mardi 1 janvier 2019

Nouveau commentaire sur BONNE ANNEE 2019 .

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "BONNE ANNEE 2019 " : 

Une tenue jaune qui fait communauté.

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«Une communauté de lutte qui n'est plus la communauté du travail
Les révol­tés des ronds-points sont certes pour beau­coup des sala­riés (ou assi­mi­la­bles à des sala­riés quand ils béné­fi­cient d'emplois aidés ou d'aides au retour à l'emploi), mais il y a aussi bien d'autres occu­pants non sala­riés ou anciens sala­riés (notam­ment des auto-entre­pre­neurs pau­vres et sur­tout des retrai­tés qui sont loin de tous partir en avion low cost pour des des­ti­na­tions exo­ti­ques). Ce n'est pas à partir du rap­port de tra­vail qu'ils inter­vien­nent, mais à partir de leurs condi­tions de vie et de leur inexis­tence sociale. Une lutte, certes, mais une lutte sans classe plutôt qu'une lutte de clas­ses. Il ne sert donc à rien d'y recher­cher ce qui serait son aile pro­lé­ta­rienne pour lui donner une trans­crois­sance qu'elle n'a mani­fes­te­ment pas l'inten­tion de mani­fes­ter.
5 D'ailleurs, si les Gilets jaunes sont mépri­sés par le pou­voir en place, ce n'est pas parce qu'ils sont des « pro­lé­tai­res » au sens his­to­ri­que du terme (Macron ne méprise pas ouver­te­ment les ouvriers pro­fes­sion­nels élevés dans les règles de l'art de l'éducation syn­di­cale et léga­liste), mais plutôt parce qu'ils ne sont, pour lui, que des riens du tout (« des gens qui ne sont rien » a-t-il dit), des sortes de sous-pro­lé­tai­res moder­nes, des cas sociaux, des sau­va­ges ayant oublié toutes les règles de civi­lité, des gens qui ne savent ni parler ni pro­duire des res­pon­sa­bles. Des « sans dents » comme disait Hollande. Un mépris lui-même mépri­sa­ble tant il est chargé d'inhu­ma­nité ; un mépris aveu­glé puisqu'il jette sur le mou­ve­ment un juge­ment indif­fé­ren­cié alors même que nous qui nous mêlons à eux, nous savons qu'il y a des per­son­nes très dif­fé­ren­tes au sein des col­lec­tifs de Gilets jaunes.
6 D'après les témoi­gna­ges sur la vie col­lec­tive des Gilets jaunes dans les « caba­nes » qui ont fleuri sur les ronds-points on peut affir­mer qu'il s'agit d'abord et sur­tout d'une com­mu­nauté de lutte faite de par­tage sur les condi­tions dif­fi­ci­les de vie ; d'union des énergies contre le pou­voir glo­ba­liste (Macron, les minis­tres, les élus, les cor­rom­pus, les maxi-frau­deurs du fisc, les confis­ca­teurs de la parole du peuple, etc.) ; d'aspi­ra­tions col­lec­ti­ves afin que cesse la mau­vaise vie ; tout ceci avec des accents par­fois uto­pi­ques comme le chante un Gilet jaune musi­cien ama­teur « Je ne veux pas vivre dans un monde où les colom­bes ne volent plus1 ». Un lyrisme et des chants bien éloignés des sem­pi­ter­nels cou­plets poli­ti­ques sur « l'émancipation » qui accom­pa­gnent les mani­fes­ta­tions ouvriè­res ou gau­chis­tes. C'est cette com­mu­nauté de lutte qui fait que des per­son­nes se relaient pour pré­pa­rer de la nour­ri­ture sur place ou bien par­ta­ger celle qui est appor­tée en sou­tien. La soli­da­rité n'y est pas un vain mot.»
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10 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui il y a des personnes très différentes au sein des gilets jaunes ! Qui es-tu donc toi pour parler au nom de tous ? En ce qui me concerne c'est tous les politicards professionnels départementaux, inter-communaux, régionaux et nationaux, les hauts fonctionnaires aux emplois réservés, c'est eux qui m'exaspèrent ! C'est eux qui nous asphyxient quand ils sont du parti au pouvoir et nous paralysent quand ils sont dans l'opposition !

Anonyme a dit…

Gilets jaunes : si on ouvrait de nouveaux états généraux de la France ?
Céline Pina. 02/12/2018

Plutôt que de laisser pourrir le mouvement des gilets jaunes, Emmanuel Macron et son gouvernement seraient bien inspirés de trouver un espace de dialogue entre l'élite et ces Français qui sont en train de se rendre compte qu'ils sont nombreux.

Le gilet jaune est, selon la définition, un gilet de sécurité, autrement dit un vêtement à haute visibilité. Ce n'est pas par hasard s'il a été choisi comme emblème par le mouvement de contestation sociale inédit que nous observons. Le choix de la visibilité comme ultime moyen de protection a un lien fort avec la peur de disparaître d'une partie de la France.

Une peur qui n'est pas un fantasme. Une partie de la France a effectivement disparu de la représentation politique, elle n'est plus ni écoutée ni entendue et a donc arrêté de voter. Mais elle est encore majoritaire dans le pays et reste celle dans laquelle se reconnaissent la plupart des Français (ils sont 75 % à soutenir le mouvement). Cette France, ce sont ces gens qui, selon le président de la République, « ne sont rien ».

C'est pourtant la France de ceux qui travaillent et qui produisent. La France des classes moyennes. Une France qui en a assez de supporter, au sens premier du terme, des élites qui les méprisent tellement qu'elles ne font même plus semblant de s'en cacher.

Cette France croyait dans la démocratie, le travail, les études, et elle s'est vue éliminée d'un discours politique qui ne reconnaît que les premiers de cordée et, à l'autre extrémité, les plus démunis. Un discours qui ne la prend plus en compte parce qu'elle ne compte plus. Ce mouvement parle d'une France qui se défait et qui veut être vue, car elle sait inconsciemment que du jeu commence d'abord par l'invisibilisation.»
(...)

https://www.marianne.net/debattons/tribunes/gilets-jaunes-nouveaux-etats-generaux-france

Anonyme a dit…

Les Gilets Jaunes sont-ils irrécupérables?
Le Stagirite.

https://youtu.be/Q_EAxOYcS7E

Dans cette vidéo, j'essaye de montrer qu'il y a une certaine indétermination dans cette révolte des Gilets Jaunes : ce qui va se passer ne se laisse pas déduire de leurs choix électoraux, de leurs revendications ou de la nature sociologique des participants. Mener une lutte transforme les croyances et les désirs de ceux qui la mènent. On ne peut pas se contenter de dire, par exemple, que les Gilets Jaunes sont un mouvement d'extrême droite, au motif qu'une bonne partie d'entre eux ont pu voter pour l'extrême droite.
Il faut avant tout comprendre ce mouvement comme un formidable effort que font les classes populaires pour exiger sécurité matérielle, dignité et reconnaissance, mais aussi pour accéder à une certaine autonomie politique, puisqu'elles ne font plus confiance aux structures traditionnelles pour les représenter.
Cet effort passe par la reconquête des lieux communs, d'espaces de convivialité, d'où s'organisent la lutte politique et le blocage économique.

Anonyme a dit…

«Tel qu'en lui-même, Macron a présenté le visage d'une certaine forfanterie, indifférente, voire inconsciente de l'atmosphère bouillonnante qui s'est installée dans les têtes et les cœurs. Il fut bien plus, sur cette crête ultime de 2018, le chef de l'Etat du "qu'ils viennent me chercher" que celui du mea culpa.»

https://m.huffingtonpost.fr/arnaud-benedetti/pour-ses-voeux-2019-macron-reste-le-president-du-quils-viennent-me-chercher_a_23631248/

Anonyme a dit…

«Les gilets jaunes : des «beaufs» pour Jean Quatremer, vêtus d’une «chemise brune» selon BHL, qui adhèrent à des théories
«conspirationnistes lunaires» à en croire Jean-Michel Aphatie (le même Jean-Michel Aphatie qui, un peu plus tard, estimait qu’une
«organisation souterraine, cachée», «tirait les ficelles» derrière les Gilets Jaunes – mais personne n’est à une contradiction près). Les éditorialistes et chroniqueurs ne sont pas tendres.
On ne s’attendait certes pas à ce que les médias prennent la défense des Gilets Jaunes, ou qu’ils se muent en critiques acerbes du pouvoir macronien. On ne peut pourtant qu’être interloqué par la violence des Unes, des éditos, des reportages ou des tweets qu’ils ont déclenchés contre le mouvement. Avec les Gilets Jaunes, la grande presse révèle désormais ce qu’elle est : une courroie de transmission des intérêts dominants.»

https://lvsl.fr/le-traitement-mediatique-des-gilets-jaunes

Anonyme a dit…

Les Gentils, les Méchants - Gilets Jaunes.
Marguerite Les Circonstances.

https://youtu.be/cBiHJxGxz1g

Sur un air de Michel Fugain...
50 ans après mai 68, les vents ont tourné.

Qui c'est qui prend le taxi
Les Gentils
Et qui paye leur carburant
Les Méchants
Qui blablate sur LCI
Les Gentils
Qui crie sa colère aux champs
Les Méchants
Qui fait de l'économie
Les Gentils
Et qui est à court d'argent
Les Méchants
C'est l'ENA, ROTSCHILD, BERCY
Les Gentils
C'est les petits commerçants
Les Méchants
Pour qui tu as de l'antipathie
Les Gentils
Qui fait 70%
Les Méchants
Qui gaze aux bombes lacri
Les Gentils
Et qui se retrouve devant
Les Méchants
Soixante-huitards accomplis
Les Gentils
Ont peur des pavés maintenant
Des Méchants!
Ils veulent l'Europe à tout prix
Les Gentils
Ils veulent nourrir leurs enfants
Les gentils Méchants!

Bonne année les Gilets Jaunes.

Anonyme a dit…

«En occupant les ronds-points, les "gilets jaunes" les ont "réinvestis comme une place". "Et une fois qu'on est au milieu, on a tout gagné ! On est théoriquement protégé des voitures, et on est à la vue de tout le monde, on est super-visible", relève-t-il. "Cette vertu de se trouver au centre de tout, au bout de voies qui convergent, c'est un potentiel spatial du rond-point qu'ont bien perçu les 'gilets jaunes', comme d'autres manifestants qui délaissent désormais souvent les centres historiques des petits villes de province, quand il s'agit d'être visible.»

https://m.culturebox.francetvinfo.fr/arts/architecture-aux-origines-du-rond-point-lieu-emblematique-des-gilets-jaunes-283889#xtref=acc_dir

Anonyme a dit…

«Pendant la campagne présidentielle 2017, Emmanuel Macron avait défrayé la chronique par la complaisance sans précédent des médias à son égard, confinant parfois à l’adoration. Très logiquement, une presse bouche bée d’admiration devant le candidat Macron n’est pas subitement devenue une presse violemment critique à l’égard du Président Macron, suite à son élection. Ce que l’on craignait s’est réalisé : la presse, qu’elle soit publique et privée, faillit à son rôle de contre-pouvoir. Elle accepte l’auto-censure, mais aussi une censure d’Etat qui croît de manière inquiétante depuis l’investiture d’Emmanuel Macron.»

https://lvsl.fr/comment-la-presse-a-renonce-a-son-role-de-contre-pouvoir

Anonyme a dit…

Ras le bol de vos élucubrations sur les médias qui ne sont pas de votre avis ! Un journaliste par principe doit relater les faits sans parti pris, mais comme vous et moi ils ont aussi des opinions. Mission impossible d'informer sans déplaire à certains et plaire à d'autres ! Avec vos conneries nous filons droits vers une dictature où seuls les médias asservis au pouvoir en place auront droit au chapitre ! Je ne pense pas objectivement que la presse dans son ensemble est "bouche bée" d'admiration devant le candidat Macron ! Médiapart, Libération, … ont … encore le droit de s'exprimer ! Il y a de plus en plus de pays où la presse est muselée et les journalistes emprisonnés, ce n'est pas … encore le cas en France. Pensez à défendre vos propres libertés d'opinion plutôt qu'à interdire celles des autres et la démocratie s'en portera mieux, pour vous et pour moi !

Anonyme a dit…

Meilleurs voeux pour 2019, 18h23...
Ton commentaire nous apprend beaucoup sur ta conception de la «démocratie»!