MACRON / EXTRÊME DROITE : DU REMPART AU BOULEVARD BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/859eeAO9lBk?si=VNOMV9zZzf6TF84B
Élisabeth Borne, à écrit dans un post publié le 8 octobre dernier : "Nous refusons toute connivence avec les extrêmes. Les deux extrêmes ont cela en commun. Ils soufflent sur les braises de la violence, attisent les peurs et la défiance.
Notre responsabilité, celle du bloc central, c'est de défendre la République, de défendre nos valeurs." Elle balance ça comme ça en passant, entre deux tweets traitant de son activité ministérielle, et du coup on ne fait pas vraiment attention. On a tort.
Car ce message s'inscrit dans l'interminable entreprise de réécriture de la réalité, à laquelle les macronistes s'adonnent de façon toujours plus décomplexée. Lorsque la première ministre proclame que sa majorité refuse toute connivence avec les extrêmes, elle se moque de nous, assez ouvertement.
Car depuis la réélection d'Emmanuel Macron en 2022 et depuis la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon, la droite macroniste fait au contraire preuve d'une connivence régulière avec l'extrême droite.
Cela apparaît d'ailleurs très clairement dans le choix des mots de la première ministre, puisqu'elle use encore une fois d'une expression qu'elle n'a cessé d'utiliser depuis sa prise de fonction et qui constitue par elle-même un formidable cadeau fait à l'extrême droite.
Les extrêmes. Par l'emploi de cette formule, Elisabeth Borne, une fois de plus, met dans le même sac la gauche parlementaire, réunie autour de la France Insoumise au sein de la nouvelle Union populaire écologique et sociale, et l'extrême droite, représentée au Parlement par le Rassemblement national. "Nous avons face à nous une confusion inédite aux extrêmes. Face aux extrêmes, nous ne cèderons rien, ni d'un côté, ni de l'autre." Elle suggère ainsi, comme elle n'a cessé de le faire depuis plus d'un an, que la gauche parlementaire serait une extrême gauche. Mais c'est toujours aussi faux."
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sébastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Journaliste : Sébastien Fontenelle Recherche : Veronica Gennari Montage : Émilie Fortun Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert
2 commentaires:
Il est en roue libre...
Il y va à la corde à rappels pour doubler Marine sur son extrême droite !
La connivence des extrêmes...
MACRON / EXTRÊME DROITE : DU REMPART AU BOULEVARD
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/859eeAO9lBk?si=VNOMV9zZzf6TF84B
Élisabeth Borne, à écrit dans un post publié le 8 octobre dernier : "Nous refusons toute connivence avec les extrêmes. Les deux extrêmes ont cela en commun. Ils soufflent sur les braises de la violence, attisent les peurs et la défiance.
Notre responsabilité, celle du bloc central, c'est de défendre la République, de défendre nos valeurs."
Elle balance ça comme ça en passant, entre deux tweets traitant de son activité ministérielle, et du coup on ne fait pas vraiment attention.
On a tort.
Car ce message s'inscrit dans l'interminable entreprise de réécriture de la réalité, à laquelle les macronistes s'adonnent de façon toujours plus décomplexée. Lorsque la première ministre proclame que sa majorité refuse toute connivence avec les extrêmes, elle se moque de nous, assez ouvertement.
Car depuis la réélection d'Emmanuel Macron en 2022 et depuis la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon, la droite macroniste fait au contraire preuve d'une connivence régulière avec l'extrême droite.
Cela apparaît d'ailleurs très clairement dans le choix des mots de la première ministre, puisqu'elle use encore une fois d'une expression qu'elle n'a cessé d'utiliser depuis sa prise de fonction et qui constitue par elle-même un formidable cadeau fait à l'extrême droite.
Les extrêmes. Par l'emploi de cette formule, Elisabeth Borne, une fois de plus, met dans le même sac la gauche parlementaire, réunie autour de la France Insoumise au sein de la nouvelle Union populaire écologique et sociale,
et l'extrême droite, représentée au Parlement par le Rassemblement national.
"Nous avons face à nous une confusion inédite aux extrêmes. Face aux extrêmes, nous ne cèderons rien, ni d'un côté, ni de l'autre." Elle suggère ainsi, comme elle n'a cessé de le faire depuis plus d'un an, que la gauche parlementaire serait une extrême gauche. Mais c'est toujours aussi faux."
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sébastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Journaliste : Sébastien Fontenelle
Recherche : Veronica Gennari
Montage : Émilie Fortun
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
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