De plus en plus de cours d’eau s’assèchent en France
"Chaque été, le niveau des petits cours d’eau baisse, parfois jusqu’à leur assèchement complet. Pour mieux comprendre et anticiper ce phénomène, un Observatoire national des étiages (Onde) a été mis en place en 2012. L’Office français de la biodiversité (OFB) a mis en ligne, mi-juillet, un bilan des huit dernières années.
Et ce bilan n’est pas rose : le nombre de cours d’eau en assec ou non visibles (car le débit d’eau est trop faible) est en hausse entre 2012 et 2019.
Les années les plus impactées dans l’ensemble sont par ordre croissant : 2012, 2017 et 2019. Le taux d’observation des rivières en écoulement non visible ou en assec a été le plus élevé en 2019, avec un maximum dans le bassin Rhin-Meuse (28,9 %), soit plus d’une observation sur quatre. »
Durant les années les plus sèches (2012, 2017, 2019) le pourtour méditerranéen, les pays de la Loire, le Centre et la Bourgogne comptent la plus grande part de cours d’eau en assec. D’autres secteurs peuvent néanmoins être touchés, tels que le Morbihan en 2013, le quart nord-est en 2015, l’ouest du pays en 2016, ou encore la moitié nord en 2018.
Plus un cours d’eau est en étiage intense et long, moins il est en mesure de remplir les fonctions d’épuration naturelle de l’eau, de recharge des nappes phréatiques et d’approvisionnement en eau douce. L’assèchement d’un cours d’eau peut entraîner la mort des espèces aquatiques peu mobiles, par exemple les alevins de poissons ou certains batraciens, mais aussi une disparition d’espèces autochtones au profit d’espèces envahissantes plus résistantes."
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De plus en plus de cours d’eau s’assèchent en France
"Chaque été, le niveau des petits cours d’eau baisse, parfois jusqu’à leur assèchement complet. Pour mieux comprendre et anticiper ce phénomène, un Observatoire national des étiages (Onde) a été mis en place en 2012. L’Office français de la biodiversité (OFB) a mis en ligne, mi-juillet, un bilan des huit dernières années.
Et ce bilan n’est pas rose : le nombre de cours d’eau en assec ou non visibles (car le débit d’eau est trop faible) est en hausse entre 2012 et 2019.
Les années les plus impactées dans l’ensemble sont par ordre croissant : 2012, 2017 et 2019. Le taux d’observation des rivières en écoulement non visible ou en assec a été le plus élevé en 2019, avec un maximum dans le bassin Rhin-Meuse (28,9 %), soit plus d’une observation sur quatre. »
Durant les années les plus sèches (2012, 2017, 2019) le pourtour méditerranéen, les pays de la Loire, le Centre et la Bourgogne comptent la plus grande part de cours d’eau en assec. D’autres secteurs peuvent néanmoins être touchés, tels que le Morbihan en 2013, le quart nord-est en 2015, l’ouest du pays en 2016, ou encore la moitié nord en 2018.
Entre 2012 et 2019, le nombre de cours d’eau en assec a augmenté. © Datawiz/OFB
Au cours de l’été, de nombreux petits cours d’eau de France métropolitaine voient leur débit baisser : un débit exceptionnellement faible est nommé étiage. La hauteur d’eau diminue, la température de l’eau augmente, sa qualité se dégrade et la vie qu’elle abrite est modifiée. L’écoulement du cours d’eau peut même être interrompu. Les étiages, d’origine naturelle, sont souvent amplifiés par les activités humaines, telles que l’irrigation ou l’alimentation en eau potable.
Plus un cours d’eau est en étiage intense et long, moins il est en mesure de remplir les fonctions d’épuration naturelle de l’eau, de recharge des nappes phréatiques et d’approvisionnement en eau douce. L’assèchement d’un cours d’eau peut entraîner la mort des espèces aquatiques peu mobiles, par exemple les alevins de poissons ou certains batraciens, mais aussi une disparition d’espèces autochtones au profit d’espèces envahissantes plus résistantes."
Source et images : OFB.
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