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LE COQ ET LES FOURMIS
Un petit coq de village
Ayant été contesté
Décida sans hésiter
De faire un grand ménage.
Les temps d’occire étant finis
Il lui fallut se contenter
De chasser sans excepter
Les coupables de félonie.
Il s’agissait d’anciens amis
Qui l’avaient pris comme roi,
Il fallait maintenant sans effroi
Les traiter comme des fourmis.
Savourant sa vengeance
Il signa de son altière patte
Ce qui briserait par un diktat
Cette mesquine engeance.
O délices d’un suprême pouvoir !
Vapeurs enivrantes de la puissance
Pompes et ors des préséances,
Notre coq se drapait dans sa gloire.
Las, aveuglé par son orgueil
Et n’écoutant que des stupides,
De ses folies fratricides
Il porterait bientôt le deuil.
Les fourmis patiemment
Allaient rassemblant les leurs
Et bientôt viendrait l’heure
De la fin des boniments.
Fureur et mépris ne valent guère
A faire de grands projets,
Un roi contre ses sujets
Ne peut pas gagner la guerre.
La Fontaine du Plan de Brie
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4 commentaires:
bravo pour cette belle fâble
Fable géniale ,
il faudra la chanter tout l'été,
mais attention quand la bise sera venu ,est que tu l'auras ...bien vendue
Au commentateur de 14:18 :
Ce commentaire me laisse perplexe... Il laisse entendre que passer des fables dans le Réboussier pourrait être lucratif ! Il faudrait m'expliquer comment ?
La Fontaine du Plan de Brie
A Monsieur De La Fontaine
du Plan de Brie.
Merci et bravo de mettre votre agilité littéraire au service d'une situation si dommageable pour Anduze...et pour les Anduziens (élus et votants). Cela me permet de sourire un peu, de relativiser (autant que faire se peut..) et d'espérer quelques dénouements positifs si fragiles en l'état actuel des choses.. merci encore et continuez surtout a nous informer "en fables "!!!
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