 TGV, elle oublie de dire que c'est 700 en temps normal et que ça fait donc 500 trains qui sont restés en gare", précise le porte-parole de la CGT.
"J'y vois dans tous les cas un effet pervers, conclut Bruno Poncet de Sud Rail. Avec la suppression de ces trains, la SNCF prépare le terrain à la suppression de la ligne en disant 'vous voyez, ça ne vous gêne pas plus que ça'. C'est pour ça que, au final, je pense que ça arrange encore plus plus la direction que le gouvernement."
À voir également sur Le HuffPost:
Lire aussi :
• Les prévisions de trafic pour la grève SNCF de mercredi 18 avril
• La réforme de la SNCF adoptée très largement en première lecture à l'Assemblée
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
L'actualité de La France insoumise - MOBILISATION DU 5 MAI -
TITLE
Mobilisons-nous le 5 mai pour stopper Macron ! Le 7 avril, l'Assemblée représentative de la France insoumise a décidé de répondre favorablement à l'appel de la Bourse du travail lancé par François Ruffin et Frédéric Lordon pour une marche nationale le 5 mai à Paris.
La France insoumise se mobilise donc pour assurer la réussite de cette initiative. Les insoumis·es sont invité·e·s à organiser dès maintenant avec leur groupe d'action des déplacements (cars, trains, covoiturages) pour venir à Paris le 5 mai.
C'est l'occasion de poursuivre la montée en puissance de la mobilisation et de déferler en nombre à Paris pour dire stop à Macron et à sa politique. Mobilisons-nous !
Candidatures pour les élections européennes Conformément au calendrier adopté par l'Assemblée représentative samedi 7 avril, le dépôt des candidatures pour la liste insoumise aux élections européennes de 2019 est ouvert jusqu'au mercredi 25 avril.
Vous pouvez d'ores et déjà proposer votre candidature en remplissant le formulaire accessible grâce au bouton ci-dessous.
Je propose ma candidature
Lancement de la consultation sur le programme européen L'Assemblée Représentative a également ouvert le processus programmatique pour les élections européennes.Un texte est donc soumis à discussion auprès de l'ensemble des insoumis·es.
La première phase de contributions se terminera le 20 mai et donnera lieu à des synthèses qui seront ouvertes à nouveau aux contributions entre le 4 juin et le 14 juin.
Je soumets ma contribution
Maintenant le peuple ! Pour une révolution citoyenne en Europe Moment historique à Lisbonne jeudi 12 avril où une déclaration commune a été signée par le mouvement espagnol Podemos, le Bloc de Gauche portugais et la France insoumise.
Intitulé « Maintenant le peuple ! Pour une révolution citoyenne en Europe », ce manifeste pose une première pierre pour la construction d'un mouvement politique européen amené à s'élargir dans les prochains mois.
Je consulte la déclaration
Les informations sur les campagnes nationales sont en ligne La campagne de lutte contre la pauvreté et la campagne contre la fraude et l'évasion fiscales ont maintenant leur page sur la plateforme.
Vous pourrez y retrouver toutes les informations utiles : fiches pratiques, kit argumentaire, calendrier des actions, actualités...Le matériel militant est également en ligne sur le site matériel.
Je consulte les pages des campagnes
Consultez les vidéos de la semaine !
Le système Pinault: une évasion à 2,5 milliards d'euros | Mediapart
Le système Pinault: une évasion à 2,5 milliards d'euros
Le géant français du luxe Kering, propriété de la famille Pinault, a évadé 2,5 milliards d'euros d'impôts selon les informations de Mediapart. C'est la plus grosse affaire d'évasion fiscale présumée mise au jour pour une entreprise française.
L'opération commando a frappé Gucci de plein fouet. Le 29 novembre dernier, les policiers de la Guardia di Finanza font irruption dans les bureaux de la prestigieuse maison de luxe italienne à Florence et à Milan, qu'ils fouillent pendant trois journées entières. Les domiciles de trois directeurs de la marque sont perquisitionnés, tandis que le PDG, Marco Bizzarri, est cueilli par les policiers à l'hôtel Park Hyatt de Milan.
mardi 17 avril 2018
Attaquons les GAFAM et leur monde
Attaquons les GAFAM et leur monde
lundi 16 avril 2018
SONDAGE. Mélenchon premier opposant à Macron selon les Français
SONDAGE. Mélenchon premier opposant à Macron selon les Français
Avant sa deuxième émission en quatre jours, Emmanuel Macron affronte des oppositions résolues mais désunies. Selon un sondage Ifop pour le JDD, 51% des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon incarne le mieux l'opposition à au chef de l'Etat. Laurent Wauquiez est loin derrière avec 30%.
Alors qu'Emmanuel Macron a choisi de s'adresser aux Français deux fois en quatre jours pour expliquer son action - jeudi sur TF1, dimanche sur BFMTV, RMC et le site Mediapart - les leaders de la contestation donnent eux aussi de la voix. Dans deux entretiens accordés au JDD, Laurent Wauquiez et Jean-Luc Mélenchon pilonnent sans merci le chef de l'Etat et sa politique. "Le macronisme est un illusionnisme", cingle le président des Républicains, qui l'accuse de "mensonge" sur le pouvoir d'achat et d'"aveuglement" face au terrorisme. De son côté, le chef de la France Insoumise dénonce une "dérive autoritaire" de l'exécutif et l'accuse de "jeter de l'huile sur le feu" des revendications sociales. Pendant ce temps, les syndicats ne désarment pas contre la réforme de la SNCF. La troisième phase de la grève s'est terminée samedi matin. La quatrième débutera mardi soir, précédée le matin par un nouveau mouvement à Air France.…
Edwy Plenel dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin
Edwy Plenel dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin
Le président de Mediapart explique le choix du lieu de cette interview.
MÉDIAS - L'offensive médiatique du président se poursuit. Jusqu'à présent avare d'apparitions dans les médias, Emmanuel Macron doit accorder une interview fleuve à Mediapart, BFMTV et RMC ce dimanche 15 avril, après un entretien dans le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut jeudi. L'interview -dont le menu risque d'être bouleversé par l'intervention française en Syrie- devrait durer au moins deux heures.
"Il va sans dire qu'il ne connaît aucune des questions qui lui seront posées (...), questions que nous sommes seuls à connaître, Jean-Jacques Bourdin et moi", a tenu à préciser le président de Mediapart Edwy Plenel, dans un billet publié samedi sur son site. Il précise "qu'aucun contact direct avec Emmanuel Macron n'a été établi" pour préparer l'interview, mais uniquement avec trois proches du président (son conseiller spécial Ismaël Emelien, son conseiller en communication Sylvain Fort et Sibeth Ndiaye, chargée des relations avec la presse).
Un cadre prestigieux et symbolique
L'interview, qui devrait servir au président de premier bilan, près d'un an après son élection, se tiendra dans un cadre prestigieux: le grand foyer du Théâtre national de Chaillot à Paris. Le lieu donne sur les jardins du Trocadéro et la Tour Eiffel, et est en outre situé symboliquement sous le Parvis des droits de l'homme. D'après Edwy Plenel, le choix du lieu a été "la seule question débattue avec nos interlocuteurs" de l'Élysée.
Plusieurs lieux ont été évoqués, comme le Collège de France et le café "Fluctuat nec mergitur" (la devise de Paris devenue slogan de la lutte contre le terrorisme après les attentats du 13-Novembre) sur la place de la République, confie le directeur de Mediapart. Finalement, le cadre plus solennel de Chaillot a été retenu "pour des raisons de symbole et de sécurité".
Et le symbole est grand. D'abord, parce que l'Onu a tenu deux assemblée générales au Palais de Chaillot après la Seconde guerre mondiale, alors qu'elle n'avait pas encore de siège permanent à New York. C'est à Chaillot, en 1948, que l'Assemblée générale des Nations unies adopte la Déclaration universelle des droits de l'homme, rappelle Edwy Plenel. "En choisissant ce lieu, c'est ce rappel que nous avons voulu faire face à des politiques autoritaires, de court terme et de courte vue, qui, prenant leurs urgences politiciennes ou idéologiques pour l'essentiel, en viennent à sacrifier l'urgence de l'essentiel: le bien-être de l'humanité, la solidarité des humains, la dignité des individus d'où qu'il viennent, quels qu'ils soient", écrit-il.
"Un dispositif d'un gros match de foot"
Alors que Jean-Pierre Pernaut avait interviewé Emmanuel Macron en face à face, sans table et au milieu d'une salle de classe dans l'école d'un petit village normand, le président et ses deux intervieweurs seront cette fois assis autour d'une table triangulaire dans le cadre majestueux de la place du Trocadéro.
8 caméras, une grue et un travelling ont notamment dû être installés dans le foyer du théâtre pour accueillir le président, comme le montre BFMTV. "C'est un dispositif d'un gros match de foot", selon le réalisateur Jérôme Revon.
Contrairement à l'interview de Jean-Pierre Pernaut, celle-ci sera "brute", selon les mots du directeur général de BFMTV Hervé Béroud, c'est-à-dire sans reportages.
À voir également sur Le HuffPost:
Lire aussi :
• L'interview de Macron offre à Pernaut son record d'audience depuis 2009
• Hollande a été "presque amusé" devant le 13h de Macron
• Sur TF1, Macron n'a pas hésité à se répéter pour faire passer son message
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
Taxe inondations - Gemapi : quatre intercos sur dix vont l'instaurer pour financer la prise de compétence
Flash info – Quatre intercos sur dix vont lever une taxe pour financer la prise de compétence
Pour une meilleure visualisation ou pour imprimer ce message, consultez notre version en ligne.
Pour être sûr de recevoir nos informations, nous vous recommandons d'ajouter l'adresse
comm.cdm@mail.courrierdesmaires.fr à votre carnet d'adresse.
Courrierdesmaires.fr Contact Mentions légales