Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 4 janvier 2019
"Nous irons plus loin" : les "gilets jaunes" écrivent à Emmanuel Macron et annoncent un acte 8
https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/nous-irons-plus-loin-les-gilets-jaunes-ecrivent-a-emmanuel-macron-et-annoncent-un-acte-8_3128299.html#xtor=EPR-51-[il-sort-aujourd-hui-en-librairies-pourquoi-serotonine-est-le-plus-houellebecquien-et-le-plus-triste-des-romans-de-michel-houellebecq_3129137]-20190104-[related]&xtref=acc_dir
jeudi 3 janvier 2019
mercredi 2 janvier 2019
mardi 1 janvier 2019
Nouveau commentaire sur BONNE ANNEE 2019 .
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "BONNE ANNEE 2019 " :
Une tenue jaune qui fait communauté.
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«Une communauté de lutte qui n'est plus la communauté du travail
Les révoltés des ronds-points sont certes pour beaucoup des salariés (ou assimilables à des salariés quand ils bénéficient d'emplois aidés ou d'aides au retour à l'emploi), mais il y a aussi bien d'autres occupants non salariés ou anciens salariés (notamment des auto-entrepreneurs pauvres et surtout des retraités qui sont loin de tous partir en avion low cost pour des destinations exotiques). Ce n'est pas à partir du rapport de travail qu'ils interviennent, mais à partir de leurs conditions de vie et de leur inexistence sociale. Une lutte, certes, mais une lutte sans classe plutôt qu'une lutte de classes. Il ne sert donc à rien d'y rechercher ce qui serait son aile prolétarienne pour lui donner une transcroissance qu'elle n'a manifestement pas l'intention de manifester.
5 D'ailleurs, si les Gilets jaunes sont méprisés par le pouvoir en place, ce n'est pas parce qu'ils sont des « prolétaires » au sens historique du terme (Macron ne méprise pas ouvertement les ouvriers professionnels élevés dans les règles de l'art de l'éducation syndicale et légaliste), mais plutôt parce qu'ils ne sont, pour lui, que des riens du tout (« des gens qui ne sont rien » a-t-il dit), des sortes de sous-prolétaires modernes, des cas sociaux, des sauvages ayant oublié toutes les règles de civilité, des gens qui ne savent ni parler ni produire des responsables. Des « sans dents » comme disait Hollande. Un mépris lui-même méprisable tant il est chargé d'inhumanité ; un mépris aveuglé puisqu'il jette sur le mouvement un jugement indifférencié alors même que nous qui nous mêlons à eux, nous savons qu'il y a des personnes très différentes au sein des collectifs de Gilets jaunes.
6 D'après les témoignages sur la vie collective des Gilets jaunes dans les « cabanes » qui ont fleuri sur les ronds-points on peut affirmer qu'il s'agit d'abord et surtout d'une communauté de lutte faite de partage sur les conditions difficiles de vie ; d'union des énergies contre le pouvoir globaliste (Macron, les ministres, les élus, les corrompus, les maxi-fraudeurs du fisc, les confiscateurs de la parole du peuple, etc.) ; d'aspirations collectives afin que cesse la mauvaise vie ; tout ceci avec des accents parfois utopiques comme le chante un Gilet jaune musicien amateur « Je ne veux pas vivre dans un monde où les colombes ne volent plus1 ». Un lyrisme et des chants bien éloignés des sempiternels couplets politiques sur « l'émancipation » qui accompagnent les manifestations ouvrières ou gauchistes. C'est cette communauté de lutte qui fait que des personnes se relaient pour préparer de la nourriture sur place ou bien partager celle qui est apportée en soutien. La solidarité n'y est pas un vain mot.»
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lundi 31 décembre 2018
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