samedi 27 avril 2024

 


5 commentaires:

Anonyme a dit…

SAIX ET LE PARADIGME DE LA BÊTISE...

"Avril 2023. Dans les herbes hautes du champ prêté par un agriculteur local, une équipe de bénévoles des Soulèvements de la Terre accueille les milliers de manifestants venus protester à Saïx (Tarn) contre la construction de l’autoroute A69. Cantine à prix libre, garderie pour les enfants, infirmerie ouverte à toute heure, espace d’écoute psychologique, patrouilles de prévention contre les violences sexistes et sexuelles… Des initiatives multiples et un objectif : prendre soin des militants. Le care, ou l’éthique de la sollicitude, est un concept de philosophie morale inventé dans les années 1980 par la philosophe féministe américaine Carol Gilligan, qui s’est diffusé dans une grande partie des sphères militantes. Pour résumer : prendre soin de l’autre, de soi, de son environnement. Rien de révolutionnaire à première vue, pourtant, l’intérêt grandissant des militants et militantes pour ce concept entraîne, depuis une dizaine d’années, un changement de paradigme dans la lutte environnementale."
(…)


https://www.telerama.fr/debats-reportages/le-care-outil-central-du-nouveau-militantisme-ecologiste-7020211.php

Anonyme a dit…

"A la suite de la révélation par Politis de l'existence d'un rapport sur les derniers chiffres internes sur les comportements des usagers, durant la dernière année de l'existence de Pôle emploi, la presse se fait écho d'une augmentation significative des insultes, agressions et autres incivilités envers les agents de Pôle emploi/France Travail

Difficile de s'en étonner tant est grande la complexité dans le calcul des droits, que même les plus experts des conseillers en charge de la Gestion des Droits ont parfois du mal à expliquer

Difficile de s'en étonner quand on connait l'impact des restrictions successives imposées aux demandeurs d'emploi dans l'accès aux droits

Difficile de s'en étonner quand on constate que l'énergie de l'institution est souvent plus mobilisée pour placer les inscrits dans le dispositif à la mode qu'à rechercher avec eux la solution la plus appropriée à leur profil et à leur projet

Difficile de s'en étonner quand on relève l'objectif affirmé de multiplication des contrôles et on constate que le nombre des radiations administratives n'a jamais aussi été élevé

Difficile de s'en étonner quand on sait que l'accueil est souvent exercé par des agents peu expérimentés, et même parfois par des jeunes en service civique dont la bonne volonté ne peut pas compenser le manque de connaissances d'un système complexe

Difficile de s'en étonner quand on se rappelle qu'en février 2023 Un droit d'alerte au niveau national déclenché par les syndicats SNU et FO de Pôle emploi

Laurent Mérique, président du syndicat Snap, déclare à France Info "Les tensions qui existent notamment par rapport au marché du travail, à la pression qui est mise sur les demandeurs d'emploi qui ne seraient pas suffisamment actifs dans leurs recherches et puis les inquiétudes aussi par rapport aux réformes de l'assurance chômage, passées et annoncées, font qu'effectivement les conditions d'accueil de nos usagers les amènent à être plus agressifs verbalement et physiquement".

Il faut vraiment être la direction de France Travail pour nier, comme la rapporte Le Figaro l’existence «d’une montée de la violence spécifique à France Travail», en banalisant la situation puisque selon elle ces actes se multiplient partout."


http://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2024/04/28/difficile-de-s-etonner-de-l-accroissement-des-tensions-a-pole-emploi-en-2023

Anonyme a dit…

L'ARÈNE ET LES JEUX DE FLÉCHETTES POUR LES MOINS DE 13 ANS À NICE ET À BÉZIERS ??

L’arrêté doit évoquer des risques précis

"D’autres contraintes s’imposent aux édiles dans la mise en place de ces couvre-feux. La loi autorise les maires à exercer un pouvoir de police administrative générale. Dans ce cadre, ils peuvent prendre des mesures préventives sous la forme d’arrêtés « pour protéger l’ordre public, la tranquillité publique, la sécurité publique », détaille Géraldine Chavrier.

Mais pour qu’un couvre-feu soit validé par le juge administratif, il faut que la mesure remplisse certaines conditions. « L’arrêté doit être justifié par des risques particuliers dans des secteurs particuliers. Cela ne peut pas être partout ou pour n’importe quelle raison », précise la juriste.

Robert Ménard le sait bien lui qui a vu un arrêté pris en 2014 à Béziers être annulé par le Conseil d’État, suite une saisine par la Ligue des droits de l’Homme. Motif de l’annulation ? « Les documents produits par la ville de Béziers [n’apportaient] pas d’éléments précis et circonstanciés de nature à étayer l’existence de risques particuliers relatifs aux mineurs de moins de 13 ans dans le centre-ville de Béziers et dans le quartier de la Devèze pour la période visée par l’arrêté », motivait la plus haute juridiction administrative du pays en 2018.

Il faut donc que la collectivité puisse prouver la nécessité du couvre-feu dans les zones concernées. Les mairies de Béziers et Nice seront-elles en mesure de le faire ? C’est toute la question. « On entend des discours un peu idéologiques de dispositif sécuritaire, souligne Géraldine Chavrier. Le maire est là dans l’idée d’assurer la tranquillité, la sécurité. Il peut prendre des décisions sécuritaires lorsqu’il y a de bonnes raisons sur son territoire d’intervenir, mais il ne peut pas le faire de façon abstraite, parce qu’on est en train de discuter de la violence des mineurs. Il ne peut vraiment qu’écouter son territoire et les besoins de celui-ci. »


https://www.huffingtonpost.fr/france/article/un-couvre-feu-pour-les-moins-de-13-ans-a-nice-et-beziers-un-age-qui-ne-doit-rien-au-hasard-clx1_233095.html

Anonyme a dit…

"Paradis fiscal, destruction de la vie marine, Sud spolié... La pêche industrielle, fortement subventionnée, est une catastrophe. Pour Claire Nouvian, inlassable défenseuse des océans, lutter est une « question de justice sociale ».

Claire Nouvian est porte-parole de l’association Bloom, qui lutte contre la surpêche et la protection des océans. Elle a œuvré à interdire le chalutage en eaux profondes en Europe en 2016 et la pêche électrique en 2019."
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Pourquoi, malgré les connaissances actuelles, tout continue-t-il avec une telle inconscience ?

"Je n’ai pas de réponse magique, mais j’imagine qu’il faut puiser dans les évidences. L’évidence, c’est que ce qui se passe dans l’océan ne se voit pas. On tourne le dos à la mer, comme disait Tabarly [un navigateur-marin français (1931-1998)]. On ne réalise pas qu’en permanence, des chalutiers sous-marins sont en marche et que leurs immenses filets de pêche se comportent comme des bulldozers. Le passage des chalutiers, dont les filets lestés ont pour but d’aller racler les fonds, représente 150 fois en superficie ce qu’on déforeste sur Terre chaque année. À l’échelle mondiale, la superficie affectée par les bateaux de pêche, c’est quatre fois celle de l’agriculture. Pourtant, la pêche représente moins de 10 % des protéines animales qui composent notre alimentation.

« Nous commençons à prendre conscience que l’océan est vidé »

L’océan est aussi tellement vaste qu’on peine à imaginer que les humains aient réussi à le transformer. Quand nous avons commencé à sortir des espèces vivantes de l’océan, le volume était si impressionnant qu’il semblait impossible d’en venir à bout. D’une certaine façon, cette idée continue de forger nos mentalités. Depuis quelques années seulement, avec des documentaires, comme Seaspiracy [un documentaire sur les conséquences environnementales de la pêche] et le travail d’ONG, nous commençons à prendre conscience que l’océan est vidé."
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https://reporterre.net/Claire-Nouvian-La-sequestration-du-vivant-par-une-poignee-de-personnes-doit-cesser

Anonyme a dit…

LANCER DE FLÉCHETTES SUR LES MODESTES

"Du «quoi qu’il en coûte» au combien ça coûte. Lancé dans une chasse aux économies budgétaires pour trouver au moins dix milliards d’euros de dépenses publiques à supprimer, le gouvernement semble plus que jamais empêtré dans ses tabous. Dans un contexte de croissance faible, de crise inflationniste persistante et de paupérisation continue du bas de l’échelle sociale, la faucheuse budgétaire risque de s’apparenter encore une fois à un affaiblissement de notre modèle social, au détriment de ceux qui en ont le plus besoin. Il y a là une constante du macronisme, dont l’acte originel fut, on s’en souvient, de supprimer cinq euros sur les APL dès l’été 2017."
(…)


https://www.liberation.fr/politique/quand-le-gouvernement-cherche-des-milliards-ce-sont-toujours-les-plus-modestes-qui-trinquent-20240430_W2VC3D6ITBDKLCYEVLDN7SK7HM/