.../...«Cinq semaines après son déclenchement le mouvement des gilets jaunes est toujours là. De façon stupéfiante d’énergie il a surmonté le ralentisseur des fêtes. C’est la leçon à tirer de ce samedi de mobilisation imprévue. « Le mouvement s’essouffle » a radoté comme au premier jour l’officialité médiatique. On connaît. Comme d’habitude les caméras ont couru filmer en gros plan le moindre feu et célébré les nuages de lacrymos. Pas un mot des éborgnés de la journée, des interpellations et des jugements en comparution immédiate. C’est à peine si les rassemblements de « quelques dizaines de personnes devant les sièges des médias » sont évoqués. Des fois que cela devienne un passage obligé, comme cela semble pourtant prévisible. Mais rien de tout cela ne compte. Ce qui compte, c’est que le mouvement ne s’essouffle pas mais approfondit son enracinement. C’est cela l’évènement.».../...
Ce « mouvement qui s’essouffle » n’en finit plus de continuer
Ainsi s’achève 2018. Comment ont-ils pu imaginer un seul instant que la déconfiture de Macron se terminerait avec l’entrée dans la période des fêtes de fin d’année ? Certes, les machines à dénigrer le mouvement des Gilets Jaunes ont démarré très tôt, dès les prémices de la mobilisation. Elles en paieront d’ailleurs le prix car le traitement médiatique qui leur a été réservé a achevé d’ouvrir les yeux de nombreux français sur le rôle de couche protectrice qu’assument de jouer certains médias pour le pouvoir. Ces machines à dénigrer ont d’ailleurs redoublé de vigueur ces derniers jours sur le sempiternel thème du « mouvement qui s’essouffle ». Comment oser minorer ainsi la puissance d’une telle colère quand elle est capable de maintenir des niveaux de mobilisations inédits en pleine trêve des confiseurs ? A l’évidence, on peut dire sans trop prendre de risques que l’année 2019 va commencer avec les Gilets Jaunes ainsi que se termine 2018 et n’en déplaise à ceux qui auraient tant aimé que la dinde farcie aux marrons n’eût raison de la révolution citoyenne enclenchée.
Le Peuple fait de la récupération politique. Tant mieux !
Les Gilets Jaunes auront été la bonne nouvelle de l’année 2018. Car oui, c’est une bonne et même une excellente nouvelle que de voir cette France invisible, que l’on disait gagnée par la résignation, relever la tête et prendre son destin politique en mains. Il faut dire et redire qu’en dépit de toutes les tentatives de dépolitisation du mouvement des Gilets Jaunes sur le thème de la très-à-craindre « récupération politique », il ne s’agit là en fait que de politique. En effet, se rassembler sur des ronds-points, décider collectivement d’actions et des moyens de leur organisation, établir des cahiers de doléances et des listes de revendications, ce n’est rien d’autre que de la politique. Mieux, cela réhabilite l’idée même de ce qu’est et de ce que doit être la politique, à savoir non pas le domaine réservé de quelques spécialistes sortis des écoles où l’on apprend à en faire son métier mais bien l’affaire de tous et donc du peuple lui-même qui se constitue en tant que peuple parce qu’il est acteur de son destin politique. » .../....
Qu’importe qu’à cette heure, le débouché politique de la situation n’apparaisse pas clairement. Il viendra en son temps. En attendant, la qualité comme la récurrence des mots d’ordre mis en circulation dans le mouvement des Gilets Jaunes pèsent davantage que n’importe lequel des sondages. Désormais et après des semaines de tentatives de pourrissement par Macron et son gouvernement, c’est bien autour de la question de l’exercice du pouvoir lui-même que se concentre l’essentiel des revendications. On en oublierait presque que la première revendication qui avait vu démarrer le mouvement était celle de l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant désormais acquise pour 2019. L’exigence de justice fiscale, que les riches que Macron sert allègrement soient mis à juste contribution, que l’effort cesse de peser pour l’essentiel sur les contribuables les plus modestes, voilà le socle commun à toutes les revendications entendues sur les ronds points de France et dans les manifestations. Dans le débat sur les réponses fiscales à apporter à cette juste et saine mobilisation, La France Insoumise aura formulé comme à son habitude des dizaines de propositions allant de l’instauration des 14 tranches d’impôts pour lisser l’effort entre tous de façon à ce que toutes celles et ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois paient moins d’impôts, à l’instauration d’un taux supérieur de TVA pour les produits de luxe afin de l’alléger considérablement sur les produits de premières nécessités en passant par l’impôt universel et autres solutions efficaces pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Mais face à un pouvoir qui a cru qu’il était possible de répondre à cette profonde exigence de justice fiscale par la distribution de quelques très hypothétiques miettes, ce sont les conditions de l’exercice du pouvoir qui sont désormais en cause. .../... Adrien QUATENNENS
Sauf que ce mouvement ne constitue pas une majorité de citoyens français et que dans une bonne démocratie les minorités doivent être entendues mais ne peuvent dicter leur loi sur tout et n'importe quoi ! Les extrémistes ne souhaitent pas le bonheur des pauvres mais le malheur de certains un peu plus riches ! Tous égaux dans la pauvreté, dans la médiocrité, pas de 1er de cordée ! Pas de winners, que des loosers ! Confisquons l'argent des riches et saupoudrons les pauvres qui gémissent, ainsi parlent les élus démagos et opportunistes ! Pauvre France où l'espérance du jour est de boucler ses fins de mois sans ambition pour l'avenir !
4 commentaires:
.../...«Cinq semaines après son déclenchement le mouvement des gilets jaunes est toujours là. De façon stupéfiante d’énergie il a surmonté le ralentisseur des fêtes. C’est la leçon à tirer de ce samedi de mobilisation imprévue.
« Le mouvement s’essouffle » a radoté comme au premier jour l’officialité médiatique. On connaît. Comme d’habitude les caméras ont couru filmer en gros plan le moindre feu et célébré les nuages de lacrymos. Pas un mot des éborgnés de la journée, des interpellations et des jugements en comparution immédiate. C’est à peine si les rassemblements de « quelques dizaines de personnes devant les sièges des médias » sont évoqués. Des fois que cela devienne un passage obligé, comme cela semble pourtant prévisible. Mais rien de tout cela ne compte. Ce qui compte, c’est que le mouvement ne s’essouffle pas mais approfondit son enracinement. C’est cela l’évènement.».../...
https://melenchon.fr/2018/12/30/revolution-citoyenne-saison-2/
«Gilets Jaunes, la bonne nouvelle de 2018 !
Ce « mouvement qui s’essouffle » n’en finit plus de continuer
Ainsi s’achève 2018. Comment ont-ils pu imaginer un seul instant que la déconfiture de Macron se terminerait avec l’entrée dans la période des fêtes de fin d’année ? Certes, les machines à dénigrer le mouvement des Gilets Jaunes ont démarré très tôt, dès les prémices de la mobilisation. Elles en paieront d’ailleurs le prix car le traitement médiatique qui leur a été réservé a achevé d’ouvrir les yeux de nombreux français sur le rôle de couche protectrice qu’assument de jouer certains médias pour le pouvoir. Ces machines à dénigrer ont d’ailleurs redoublé de vigueur ces derniers jours sur le sempiternel thème du « mouvement qui s’essouffle ». Comment oser minorer ainsi la puissance d’une telle colère quand elle est capable de maintenir des niveaux de mobilisations inédits en pleine trêve des confiseurs ? A l’évidence, on peut dire sans trop prendre de risques que l’année 2019 va commencer avec les Gilets Jaunes ainsi que se termine 2018 et n’en déplaise à ceux qui auraient tant aimé que la dinde farcie aux marrons n’eût raison de la révolution citoyenne enclenchée.
Le Peuple fait de la récupération politique. Tant mieux !
Les Gilets Jaunes auront été la bonne nouvelle de l’année 2018. Car oui, c’est une bonne et même une excellente nouvelle que de voir cette France invisible, que l’on disait gagnée par la résignation, relever la tête et prendre son destin politique en mains. Il faut dire et redire qu’en dépit de toutes les tentatives de dépolitisation du mouvement des Gilets Jaunes sur le thème de la très-à-craindre « récupération politique », il ne s’agit là en fait que de politique. En effet, se rassembler sur des ronds-points, décider collectivement d’actions et des moyens de leur organisation, établir des cahiers de doléances et des listes de revendications, ce n’est rien d’autre que de la politique. Mieux, cela réhabilite l’idée même de ce qu’est et de ce que doit être la politique, à savoir non pas le domaine réservé de quelques spécialistes sortis des écoles où l’on apprend à en faire son métier mais bien l’affaire de tous et donc du peuple lui-même qui se constitue en tant que peuple parce qu’il est acteur de son destin politique. »
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Adrien QUATENNENS.
Gilets Jaunes, la bonne nouvelle de 2018 !
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En 2019, partagez ou dégagez !
Qu’importe qu’à cette heure, le débouché politique de la situation n’apparaisse pas clairement. Il viendra en son temps. En attendant, la qualité comme la récurrence des mots d’ordre mis en circulation dans le mouvement des Gilets Jaunes pèsent davantage que n’importe lequel des sondages. Désormais et après des semaines de tentatives de pourrissement par Macron et son gouvernement, c’est bien autour de la question de l’exercice du pouvoir lui-même que se concentre l’essentiel des revendications. On en oublierait presque que la première revendication qui avait vu démarrer le mouvement était celle de l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant désormais acquise pour 2019. L’exigence de justice fiscale, que les riches que Macron sert allègrement soient mis à juste contribution, que l’effort cesse de peser pour l’essentiel sur les contribuables les plus modestes, voilà le socle commun à toutes les revendications entendues sur les ronds points de France et dans les manifestations. Dans le débat sur les réponses fiscales à apporter à cette juste et saine mobilisation, La France Insoumise aura formulé comme à son habitude des dizaines de propositions allant de l’instauration des 14 tranches d’impôts pour lisser l’effort entre tous de façon à ce que toutes celles et ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois paient moins d’impôts, à l’instauration d’un taux supérieur de TVA pour les produits de luxe afin de l’alléger considérablement sur les produits de premières nécessités en passant par l’impôt universel et autres solutions efficaces pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Mais face à un pouvoir qui a cru qu’il était possible de répondre à cette profonde exigence de justice fiscale par la distribution de quelques très hypothétiques miettes, ce sont les conditions de l’exercice du pouvoir qui sont désormais en cause.
.../...
Adrien QUATENNENS
Sauf que ce mouvement ne constitue pas une majorité de citoyens français et que dans une bonne démocratie les minorités doivent être entendues mais ne peuvent dicter leur loi sur tout et n'importe quoi ! Les extrémistes ne souhaitent pas le bonheur des pauvres mais le malheur de certains un peu plus riches ! Tous égaux dans la pauvreté, dans la médiocrité, pas de 1er de cordée ! Pas de winners, que des loosers ! Confisquons l'argent des riches et saupoudrons les pauvres qui gémissent, ainsi parlent les élus démagos et opportunistes ! Pauvre France où l'espérance du jour est de boucler ses fins de mois sans ambition pour l'avenir !
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