Invectives échangées entre pro-Israël et pro-Palestine
"Dans ce cortège, auquel participait notamment le député LFI François Ruffin, figuraient aussi des militantes de l'association Nous vivrons, créée après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre pour dénoncer les viols et violences sexuelles commis par les commandos de l'organisation islamiste, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Ces militantes, encadrées par des hommes masqués, étaient nombreuses à porter un jogging maculé de faux sang "en référence à Naama Levy, une des premières femmes que l'on a vues sur les images de l'attaque" du 7 octobre, selon Julie Arfi membre de l'association.
À leurs slogans "Libérez les otages" ont répondu ceux de "Palestine vaincra" lancés par d'autres manifestants. Des invectives ont été échangées entre les deux groupes, elles ont brièvement dégénéré en bousculades et échanges de coups de poing entre membres du service d'ordre pro-Israël et pro-Palestine.
Les forces de l'ordre sont intervenus pour permettre le départ du cortège des militantes de "Nous vivrons".
"Notre place était juste, elle avait été totalement légitimée par les organisatrices, je suis attristée que les femmes juives françaises ne puissent pas au même titre que les autres battre le pavé parisien", déplore Julie Arfi.
À Bordeaux, quelque 2 500 personnes - là aussi, des femmes en majorité - ont battu le pavé en brandissant des pancartes qui proclamaient "Moins de machos, plus de clitos", "Mon chien comprend quand je lui dis NON" ou encore "Cherche zizi pour meilleur salaire".
"Ce qui est chouette avec cette nouvelle génération de jeunes, c'est qu'ils osent, parler, dénoncer, agir. On sent que le vent tourne, qu'il n'y a plus de marche arrière, que les garçons aussi s'impliquent dans ce combat féministe", se réjouit Carole, 35 ans et professeure des écoles, désignant un groupe d'hommes venus manifester.
Plusieurs drapeaux palestiniens flottaient au-dessus de la foule et sur une grande banderole en tête de cortège, l'inscription : "De Gaza à la Gironde, avec ou sans papiers, on fait tourner la société".
Un millier de manifestants se sont retrouvés à Lille, où les locaux du Planning familial ont été tagués vendredi, pour la deuxième fois cette semaine. Le tag "IVG = mort" a été effacé, a constaté l'AFP.
Pauline, 23 ans, étudiante, manifeste "pour les femmes des pays en guerre, Afghanes, Palestiniennes". "On a énormément de privilèges par rapports aux autres sociétés. En théorie on n'est pas trop mal mais nous ne sommes pas égales avec les hommes", dit-elle à l'AFP."
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Invectives échangées entre pro-Israël et pro-Palestine
"Dans ce cortège, auquel participait notamment le député LFI François Ruffin, figuraient aussi des militantes de l'association Nous vivrons, créée après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre pour dénoncer les viols et violences sexuelles commis par les commandos de l'organisation islamiste, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Ces militantes, encadrées par des hommes masqués, étaient nombreuses à porter un jogging maculé de faux sang "en référence à Naama Levy, une des premières femmes que l'on a vues sur les images de l'attaque" du 7 octobre, selon Julie Arfi membre de l'association.
À leurs slogans "Libérez les otages" ont répondu ceux de "Palestine vaincra" lancés par d'autres manifestants. Des invectives ont été échangées entre les deux groupes, elles ont brièvement dégénéré en bousculades et échanges de coups de poing entre membres du service d'ordre pro-Israël et pro-Palestine.
Les forces de l'ordre sont intervenus pour permettre le départ du cortège des militantes de "Nous vivrons".
"Notre place était juste, elle avait été totalement légitimée par les organisatrices, je suis attristée que les femmes juives françaises ne puissent pas au même titre que les autres battre le pavé parisien", déplore Julie Arfi.
À Bordeaux, quelque 2 500 personnes - là aussi, des femmes en majorité - ont battu le pavé en brandissant des pancartes qui proclamaient "Moins de machos, plus de clitos", "Mon chien comprend quand je lui dis NON" ou encore "Cherche zizi pour meilleur salaire".
"Ce qui est chouette avec cette nouvelle génération de jeunes, c'est qu'ils osent, parler, dénoncer, agir. On sent que le vent tourne, qu'il n'y a plus de marche arrière, que les garçons aussi s'impliquent dans ce combat féministe", se réjouit Carole, 35 ans et professeure des écoles, désignant un groupe d'hommes venus manifester.
Plusieurs drapeaux palestiniens flottaient au-dessus de la foule et sur une grande banderole en tête de cortège, l'inscription : "De Gaza à la Gironde, avec ou sans papiers, on fait tourner la société".
Un millier de manifestants se sont retrouvés à Lille, où les locaux du Planning familial ont été tagués vendredi, pour la deuxième fois cette semaine. Le tag "IVG = mort" a été effacé, a constaté l'AFP.
Pauline, 23 ans, étudiante, manifeste "pour les femmes des pays en guerre, Afghanes, Palestiniennes". "On a énormément de privilèges par rapports aux autres sociétés. En théorie on n'est pas trop mal mais nous ne sommes pas égales avec les hommes", dit-elle à l'AFP."
https://www.france24.com/fr/france/20240308-8-mars-%C3%A0-paris-une-marche-pour-les-droits-des-femmes-%C3%A9maill%C3%A9e-de-tensions-li%C3%A9es-au-proche-orient
https://www.marianne.net/societe/medias/cette-ingerence-m-est-insupportable-ces-auteurs-qui-claquent-la-porte-de-fayard-apres-l-eviction-de-saporta
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