"Reste une inconnue, le congrès du Parti socialiste, qui aura lieu du 13 au 15 juin. L’actuel premier secrétaire, Olivier Faure, a réussi à bâtir des relations de confiance à l’Assemblée avec ses partenaires de la défunte Nupes. « Si Olivier n’est pas reconduit, ça va être compliqué », s’inquiète Clémentine Autain. « Si c’est Nicolas Mayer-Rossignol qui est désigné, c’est terminé, autant donner les clefs du camion à Raphaël Glucksmann », résume l’un de ses camarades.
C’est pourquoi Olivier Faure porte l’idée d’une plate-forme commune, sans LFI, à ce stade. « Olivier dit une chose simple, c’est que Mélenchon sera coûte que coûte candidat à la présidentielle et il n’attendra personne. Donc, l’objectif, c’est de ramener autour de nous des électeurs insoumis et même des cadres LFI en créant une dynamique », assume l’un des lieutenants du patron du PS. « On a réussi deux fois à créer les conditions de l’union », rappelle fièrement Alexis Corbière. « Les électorats ont fusionné même s’il y a eu de l’irritation, il faut maintenir l’acquis du NFP », martèle l’élu de Seine-Saint-Denis.
Reste que les membres de ce groupe devront d’abord s’affranchir de leurs propres contradictions. En dehors d’Alexis Corbière, de François Ruffin et de Marine Tondelier, les autres ne semblent pas chauds pour s’allier avec LFI pour tenter de remporter l’Élysée en 2027. S’il répète que la gauche « est plus forte ensemble », le député de la Somme a, une fois de plus, crispé ses petits camarades en annonçant dans Libération le 20 mai qu’il voulait une primaire à gauche… pour la gagner.
« Ça a été mal pris, François est souvent maladroit », s’agace l’un d’eux. « Il a voulu dire qu’il ne voulait pas d’une primaire pour se ranger derrière un social mou », démine l’un de ses soutiens. Le député de la Somme, réputé pour faire cavalier seul, avait pourtant donné des gages en acceptant le rassemblement du 2 juillet. Même tentation du côté de Marine Tondelier. « Perdu pour perdu, autant qu’on mette un troisième candidat écologiste entre Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann », mettait en garde la patronne des écolos en conférence de presse le 6 mai. Avant de reconstruire l’union à gauche, les « unionistes » devront la maintenir dans leurs propres rangs."
Municipales : Les Ecologistes revoient leur doctrine Olivier Pérou
La secrétaire nationale d’EELV veut modifier les statuts du parti afin de superviser les alliances à gauche
"C’est une discrète révolution, mais de taille aux Ecologistes. Une furtive remise en cause de la sacro-sainte règle de « subsidiarité », souhaitée par la secrétaire nationale, Marine Tondelier. Fédéraliste revendiqué, le parti laissait jusqu’à présent ses échelons locaux être décisionnaires sur les stratégies d’alliance lors des élections municipales, mais compte bien changer la donne pour le scrutin prévu en 2026. Une main tendue, aussi, à La France insoumise (LFI), qui ne cesse de plaider pour un accord national avec Les Ecologistes, au grand dam des socialistes. Eux espèrent plutôt un accord au cas par cas. Si les Verts acceptaient de soutenir des candidatures « insoumises » dans certaines villes, notamment Montpellier, Toulouse ou encore Roubaix (Nord), le mouvement de Jean-Luc Mélenchon pourrait rendre la pareille en leur laissant la tête de liste dans d’autres municipalités. Une information révélée par le 22 mai et que la direction des Ecologistes s’était empressée de démentir dans un premier temps.
Libération
"La secrétaire nationale écologiste va bien proposer cette révision réglementaire au prochain congrès fédéral, le « parlement du parti », le 15 juin. Dans un document interne consulté par Le Monde, version non définitive de cette refonte, la direction écologiste veut donner à son bureau politique la responsabilité de mener les négociations des alliances dans Un chiffre encore en débat selon plusieurs sources internes : de plus petites villes, de l’ordre de quelque 50 000 habitants, pourraient être concernées aussi. Le Monde « les viles de plus de 10 00 habitants ». Ainsi Marine Tondelier confirme sa volonté d’adapter ce principe de subsidiarité. Tel est le souhait des militants qui l’ont réélue à la tête des Ecologistes le 19 avril, assure-t-elle. Et la même de temporiser toute volonté de favoriser LFI plutôt que le Parti socialiste (PS) : [secrétaire général du PS] [coordinateur national de LFI]. L’écologiste en chef attend la fin du congrès socialiste mi-juin pour convier les stratèges des forces politiques de gauche lors de réunions bilatérales au siège des Verts à ce sujet. Elle explique au Monde : « Il ne faut pas se faire de nœuds au cerveau : les discussions sur les municipales ont toujours existé. Eles ont même déjà commencé au niveau national pour 2026. J’ai eu Piere Jouvet dans mon bureau pendant deux heures il y a peu, et Manuel Bompard»
Préserver les maires sortants
En gardant ainsi la main sur les stratégies d’alliance, la secrétaire nationale veut maintenir le dialogue avec ses homologues de gauche. Une manière de ne fâcher ni les uns ni les autres, notamment les socialistes alors que fleurissent déjà des accords locaux entre écologistes et « insoumis », sans le PS, renchérit M Tondelier, qui sait que le rassemblement de la gauche sera des plus compliqués. « Celles et ceux qui pensent qu’on gagne des élections locales avec une discussion nationale se trompent »,
"Désireuse de préserver les maires sortants, à commencer par les écologistes de Lyon, Tours, Bordeaux ou encore Strasbourg, elle observe non sans agacement des socialistes affirmer leur refus de travailler avec des « insoumis », et inversement. Certains leaders du PS envisagent même de mettre sur orbite des candidatures face à des maires sortants Verts. C’est par exemple le cas dans la capitale alsacienne, où l’ancienne édile socialiste Catherine Trautmann fait planer le doute sur sa candidature avec le camp macroniste et la droite, contre l’actuelle maire écologiste Jeanne Barseghian, élue en 2020. Quant aux « insoumis », eux aussi comptent bien présenter des chefs de file, candidats potentiels, face à des sortants du PS, comme à Montpellier, Lille, Nantes ou Rennes, mais aussi face à des sortants communistes, explique le sénateur écologiste du Rhône Thomas Dossus, chargé des discussions avec les partenaires à gauche. Elu lyonnais, il sait que la situation ne sera pas si aisée non plus dans la capitale des Gaules et ses alentours. Si des « insoumis » et socialistes lyonnais se disent prêts à repartir derrière le maire sortant, Grégory Doucet, la direction de LFI regarde avec appétit les mairies de Vénissieux, l’une des dernières grandes municipalités communistes, et de Vaulx-en-Velin, détenue par la socialiste Hélène Geoffroy. Cette dernière, explique : « On ne veut pas refaire le scénario des sénatoriales de 2023 où, à gauche, un “tout sauf LFI” s’était installé et avait créé du ressentiment », fervente opposante à tout accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon depuis 2022, est pourtant membre de la majorité métropolitaine où figure LFI, expose M. Dossus. Surtout à un peu plus d’un an de la présidentielle. « Il y a des situations complexes, et il faudra cepter que des “insoumis” soient tête de liste, On veut éviter la guere des gauches. »
5 commentaires:
Contradictions et maladresse
"Reste une inconnue, le congrès du Parti socialiste, qui aura lieu du 13 au 15 juin. L’actuel premier secrétaire, Olivier Faure, a réussi à bâtir des relations de confiance à l’Assemblée avec ses partenaires de la défunte Nupes. « Si Olivier n’est pas reconduit, ça va être compliqué », s’inquiète Clémentine Autain. « Si c’est Nicolas Mayer-Rossignol qui est désigné, c’est terminé, autant donner les clefs du camion à Raphaël Glucksmann », résume l’un de ses camarades.
C’est pourquoi Olivier Faure porte l’idée d’une plate-forme commune, sans LFI, à ce stade. « Olivier dit une chose simple, c’est que Mélenchon sera coûte que coûte candidat à la présidentielle et il n’attendra personne. Donc, l’objectif, c’est de ramener autour de nous des électeurs insoumis et même des cadres LFI en créant une dynamique », assume l’un des lieutenants du patron du PS. « On a réussi deux fois à créer les conditions de l’union », rappelle fièrement Alexis Corbière. « Les électorats ont fusionné même s’il y a eu de l’irritation, il faut maintenir l’acquis du NFP », martèle l’élu de Seine-Saint-Denis.
Reste que les membres de ce groupe devront d’abord s’affranchir de leurs propres contradictions. En dehors d’Alexis Corbière, de François Ruffin et de Marine Tondelier, les autres ne semblent pas chauds pour s’allier avec LFI pour tenter de remporter l’Élysée en 2027. S’il répète que la gauche « est plus forte ensemble », le député de la Somme a, une fois de plus, crispé ses petits camarades en annonçant dans Libération le 20 mai qu’il voulait une primaire à gauche… pour la gagner.
« Ça a été mal pris, François est souvent maladroit », s’agace l’un d’eux. « Il a voulu dire qu’il ne voulait pas d’une primaire pour se ranger derrière un social mou », démine l’un de ses soutiens. Le député de la Somme, réputé pour faire cavalier seul, avait pourtant donné des gages en acceptant le rassemblement du 2 juillet. Même tentation du côté de Marine Tondelier. « Perdu pour perdu, autant qu’on mette un troisième candidat écologiste entre Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann », mettait en garde la patronne des écolos en conférence de presse le 6 mai. Avant de reconstruire l’union à gauche, les « unionistes » devront la maintenir dans leurs propres rangs."
https://www.politis.fr/articles/2025/05/politique-gauche-nfp-les-unionistes-cherchent-la-strategie-gagnante-pour-eteindre-la-candidature-melenchon/
Municipales : Les Ecologistes revoient leur doctrine
Olivier Pérou
La secrétaire nationale d’EELV veut modifier les statuts du parti afin de superviser les alliances à gauche
"C’est une discrète révolution, mais de taille aux Ecologistes. Une furtive remise en cause de la sacro-sainte règle de « subsidiarité », souhaitée par la secrétaire nationale, Marine Tondelier. Fédéraliste revendiqué, le parti laissait jusqu’à présent ses échelons locaux être décisionnaires sur les stratégies d’alliance lors des élections municipales, mais compte bien changer la donne pour le scrutin prévu en 2026.
Une main tendue, aussi, à La France insoumise (LFI), qui ne cesse de plaider pour un accord national avec Les Ecologistes, au grand dam des socialistes. Eux espèrent plutôt un accord au cas par cas. Si les Verts acceptaient de soutenir des candidatures « insoumises » dans certaines villes, notamment Montpellier, Toulouse ou encore Roubaix (Nord), le mouvement de Jean-Luc Mélenchon pourrait rendre la pareille en leur laissant la tête de liste dans d’autres municipalités. Une information révélée par le 22 mai et que la direction des Ecologistes s’était empressée de démentir dans un premier temps.
Libération
"La secrétaire nationale écologiste va bien proposer cette révision réglementaire au prochain congrès fédéral, le « parlement du parti », le 15 juin. Dans un document interne consulté par Le Monde, version non définitive de cette refonte, la direction écologiste veut donner à son bureau politique la responsabilité de mener les négociations des alliances dans Un chiffre encore en débat selon plusieurs sources internes : de plus petites villes, de l’ordre de quelque 50 000 habitants, pourraient être concernées aussi.
Le Monde « les viles de plus de 10 00 habitants ».
Ainsi Marine Tondelier confirme sa volonté d’adapter ce principe de subsidiarité. Tel est le souhait des militants qui l’ont réélue à la tête des Ecologistes le 19 avril, assure-t-elle. Et la même de temporiser toute volonté de favoriser LFI plutôt que le Parti socialiste (PS) :
[secrétaire général du PS]
[coordinateur national de LFI]. L’écologiste en chef attend la fin du congrès socialiste mi-juin pour convier les stratèges des forces politiques de gauche lors de réunions bilatérales au siège des Verts à ce sujet.
Elle explique au Monde :
« Il ne faut pas se faire de nœuds au cerveau : les discussions sur les municipales ont toujours existé. Eles ont même déjà commencé au niveau national pour 2026. J’ai eu Piere Jouvet dans mon bureau pendant deux heures il y a peu, et Manuel Bompard»
Préserver les maires sortants
En gardant ainsi la main sur les stratégies d’alliance, la secrétaire nationale veut maintenir le dialogue avec ses homologues de gauche. Une manière de ne fâcher ni les uns ni les autres, notamment les socialistes alors que fleurissent déjà des accords locaux entre écologistes et « insoumis », sans le PS, renchérit M Tondelier, qui sait que le rassemblement de la gauche sera des plus compliqués.
« Celles et ceux qui pensent qu’on gagne des élections locales avec une discussion nationale se trompent »,
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"Désireuse de préserver les maires sortants, à commencer par les écologistes de Lyon, Tours, Bordeaux ou encore Strasbourg, elle observe non sans agacement des socialistes affirmer leur refus de travailler avec des « insoumis »,
et inversement. Certains leaders du PS envisagent même de mettre sur orbite des candidatures face à des maires sortants Verts. C’est par exemple le cas dans la capitale alsacienne, où l’ancienne édile socialiste Catherine Trautmann fait planer le doute sur sa candidature avec le camp macroniste et la droite, contre l’actuelle maire écologiste Jeanne Barseghian, élue en 2020. Quant aux « insoumis », eux aussi comptent bien présenter des chefs de file, candidats potentiels, face à des sortants du PS, comme à Montpellier, Lille, Nantes ou Rennes, mais aussi face à des sortants communistes, explique le sénateur écologiste du Rhône Thomas Dossus, chargé des discussions avec les partenaires à gauche. Elu lyonnais, il sait que la situation ne sera pas si aisée non plus dans la capitale des Gaules et ses alentours. Si des « insoumis » et socialistes lyonnais se disent prêts à repartir derrière le maire sortant, Grégory Doucet, la direction de LFI regarde avec appétit les mairies de Vénissieux, l’une des dernières grandes municipalités communistes, et de Vaulx-en-Velin, détenue par la socialiste Hélène Geoffroy. Cette dernière, explique : « On ne veut pas refaire le scénario des sénatoriales de 2023 où, à gauche, un “tout sauf LFI” s’était installé et avait créé du ressentiment », fervente opposante à tout accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon depuis 2022, est pourtant membre de la majorité métropolitaine où figure LFI, expose M. Dossus. Surtout à un peu plus d’un an de la présidentielle.
« Il y a des situations complexes, et il faudra cepter que des “insoumis” soient tête de liste, On veut éviter la guere des gauches. »
LeMondehttps://journal.lemonde.fr/data/4599/reader/reader.html?t=1748343...
https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/05/27/municipales-eelv-revoit-sa-doctrine-d-investitures-pour-faire-plaisir-a-lfi-sans-facher-le-ps_6608788_823448.html
CAGÉ et PIKETTY PRÉFÈRENT RUFFIN à MÉLENCHON !!
PaduTeam
https://youtu.be/vM1SmvSWsVE?si=9YS2mjmsZ0KDJuBp
Pour voir la dernière vidéo de la chaîne principale : • On COLLECTIVISE les MÉ...
https://www.facebook.com/titou.letitou.31/posts/on-aurait-pu-lappeler-madame-irma-ils-peuvent-toujours-le-d%C3%A9tester-mais-lui-ne-d/2031740250568572/
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