Communiqué Printemps alésien
Sauvons l’Abattoir d’Alès
Par biais de presse interposé (M. le Maire réservant aux Assises de la proximité organisé par Midi-Libre la primeur de l’information) nous venons d’apprendre l’état de cessation de paiement pour la SEMAAC (structure gérant l’abattoir d’Alès).
Ne jugeant pas utile de réunir un Conseil Municipal extraordinaire sur le sujet, le Maire d’Alès et son principal collaborateur Christophe Rivenq s’en remettent désormais au Tribunal de Commerce de Nîmes pour prendre les décisions consécutives au dépôt de bilan.
Au Printemps alésien depuis le début de ce mandat, mais aussi précédemment, à travers les familles politiques et citoyenne qui composent notre mouvement, nous avons toujours défendu la pérennité de cet équipement, indispensable à l’économie d’Alès mais bien au-delà à l’économie départementale et régionale.
La situation actuelle de l’abattoir résulte, de la part des responsables municipaux actuels, soit d’un amateurisme déconcertant, soit d’une volonté délibérée de livrer la gestion publique de l’abattage sur notre territoire au profit de grands groupes type Bigard, Charral ou SOCOPA…
Quoi qu’il en soit, la situation exige désormais qu’un véritable Plan de sauvegarde soit mis en place, en urgence, associant l’ensemble des partenaires de la filière et prenant en compte tant les évolutions en matière règlementaire, que du point de vue du bien-être animal, mais aussi envisageant l’élargissement de la zone de collecte à l’ensemble du département ainsi qu’aux départements voisins.
Afin que le Tribunal de Commerce de Nîmes ne conclue pas à une faillite de l’installation, le Président de l’Agglomération d’Alès, d’autre part Président du pôle métropolitain Nîmes/Alès, Christophe Rivenq doit venir en appui à la Ville d’Alès et son Maire pour sauver cet équipement (et les emplois rattachés).
Au Printemps alésien nous sommes convaincus que lorsqu’existe une volonté politique il y a un chemin.
Le tonnage requis de 4500 T est atteignable encore faut-il que l’on le veuille vraiment. Comme le dit l’adage « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. ». Afin de nous démontrer que telle n’est pas sa volonté, il incombe désormais au Président de l’Agglo de trouver les solutions pour le sauvetage de cet équipement, pour les Alésiennes et Alésiens,pour les éleveurs, mais aussi plus généralement pour ces populations de notre territoire du Piémont cévenol, de nos Cévennes, de notre Département.
Parce que nous méritons de consommer une viande saine, avec des éleveurs (dans leur diversité de production) rémunérés à une juste proportion, en limitant au maximum la souffrance animale nous exigeons que l’abattoir d’Alès, abattoir de proximité, soit soutenu et défendu.
Le Président de l’Agglo a promu à grand renfort de communication un Projet Alimentaire Territorial. Il a affirmé « L’objectif est, à terme, de se rapprocher d’une autonomie alimentaire et de garantir à tous l’accèsà une alimentation de qualité », nous lui disons « chiche » : comment dans le cadre de ce PAT peut-on répondre favorablement à ces 73 % de Grandes et Grands Alésiens qui jugent que « pour la viande il est facile de se fournir en produits locaux » ?
La réponse : En sauvant notre abattoir et en développant (entre-autre) un abattoir public du XXIème siècle et certainement pas en le fermant pour livrer l’abattage aux grands groupes dont le seul objectif est la rentabilité et le bénéfice bien souvent au détriment de la qualité etde la proximité