samedi 27 avril 2024

Pour Total c'est la fête, pour les Français, payer les factures d'énergie devient difficile

https://alexispoulin.substack.com/p/pour-total-cest-la-fete-pour-les?publication_id=2360135&utm_campaign=email-post-title&r=1fg69l&utm_medium=email



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Une formation qui passe au second plan

"De son côté, la direction déclare mener "une politique d'apprentissage ambitieuse" et assure que sur l'ensemble du groupe, au siège notamment, 15% des alternants sont embauchés en CDI. Ces derniers sont-ils correctement formés ? Carrefour a créé son propre centre de formation d'apprentis (CFA), qui se présente comme "le premier CFA privé de France". De ce fait, le groupe reçoit des aides publiques en tant qu'employeur, mais aussi comme formateur : à la prime de 6 000 euros touchée pour chaque nouveau contrat d'apprentissage conclu s'ajoute une aide de 5 400 euros pour chaque apprenti formé.

Le CFA de Carrefour ne dispose pas d'un campus dédié ni de salles de classe. La formation se fait directement dans les hypermarchés, avec, en théorie, 406 heures de cours sur l'année. Mais aucun des alternants contactés par "Complément d'enquête" n'a suivi la totalité des enseignements prévus. "Le matin, on faisait des pseudo-exercices, et l'après-midi, en fait, on travaillait. Elle nous mettait dans les rayons frais, parce que c'est ceux qui bougent le plus", raconte une apprentie. Un autre abonde :

"Les jours où la formatrice n'était pas là, il n'y a pas eu de rattrapage. Et sur les 97 heures prévues en e-learning, j'ai dû faire cinq ou six heures. Pareil pour les journées de terrain que je devais faire, j'en ai fait trois sur onze."

Un jeune employé de Carrefour en contrat d'apprentissage
à "Complément d'enquête"

A Marseille, les alternants rencontrés dans un hypermarché des quartiers populaires n'ont pas eu de cours du tout depuis près d'un an, à l'image de Sarah (dont le nom a été modifié), 23 ans, caissière en contrat d'apprentissage depuis un an. Elle fondait pourtant beaucoup d'espoirs sur le diplôme qu'elle devait obtenir à l'issue de la formation. "Ils nous ont menés en bateau pendant un an, estime-t-elle. A chaque fois qu'on demandait, ils nous disaient 'Oui, le mois prochain, le mois prochain'. Après, ils nous ont dit 'Tout le mois de janvier, vous allez passer un mois de formation'. Mais au final, il n'y a rien eu de tout ça."
(…)


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/formation/alternance/ils-nous-ont-menes-en-bateau-complement-d-enquete-se-penche-sur-l-apprentissage-chez-carrefour-ou-des-alternants-sont-traites-comme-des-employes-ordinaires_6505589.html

Anonyme a dit…

Quand les chiens se reniflent le fion...

QUAND JORDAN BARDELLA ESSAIE DE "PÉCHO" LES PATRONS
Le Média



https://youtu.be/NOvgpl_0q2Q?si=FA67Ij1ecoHvtTKF



Le patron du Rassemblement national Jordan Bardella est lancé dans une opération séduction auprès du patronat. Ces dernières semaines il a pu roder son discours pro-business lors de plusieurs auditions devant les organisations patronales, dont le Medef le 18 avril dernier, en tant que tête de liste aux européennes.

De sa capacité à gagner en crédibilité auprès des acteurs économiques dépend aussi la consolidation de sa percée sondagière chez les retraités et les classes supérieures.

Le réflexe de gauche, c’est un peu de se dire le capital est toujours prêt à confier les clés aux forces fascistes. Mais c’est peut-être plus compliqué : le RN a du mal à s’installer chez les représentants patronaux, qui les considèrent comme des gros nuls sur l’économie.

Alors comment le parti s’y prend-il ? Il cherche donc non pas à les convertir, mais au moins à s’attirer leur tolérance, à les neutraliser. Pour “rassurer” le RN passe par de nombreux canaux.

Ce travail commence à porter ses fruits : Chez les patrons, Marine Le Pen n'est plus un repoussoir. Ils envisagent l’arrivée du RN au pouvoir comme une hypothèse à intégrer dans leur calcul économique, non comme une catastrophe nationaliste qu’il faudrait empêcher.