mercredi 13 mars 2019

Confortement en urgence de la digue d’ Anduze



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CONFORTEMENT EN URGENCE DE LA DIGUE D’ANDUZE 

Résumé non technique : 

La digue d’Anduze est un ouvrage de protection de la ville éponyme. Elle a été construite à la fin du 18ème siècle suite à la crue du cours d’eau « le Gardon » de 1758. C’est un ouvrage de 700 mètres de long d’une hauteur variant entre 7 et 10 mètres selon les sections. Sur ¾ de sa longueur, la digue supporte également la route départementale N°907. En 2015, suite à l’apparition de désordres sur le mur en maçonneries de la digue, le Conseil départemental a entrepris des travaux de réparation de la chaussée dégradée (pose d’un dispositif d’étanchéité pour éviter à l’eau de s’infiltrer et d’emporter les matériaux de la digue) et le confortement du mur de soutènement (mise en place de tirants et de croix de Saint-André dans le corps de la digue). Depuis, le Département a mis en place une surveillance renforcée de l’ouvrage et déclenché les procédures nécessaires aux travaux de confortement de l’ouvrage. Fin décembre 2018, dans le cadre des relevés périodiques des déformations, des phénomènes anormaux ont été constatés sur une centaine de mètres de la digue. Ces mouvements du mur et la fissuration de la chaussée ont conduit le Département à mettre en œuvre des mesures conservatoires autour de 3 actions principales :  1) Restriction des circulations publiques dans le périmètre de l’ouvrage (interdiction des piétons et poids lourds, maintien de la circulation des véhicules légers sur une seule voie) 2) Placement de l’ouvrage sous surveillance continue (appareillage automatique et visites de contrôle) et mise en place des procédures de déclenchement de l’alerte (fermeture de toutes les circulations, activation du plan communal de sauvegarde). 3) une procédure d’urgence impérieuse est déclenchée pour étudier et réaliser le confortement de la partie de digue défaillante.

Cette intervention d’urgence, sur une centaine de mètres, est estimée à 1,1M€ HT (financements publics Etat/Région/Département/EPTB Gardons). Elle nécessite des études complexes liées aux normes constructives pour ces ouvrages de protection des populations. Depuis le début de l’année, des ingénieurs spécialisés calculent et modélisent le confortement. Ces études vont s’achever au 15 mars et les travaux d’urgence vont s’enchaîner sans autre délai. Une première phase de travaux jusqu’à fin avril va consister à placer des tirants ancrés dans le substratum rocheux pour bloquer l'évolution des désordres. Une seconde phase, jusqu’en juin, permettra de construire un nouveau mur pour conforter définitivement le linéaire menaçant.

A l'issue de ces travaux d'urgence, les études techniques et règlementaires du confortement total des 650 mètres de la digue vont être poursuivies pour assurer une remise aux normes de l’ensemble de l’ouvrage.

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