mercredi 13 mars 2019

Interpellé de façon préventive au moment des manifestations de Gilets jaunes, sans y avoir participé


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT" :

«Interpellé de façon préventive au moment des manifestations de Gilets jaunes, sans y avoir participé, Arthur et son ami Théo ont été poursuivis pour « groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations ». Relaxé au terme du procès, Arthur témoigne pour France 3 Bretagne.»

https://www.breizh-info.com/2019/03/12/114164/gilets-jaunes-arthur-interpelle-et-juge-sans-avoir-manifeste-video



3 commentaires:

Anonyme a dit…

.../...
«On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire « continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être ». Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.»
Didier Maistro.


https://putsch.media/20181218/tribunes/la-culture-du-debat/didier-maisto-je-suis-vulgaire-comme-un-gilet-jaune/

Anonyme a dit…

« C’était des violences sans sommation »

Auteur de la vidéo polémique, celui qui préfère se faire appeler « La Licorne » ne voit pas du tout les choses de la même façon. « Une fois la manif terminée, les manifestants se sont retrouvés sur la Grand Place. Ils ont alors décidé d’aller défiler dans les rues du Vieux-Lille. C’est interdit, mais leur but c’était de pouvoir manifester là où ils le souhaitent. Certains avaient le visage masqué, d’autres non. On a vu les forces de l’ordre débarquer d’un coup d’un seul. Je n’avais pas encore vu ça. Tout le monde s’est mis à courir pour sauver sa peau et le matraquage commence. Ce qui m’a le plus choqué, c’est qu’on chope le premier qui passe. C’était des violences sans sommation », assure le reporter indépendant qui couvre chaque manif des « gilets jaunes ». (...)


https://www.20minutes.fr/lille/2471695-20190313-video-gilets-jaunes-images-interpellation-musclee-lille-suscite-emoi-chez-manifestants

Anonyme a dit…

Allo Beauvau ? C'est pour un autre signalement!

«Je restais sans bouger et je cherchais un ami à moi lorsqu’un CRS a dit : "Bah tiens, toi tu vas venir avec nous." Ils étaient cinq, tous la matraque à la main. Je lui ai répondu que non, je n’ai rien fait. J’ai reculé, je me suis retourné et j’ai vu cinq autres CRS. J’étais alors encerclé et par peur de me faire frapper, j’ai sauté sans réfléchir. Déjà dans l’eau, à un moment j’ai paniqué. J’ai cru que j’allais me noyer. Une fois sorti de l’eau. Ils m’ont plaqué au sol et m’ont emmené avec eux. Ils m’ont mis par terre et beaucoup de CRS m’insultaient. Ils disaient "ça aurait été drôle que tu te noies" ou "bah alors t’as froid ?" en rigolant. Ensuite les pompiers sont arrivés. Ils m’ont emmené à l’hôpital. Une fois arrivé là-bas, j’ai remis mes affaires mouillées et j’ai pris la fuite avant que les gendarmes ne reviennent.» Le jeune homme ajoute que son expérience et la violence des policiers, l’ont convaincu de participer à la prochaine manifestation à Quimper.

Joint par CheckNews, Jérôme, référent communication des gilets jaunes de Quimper estime que la cascade risquée du jeune homme était justifiée par la violence des gendarmes ce jour-là : «Quand on voit le matraquage de gilets jaunes, comme dans la vidéo sur le pont, on comprend que le jeune ait préféré sauter dans l’eau que d’être matraqué par une charge de gendarmes.»

Cordialement,

Jacques Pezet


https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/13/gilets-jaunes-un-homme-saute-dans-l-eau-pour-fuir-les-gendarmes-avant-d-etre-recupere-par-l-un-d-eux_1714333