BORNE / MACRON : MERCI POUR CE PUR MOMENT DE PROPAGANDE BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/YSxHwh_Zd5o
« Le Journal du dimanche a publié, le 13 mai, un long entretien avec Élisabeth Borne dont les propos ont été recueillis par deux journalistes de cet hebdomadaire du groupe Bolloré. C’est une interview édifiante – où la cheffe du gouvernement peut très tranquillement imposer sa vérité face à des interlocuteurs qui s’abstiennent soigneusement de la confronter à ses altérations de la réalité, ou à ses hypocrisies.
Le 14 mai – le jour même, donc, où sa Première ministre répondait aux questions du Journal du dimanche -, Emmanuel Macron accordait quant à lui une interview à L’Opinion, quotidien ultralibéral. Dans le cours de cet entretien, il a notamment fait cette bouleversante déclaration - ouvrez les guillemets : « Tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l’arrivée des extrêmes. Parce que le déni de réalité, c’est le carburant des extrêmes. » Emmanuel Macron a raison : ce qu’il a dit là est tout à fait vrai.
Espérons cependant qu’il ne tombera jamais sur l’interview où Élisabeth Borne explique au Journal du dimanche que sa réforme était l’unique moyen d’assurer le financement de notre système de retraite, ou qu’elle n’a aucune complaisance pour l’extrême droite mais qu’elle la trouve tout de même moins dissipée que La France insoumise – car si le chef de l’État découvrait que sa Première ministre est une virtuose du déni de la réalité, et qu’elle prépare donc activement l’arrivée des extrêmes : cela risquerait de lui faire un choc. »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, a retrouver tous les jeudis !
Journaliste : Sébastien Fontenelle Montage : Ameyes Aït-Oufella Réalisation : Veronica Gennari, Mathias Enthoven Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Production : Sophie Romillat Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert
RETRAITES : LES SCANDALEUSES MAGOUILLES DE LA MACRONIE À L'ASSEMBLÉE Le Média
https://youtu.be/mK1YNFY6XQ8
Le groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et territoires) avance une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites. Son examen est prévu pour le 8 juin, lors de la niche parlementaire du groupe. Non seulement elle menace la communication des “cent jours d’action et d’apaisement”, mais elle pourrait aussi provoquer un séisme politique si elle était adoptée par l’Assemblée.
Le parcours législatif de cette proposition n’a aucune chance d’aboutir (notamment parce que le Sénat la rejettera), mais son adoption par l’Assemblée nationale constitue un danger politique.
Les macronistes pourraient réellement perdre le vote à l’Assemblée. Alors ils ont passé ces derniers jours à chercher à torpiller cette proposition de loi, en menant une sorte d’obstruction juridique afin de la déclarer financièrement irrecevable.
On assisterait alors à un approfondissement de la crise démocratique: soit parce que le camp présidentiel empêchera le scrutin de se tenir, soit parce que la seule fois où l’Assemblée qui représente le peuple aura pu voter sur la réforme des retraites - et se sera prononcée contre - le président, aidé par le Sénat, n’en tiendrait pas compte.
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BORNE / MACRON : MERCI POUR CE PUR MOMENT DE PROPAGANDE
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/YSxHwh_Zd5o
« Le Journal du dimanche a publié, le 13 mai, un long entretien avec Élisabeth Borne dont les propos ont été recueillis par deux journalistes de cet hebdomadaire du groupe Bolloré.
C’est une interview édifiante – où la cheffe du gouvernement peut très tranquillement imposer sa vérité face à des interlocuteurs qui s’abstiennent soigneusement de la confronter à ses altérations de la réalité, ou à ses hypocrisies.
Le 14 mai – le jour même, donc, où sa Première ministre répondait aux questions du Journal du dimanche -, Emmanuel Macron accordait quant à lui une interview à L’Opinion, quotidien ultralibéral.
Dans le cours de cet entretien, il a notamment fait cette bouleversante déclaration - ouvrez les guillemets : « Tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l’arrivée des extrêmes. Parce que le déni de réalité, c’est le carburant des extrêmes. »
Emmanuel Macron a raison : ce qu’il a dit là est tout à fait vrai.
Espérons cependant qu’il ne tombera jamais sur l’interview où Élisabeth Borne explique au Journal du dimanche que sa réforme était l’unique moyen d’assurer le financement de notre système de retraite, ou qu’elle n’a aucune complaisance pour l’extrême droite mais qu’elle la trouve tout de même moins dissipée que La France insoumise – car si le chef de l’État découvrait que sa Première ministre est une virtuose du déni de la réalité, et qu’elle prépare donc activement l’arrivée des extrêmes : cela risquerait de lui faire un choc. »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, a retrouver tous les jeudis !
Journaliste : Sébastien Fontenelle
Montage : Ameyes Aït-Oufella
Réalisation : Veronica Gennari, Mathias Enthoven
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
RETRAITES : LES SCANDALEUSES MAGOUILLES DE LA MACRONIE À L'ASSEMBLÉE
Le Média
https://youtu.be/mK1YNFY6XQ8
Le groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et territoires) avance une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites. Son examen est prévu pour le 8 juin, lors de la niche parlementaire du groupe.
Non seulement elle menace la communication des “cent jours d’action et d’apaisement”, mais elle pourrait aussi provoquer un séisme politique si elle était adoptée par l’Assemblée.
Le parcours législatif de cette proposition n’a aucune chance d’aboutir (notamment parce que le Sénat la rejettera), mais son adoption par l’Assemblée nationale constitue un danger politique.
Les macronistes pourraient réellement perdre le vote à l’Assemblée. Alors ils ont passé ces derniers jours à chercher à torpiller cette proposition de loi, en menant une sorte d’obstruction juridique afin de la déclarer financièrement irrecevable.
On assisterait alors à un approfondissement de la crise démocratique: soit parce que le camp présidentiel empêchera le scrutin de se tenir, soit parce que la seule fois où l’Assemblée qui représente le peuple aura pu voter sur la réforme des retraites - et se sera prononcée contre - le président, aidé par le Sénat, n’en tiendrait pas compte.
https://www.liberation.fr/politique/macron-et-darmanin-questionnent-le-macronisme-de-braun-pivet-20230524_SLAJYFPGJVEW3BLF72ZUZLBYI4/
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