vendredi 11 juin 2021

Gard : la liste des 155 maires qui soutiennent Carole Delga - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2021/06/10/gard-la-liste-des-155-maires-qui-soutiennent-carole-delga-9598826.php



2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Très populaire en Suède, le snus est consommé au cycle, malgré l’interdiction de vente en France. Sous couvert d’être ludique et discret, le produit entraîne une forte dépendance."
(...)


https://www.midilibre.fr/2021/06/13/tabac-quest-ce-que-le-snus-interdit-en-france-mais-que-les-jeunes-sarrachent-9603879.php

Anonyme a dit…

"L’odeur du foin nous manquera, le goût du lait cru nous manquera, le goût des cerises nous manquera. Quand nous regarderons par la vitre de la voiture, nous verrons encore des champs, et nous croirons, un peu vite, que rien n’a changé. Mais ces champs-là seront la propriété d’une oligarchie : des fabricants de matières premières agricoles.

Mon pays, si tu aimes tes paysans, aide-nous à relever la tête. Les coquelicots ont besoin de nous, les faucons crécerelles ont besoin de nous. Les souvenirs d’enfance ont besoin de nous. Quand nous allions chercher du lait à la ferme, que nous montions sur les bottes de paille. Quand nous faisions des bouquets de fleurs des champs, que nous entendions les sonnailles traverser les villages.

Mon pays, nous sommes ta langue maternelle. Nous ne voulons pas devenir une langue morte, un vocabulaire que tu transmettras à tes enfants sans comprendre le sens de « l’averse » [2].

Nous sommes ta langue maternelle. Si nous disparaissons, nous emporterons plus que des mots, nous emporterons un langage, une manière de parler à la terre. Elle nous disait quand semer, elle nous disait quand moissonner.

Mon pays, quand les champs seront silencieux, c’est un feu qui s’éteindra, et nous ne pourrons plus réchauffer ton cœur, abîmé par le béton, abîmé par les polymères.

Mon pays, aide-nous à étayer l’arbre planté au milieu de ta mémoire, planté au milieu de notre histoire commune.

Mon pays, essaie de nous regarder sans arrogance ni mépris, et aide-nous à bâtir un futur qui prend soin de notre Maison commune.

Rappelle-nous que nous entretenons un feu : une ferme qui tient encore debout, quelque part dans tes collines, quelque part dans ton imaginaire. Une ferme qui vit encore.

Mais ne tarde pas trop. Bientôt, les champs seront silencieux."


https://reporterre.net/Les-paysans-se-meurent-et-bientot-les-champs-seront-silencieux