mercredi 13 mars 2019

beaucoup de CRS m’insultaient. Ils disaient "ça aurait été drôle que tu te noies"



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Interpellé de façon préventive au moment des manif..." :

Allo Beauvau ? C'est pour un autre signalement!

«Je restais sans bouger et je cherchais un ami à moi lorsqu'un CRS a dit : "Bah tiens, toi tu vas venir avec nous." Ils étaient cinq, tous la matraque à la main. Je lui ai répondu que non, je n'ai rien fait. J'ai reculé, je me suis retourné et j'ai vu cinq autres CRS. J'étais alors encerclé et par peur de me faire frapper, j'ai sauté sans réfléchir. Déjà dans l'eau, à un moment j'ai paniqué. J'ai cru que j'allais me noyer. Une fois sorti de l'eau. Ils m'ont plaqué au sol et m'ont emmené avec eux. Ils m'ont mis par terre et beaucoup de CRS m'insultaient. Ils disaient "ça aurait été drôle que tu te noies" ou "bah alors t'as froid ?" en rigolant. Ensuite les pompiers sont arrivés. Ils m'ont emmené à l'hôpital. Une fois arrivé là-bas, j'ai remis mes affaires mouillées et j'ai pris la fuite avant que les gendarmes ne reviennent.» Le jeune homme ajoute que son expérience et la violence des policiers, l'ont convaincu de participer à la prochaine manifestation à Quimper.

Joint par CheckNews, Jérôme, référent communication des gilets jaunes de Quimper estime que la cascade risquée du jeune homme était justifiée par la violence des gendarmes ce jour-là : «Quand on voit le matraquage de gilets jaunes, comme dans la vidéo sur le pont, on comprend que le jeune ait préféré sauter dans l'eau que d'être matraqué par une charge de gendarmes.» 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Évoquant les heurts qui émaillent presque chaque manifestation des Gilets jaunes, Christophe Castaner n'y est pas allé de main morte.

«Ce ne sont pas des Gilets jaunes, ce sont des brutes, des casseurs, déguisés en manifestants», a-t-il indiqué, cité par l'Est Républicain.

https://fr.sputniknews.com/france/201903131040351439-france-castaner-gilets-jaunes-lbd/