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Voilà que le maire d’Anduze, qui construit méthodiquement ses échecs politiques depuis la seule et unique élection valide qu’il ait pu obtenir, les municipales, s’est mis dans la tête de neutraliser ses ex amis colistiers en leur retirant toutes leurs délégations.
Et pourquoi me direz-vous ?
Par convenance personnelle, cela ne fait aucun doute.
Aux municipales de 2008, la liste « Ouvrons la Porte des Cévennes » avait construit son argumentation, entre autres thèmes porteurs face à la liste des sortants, sur le développement de la Communauté de Communes autour d’Anduze et son opposition formelle à une adhésion à la communauté d’agglomération du Grand Alès.
Tout le monde sait très bien que c’est à la suite de son invalidation de conseiller général, que le maire a commencé à regretter d’avoir laissé la place de président de la 2C2A à son principal colistier de l’époque.
Son comportement arrogant et méprisant envers les autres communes lui a valu un échec cuisant à deux reprises au poste de vice-président.
Comment peut-il reprocher à ses ex amis d’être restés fidèles à leurs engagements de campagne ?
Comment peut-il dire qu’Anduze ait été exclue de la communauté, alors qu’il pouvait assister aux réunions du comité des maires et à toutes les réunions de la 2C2A, que la plupart des présidences de commissions incombaient aux 7 délégués communautaires anduziens, dont le président et un 4ème vice-président ?
Juridiquement, les retraits de délégations aux adjoints ne sont pas des sanctions administratives, mais dans le cas des délégations communautaires, si celles-ci entraînent par voies de conséquences l’invalidation d’élections démocratiques communautaires, c’est bien d’un « règlement de comptes, d’une vengeance personnelle » qu’il s’agit ! Le maire veut faire payer son échec personnel aux délégués communautaires anduziens dont le seul tort aura été d’être resté fidèles à leurs engagements de campagne.
Pouvons-nous accepter un tel comportement qui bafoue aussi outrageusement la démocratie ? Pouvons-nous laisser agir ainsi un autocrate méprisant envers ses pairs qui l’ont mis en place et parjure envers les électeurs ?
Jusqu’où ira-t-il dans son délire paranoïaque et vengeur ?
Vous qui avez-été élus avec M. Iglésias, ouvrez les yeux !
Vous avez aujourd’hui la preuve que ce monsieur ne vous supportera à ses côtés que si vous le suivez aveuglément et sans broncher !
N’acceptez pas un tel déni de démocratie !
N’ayez aucune crainte, une majorité de citoyens seront derrière vous !
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