Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 11 juin 2021
Pour nos libertés et contre les idées d’extrême-droite - Marchons samedi 10h30 – sous préfecture
Objet: Pour nos libertés et contre les idées d'extrême-droite - Marchons samedi 10h30 – sous préfecture
--Le temps presse, la côte d'alerte est franchie !
Les évènements récents nous obligent :
- appel d'un ami de Zemmour à fusiller les communistes et les électeurs Insoumis ;
- appels à un coup d'état de militaires factieux, en toute impunité ;
- banalisation des déverseurs de haine invités quotidiennement dans les médias ;
- syndicalistes menacés de mort ;
- dégradations de sièges du PCF, …
Voilà à quoi conduisent ces années d'injustices, d'inégalités sociales et appauvrissement qui gavent les riches. Voilà à quoi conduisent toutes les atteintes aux libertés, à la démocratie et ces lois liberticides qui favorisent le dépeçage de tout ce qui fait société et solidarité.
Depuis des années, les gouvernements successifs s'y emploient ; Macron s'y engouffre. Il joue avec le feu en singeant l'extrême-droite avec en toile de fond de périlleux et mortifères calculs électoraux, « quoi qu'il en coûte ». Voilà ce qui nourrit la porosité idéologique entre les droites (LR et Lrem) et l'extrême-droite. Et tant pis si le peuple s'y brûle, se disent-ils ; les intérêts capitalistes seraient saufs grâce à leurs serviteurs de droite extrême flanqués de leur devise : haine et bruit des bottes.
Cet infâme « jeu » nous rapproche à grand pas d'une obscure abîme. Face à cela, se rassembler, se rassembler, se rassembler ! Faire du commun avec notre riche diversité.
Se rassembler sur ce dont a besoin le peuple : solidarité et justice, démocratie et liberté, repousser toutes formes de dominations, partage des richesses et respect absolu de la planète. Il a besoin de fraternité !
Les claques qui feraient mal à Macron et ses amis les riches, c'est dans les luttes sociales, dans la rue et dans les urnes qu'il faut les lui infliger. La spirale de violence à laquelle incite ce pouvoir réjouit les dominants qui s'en repaissent pour restreindre les libertés et mater les mouvements revendicatifs du monde du travail, des jeunes aux retraités, des précaires aux acteurs culturels.
La gifle de mardi dernier est une gifle infligée à la République par la main de l'extrême-droite, fusse-t-elle royaliste. Ne nous y trompons pas.
Samedi 12 juin, à Alès, comme partout en France, retournons-en une bonne à l'extrême-droite et à ceux qui la nourrissent, le pouvoir Macron.
Les communistes ne peuvent qu'être présents dans ce combat essentiel et vital. C'est leur ADN.
Giovanni DI FRANCESCO,
Section PCF Alès
Le 10 juin 2021
jeudi 10 juin 2021
Le Conseil d'Etat juge illégale l'utilisation par les forces de l'ordre de la technique des "nasses" lors des manifestations
Au Nicaragua, Daniel Ortega fait la chasse aux candidats d’opposition
Emmanuel Macron giflé : l'auteur présumé jugé ce jeudi 10 juin en comparution immédiate - midilibre.fr
mercredi 9 juin 2021
Coignard – La gifle contre la République
Le Monde : Coignard – La gifle contre la République
Que faire des inégalités ? comment s’y prendre pour que la prospérité des uns ne s’obtienne pas au prix de la misère des autres ?
ÉCONOMIE : LE DOUBLE DISCOURS DE MARINE LE PEN DÉCRYPTÉ
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Jean-Luc Mélenchon annonce une plainte contre Papa..." :
ÉCONOMIE : LE DOUBLE DISCOURS DE MARINE LE PEN DÉCRYPTÉ
Le Média
https://youtu.be/JTx7f3Iv_ig
Quand on se penche sur l'histoire et le programme économique du Rassemblement National, comme l'a fait récemment François Ruffin, on constate que même si le parti est spécialiste des changements opportunistes, sa politique économique reste toujours de droite.
Mais les journalistes interrogent peu les représentants du parti sur ce sujet, l'écrasante majorité du temps d'antenne étant consacré à la sécurité, l'immigration et l'identité. Il faudrait pourtant leur demander comment, outre le roman national, les uniformes, de drapeau, le fromage, ils comptent assurer concrètement l'unité de la nation. Que faire des inégalités ? comment s'y prendre pour que la prospérité des uns ne s'obtienne pas au prix de la misère des autres ? quelle relation entre le salarié et son employeur, le service public et son usager ?
[...]
C'est peut-être justifié, mais c'est une critique totalement inefficace, car elle rate le vrai problème : dire que Marine Le Pen est incompétente, c'est sous-entendre que son manque de connaissances empêcherait le Rassemblement National d'obtenir de la croissance, de l'efficacité économique. C'est sous-entendre qu'au fond, il n'existe qu'une bonne manière de faire, mais que Marine Le Pen ne fait pas les bons calculs.
[...]
Rester bloqué sur la question de la compétence revient à nier la dimension politique de l'économie. C'est-à-dire la façon dont les choix économiques affectent et avantagent de manière plus ou moins juste tels groupes sociaux au détriment d'autres. Or c'est précisément sur cette dimension que le programme du RN pose problème, notamment par son caractère flou.
[...]
Pour 2022, la stratégie électorale est double : d'une part, amener à soi dès le 1er tour des électeurs plus bourgeois (patrons de PME, retraités aisés), qui votent habituellement pour Les Républicains. D'autre part, rassurer tout le monde, poursuivre la dédiabolisation, pour ne pas déclencher de front républicain au 2nd tour.
- Rassurer les milieux patronaux et financiers, des hauts-fonctionnaires, des patrons de presse qui restent attachés à l'ouverture de la mondialisation et pensent que le RN ne peut pas porter leurs intérêts avec une tribune de Marine Le Pen dans le quotidien patronal L'Opinion où affirme qu'il faut payer la dette publique.
- Rassurer la presse mainstream qui trouvait le programme économique de 2017 trop à gauche en y supprimant les mesures controversées. Le revirement sur la sortie de l'euro est emblématique à ce sujet.
- Rassurer et conquérir aussi un électorat plus âgé, possédant du patrimoine et de l'épargne, qui est donc en demande de stabilité monétaire, et ne serait pas prêt à suivre Le Pen dans des aventures comme la sortie de l'euro, mais qui pourrait être séduit par des promesses de réforme sur la fiscalité sur l'héritage.
On pourrait cependant résumer son discours ainsi : "sur l'économie je ferai au moins aussi bien que la droite normale. Vous pouvez donc voter pour vos obsessions sécuritaires et identitaires en toute tranquillité".
Mais dans l'ensemble, difficile de savoir ce que le RN veut faire exactement, comme le montre ce comparatif du Monde entre les différentes élections : la colonne 2022 est vide.
Cette stratégie s'inscrit dans une longue histoire de louvoiements opportunistes, depuis les débuts ultra-libéraux jusqu'à l'interventionnisme prôné en 2017. Pour 2022, Marine Le Pen reprend un virage libéral. Elle se retrouve alors face à une double difficulté. D'une part la contradiction entre les intérêts du nouvel électorat bourgeois qu'elle veut conquérir et ceux de sa base plus populaire. D'autre part les contractions d'intérêts au sein même de cette base populaire.