À mettre en relief le "GRAND N'IMPORTE QUOI" (selon ses propres termes) de Barbara Pompili à la matinale de France Inter... Ni Demorand ni Salamé ni les auditeurs n'ont obtenu de véritables objectifs de la ministre de la Transition écologique. Si ce n'est un maelstrom de mesures de "petits bras" entre 'passoires thermiques', interdiction de publicité pour des 'produits polluants' a l'horizon 2023 ou un parc élargi pour les utilisateurs de moyens de locomotion tel que les vélos... Un ripolinage en règle pour celle qui vient de l'écologie politique. Après avoir servi Hollande, la voilà recasée chez Macron... Le discours est calibré, la finalité est insondable !
En écho au "Make Our Planet Great Again" claironné depuis les hautes sphères...
#Total #Grandpuits #Grève
PLAN SOCIAL ET GREENWASHING : LES MAGOUILLES DE TOTAL À GRANDPUITS Le Média
https://youtu.be/eEHD1EIoE74
Ils sont en grève depuis plus d’un mois. Les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits, en lutte contre leur employeur qui compte supprimer 700 emplois sur le site.
Pour Total, il s’agit d’amorcer un tournant écologique dans la production du groupe. Mais pour les employés, cette volonté de tournant écologique cache en réalité un plan social pur et dur.
Ces derniers dénoncent le greenwashing de Total, qui profiterait de la situation pour réduire sa masse salariale. Ils accusent l’entreprise de vouloir poursuivre ses investissements “carbonés” dans des pays dont les standards environnementaux et sociaux sont plus bas. Pour mener à bien ce plan social, l’entreprise compte selon eux passer par des licenciements chez les sous-traitants, des retraites anticipées et des mutations internes. Une politique antisociale bien loin des vertus écologistes dont Total se targue officiellement.
Pour en parler, nous recevons en direct Adrien Cornet, salarié à Grandpuits et délégué syndical CGT. Il sera accompagné d’Elsa Faucillon, députée PCF, et Anasse Kazib, militant au NPA, soutien actif de cette grève.
En Haute-Loire, la « route de Laurent Wauquiez » détruit nature et agriculture
Dans son ancien fief de Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a relancé un projet de nationale à deux fois deux voies. Dix petits kilomètres, qui vont détruire 140 hectares d’espaces naturels et agricoles. Alors que les défrichements ont commencé, l’opposition s’organise. .../...
« La chaîne de conséquences est monstrueuse, je préférerais ne pas en avoir conscience »
« Les températures étaient négatives, ça ne dégelait pas de la journée », note Francis Collet, professeur et adhérent de l’association. Les abatteuses et broyeuses se sont installées juste derrière chez lui, attaquant un coteau boisé de jeunes sureaux, érables, hêtres et genêts. « C’était un lieu impeccable pour les bestioles. C’était écrit dans l’arrêté, cela n’aurait pas dû être déboisé à cette époque de l’année. C’est exposé plein sud, les amphibiens viennent s’y mettre à l’abri du gel, l’hiver, dans des petites galeries », explique-t-il, mimant de ses mains les petites bêtes. Mais il ne reste plus rien de leur refuge. Les arbres ont été coupés, le sol et les résidus de bois broyés. De gigantesques pneus ont marqué le sol humide. « Tout a été compacté. Au printemps, on ne va pas voir beaucoup de reptiles ou d’amphibiens sortir », commente Francis.
Cartes et recommandations de l’arrêté préfectoral à la main, le bénévole suit de près les travaux, et consigne dans des rapports documentés toutes les entorses à l’arrêté. Il nous emmène près du Pertuis, sur la zone du futur échangeur. Là, prairies humides, haies de grands arbres et bosquets ont laissé place à une étendue de boue sillonnée par les pneus des engins et des troncs empilés en bord de route. Une abatteuse est en train de mettre à bas un massif de bouleaux, qu’elle couche comme des allumettes. « Il y a des zones où l’abattage n’aurait pas dû être fait, remarque Francis Collet. Cette zone humide régulait très bien le débit du Truisson, le cours d’eau. Il y reste encore des écrevisses à pattes blanches (devenues très rares). La chaîne de conséquences est monstrueuse, je préférerais ne pas en avoir conscience. »
FNE a déposé une plainte pour non-respect des mesures de l’arrêté et attend encore un retour. Interrogée à ce sujet, la préfecture a répondu que « les services de l’État ne souhaitent pas faire de commentaires ». En tout, malgré les précautions qu’il préconise, l’arrêté préfectoral autorise la destruction ou l’atteinte à l’habitat de plus d’une centaine d’espèces protégées. Dont trois espèces végétales, 51 espèces d’oiseaux (comme le milan royal et la pie-grièche) et 13 espèces de mammifères (la loutre notamment). Quasiment 20 hectares de zones humides, très riches en espèces rares, vont être asséchés.
Le Conseil national de protection de la nature a d’ailleurs émis un avis défavorable, demandant des mesures de compensation plus sérieuses. Ainsi, pour, en quelque sorte, réparer les destructions, près de 150 hectares doivent être réaménagés ailleurs en zones favorables à la biodiversité. « Mais il leur manque encore beaucoup de surface. Trouver 150 hectares de forêts, prairies ou zones humides en Haute-Loire, c’est énorme », relève Morgane Rose, de FNE Haute-Loire. De son côté, l’Autorité environnementale a relevé de sérieux manques au projet, soulignant qu’il ne répond pas aux objectifs nationaux de « zéro artificialisation nette » et d’« absence de perte nette de biodiversité», et ne fait pas non plus de bilan carbone.
Autant de questionnements balayés par l’enquête publique, puis le préfet, qui dans son arrêté délivrant l’autorisation environnementale considère que les « mesures d’évitement, de réduction et de compensation» suffiront à limiter les conséquences environnementales." .../...
3 commentaires:
À mettre en relief le "GRAND N'IMPORTE QUOI" (selon ses propres termes) de Barbara Pompili à la matinale de France Inter...
Ni Demorand ni Salamé ni les auditeurs n'ont obtenu de véritables objectifs de la ministre de la Transition écologique. Si ce n'est un maelstrom de mesures de "petits bras" entre 'passoires thermiques', interdiction de publicité pour des 'produits polluants' a l'horizon 2023 ou un parc élargi pour les utilisateurs de moyens de locomotion tel que les vélos...
Un ripolinage en règle pour celle qui vient de l'écologie politique. Après avoir servi Hollande, la voilà recasée chez Macron...
Le discours est calibré, la finalité est insondable !
En écho au "Make Our Planet Great Again" claironné depuis les hautes sphères...
#Total #Grandpuits #Grève
PLAN SOCIAL ET GREENWASHING : LES MAGOUILLES DE TOTAL À GRANDPUITS
Le Média
https://youtu.be/eEHD1EIoE74
Ils sont en grève depuis plus d’un mois. Les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits, en lutte contre leur employeur qui compte supprimer 700 emplois sur le site.
Pour Total, il s’agit d’amorcer un tournant écologique dans la production du groupe.
Mais pour les employés, cette volonté de tournant écologique cache en réalité un plan social pur et dur.
Ces derniers dénoncent le greenwashing de Total, qui profiterait de la situation pour réduire sa masse salariale. Ils accusent l’entreprise de vouloir poursuivre ses investissements “carbonés” dans des pays dont les standards environnementaux et sociaux sont plus bas. Pour mener à bien ce plan social, l’entreprise compte selon eux passer par des licenciements chez les sous-traitants, des retraites anticipées et des mutations internes. Une politique antisociale bien loin des vertus écologistes dont Total se targue officiellement.
Pour en parler, nous recevons en direct Adrien Cornet, salarié à Grandpuits et délégué syndical CGT. Il sera accompagné d’Elsa Faucillon, députée PCF, et Anasse Kazib, militant au NPA, soutien actif de cette grève.
En Haute-Loire, la « route de Laurent Wauquiez » détruit nature et agriculture
Dans son ancien fief de Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a relancé un projet de nationale à deux fois deux voies. Dix petits kilomètres, qui vont détruire 140 hectares d’espaces naturels et agricoles. Alors que les défrichements ont commencé, l’opposition s’organise.
.../...
« La chaîne de conséquences est monstrueuse, je préférerais ne pas en avoir conscience »
« Les températures étaient négatives, ça ne dégelait pas de la journée », note Francis Collet, professeur et adhérent de l’association. Les abatteuses et broyeuses se sont installées juste derrière chez lui, attaquant un coteau boisé de jeunes sureaux, érables, hêtres et genêts. « C’était un lieu impeccable pour les bestioles. C’était écrit dans l’arrêté, cela n’aurait pas dû être déboisé à cette époque de l’année. C’est exposé plein sud, les amphibiens viennent s’y mettre à l’abri du gel, l’hiver, dans des petites galeries », explique-t-il, mimant de ses mains les petites bêtes. Mais il ne reste plus rien de leur refuge. Les arbres ont été coupés, le sol et les résidus de bois broyés. De gigantesques pneus ont marqué le sol humide. « Tout a été compacté. Au printemps, on ne va pas voir beaucoup de reptiles ou d’amphibiens sortir », commente Francis.
Cartes et recommandations de l’arrêté préfectoral à la main, le bénévole suit de près les travaux, et consigne dans des rapports documentés toutes les entorses à l’arrêté. Il nous emmène près du Pertuis, sur la zone du futur échangeur. Là, prairies humides, haies de grands arbres et bosquets ont laissé place à une étendue de boue sillonnée par les pneus des engins et des troncs empilés en bord de route. Une abatteuse est en train de mettre à bas un massif de bouleaux, qu’elle couche comme des allumettes. « Il y a des zones où l’abattage n’aurait pas dû être fait, remarque Francis Collet. Cette zone humide régulait très bien le débit du Truisson, le cours d’eau. Il y reste encore des écrevisses à pattes blanches (devenues très rares). La chaîne de conséquences est monstrueuse, je préférerais ne pas en avoir conscience. »
FNE a déposé une plainte pour non-respect des mesures de l’arrêté et attend encore un retour. Interrogée à ce sujet, la préfecture a répondu que « les services de l’État ne souhaitent pas faire de commentaires ». En tout, malgré les précautions qu’il préconise, l’arrêté préfectoral autorise la destruction ou l’atteinte à l’habitat de plus d’une centaine d’espèces protégées. Dont trois espèces végétales, 51 espèces d’oiseaux (comme le milan royal et la pie-grièche) et 13 espèces de mammifères (la loutre notamment). Quasiment 20 hectares de zones humides, très riches en espèces rares, vont être asséchés.
Le Conseil national de protection de la nature a d’ailleurs émis un avis défavorable, demandant des mesures de compensation plus sérieuses. Ainsi, pour, en quelque sorte, réparer les destructions, près de 150 hectares doivent être réaménagés ailleurs en zones favorables à la biodiversité. « Mais il leur manque encore beaucoup de surface. Trouver 150 hectares de forêts, prairies ou zones humides en Haute-Loire, c’est énorme », relève Morgane Rose, de FNE Haute-Loire. De son côté, l’Autorité environnementale a relevé de sérieux manques au projet, soulignant qu’il ne répond pas aux objectifs nationaux de « zéro artificialisation nette » et d’« absence de perte nette de biodiversité», et ne fait pas non plus de bilan carbone.
Autant de questionnements balayés par l’enquête publique, puis le préfet, qui dans son arrêté délivrant l’autorisation environnementale considère que les « mesures d’évitement, de réduction et de compensation» suffiront à limiter les conséquences environnementales."
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https://reporterre.net/En-Haute-Loire-la-route-de-Laurent-Wauquiez-detruit-nature-et-agriculture
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