-2,35% à Paris, -2,64% à Londres, -4,73% à Tokyo... Dans le prolongement de Wall Street, le 3 février, les places financières mondiales ont plongé les 5 et 6 février. Selon les analystes, le plongeon new-yorkais de 4,76% en une heure à peine serait dû à la publication d'une note faisant état d'une progression de 2,9% des salaires américains. Craignant que cette hausse ne relance l'inflation, les marchés financiers ont redouté que celle-ci n'accélère le relèvement des taux d'intérêt par la banque fédérale américaine au détriment de l'investissement. Après deux jours de panique, les Bourses ont regagné une partie du terrain perdu. La croissance mondiale comme les bénéfices affichés par les groupes cotés font dire aux analystes que «les fondamentaux sont bons» et que le risque de krach d'ampleur est limité. Reste que, d'une séance à l'autre, les indices financiers font le yoyo. Cette grande volatilité confirme que leur progression de ces dernières années -la plupart ont retrouvé leur niveau d'avant la crise de 2008- est le fruit de la spéculation. La politique des taux bas poursuivie par les banques centrales a ainsi alimenté des bulles financières. Il semble désormais qu'elles menacent d'éclater.
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Bourse. La grande volatilité avant la chute?
-2,35% à Paris, -2,64% à Londres, -4,73% à Tokyo... Dans le prolongement de Wall Street, le 3 février, les places financières mondiales ont plongé les 5 et 6 février. Selon les analystes, le plongeon new-yorkais de 4,76% en une heure à peine serait dû à la publication d'une note faisant état d'une progression de 2,9% des salaires américains.
Craignant que cette hausse ne relance l'inflation, les marchés financiers ont redouté que celle-ci n'accélère le relèvement des taux d'intérêt par la banque fédérale américaine au détriment de l'investissement. Après deux jours de panique, les Bourses ont regagné une partie du terrain perdu. La croissance mondiale comme les bénéfices affichés par les groupes cotés font dire aux analystes que «les fondamentaux sont bons» et que le risque de krach d'ampleur est limité. Reste que, d'une séance à l'autre, les indices financiers font le yoyo.
Cette grande volatilité confirme que leur progression de ces dernières années -la plupart ont retrouvé leur niveau d'avant la crise de 2008- est le fruit de la spéculation.
La politique des taux bas poursuivie par les banques centrales a ainsi alimenté des bulles financières. Il semble désormais qu'elles menacent d'éclater.
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