BOISSET et GAUJAC Faudra-t-il que Monsieur Reverget, après avoir insulté ses administrés lors d' une précédente réunion, puis menacé physiquement une élue, en vienne à frapper un administré pour que Monsieur le Préfet prenne des dispositions ?

La situation à Boisset et Gaujac empire de jours en jours

Mercredi 14 janvier se tenait une réunion du conseil municipal. Ce fut, une fois de plus désolant.
Préalablement au conseil, un administré demande à Monsieur le Maire, Gérard Reverget, si il sera possible de poser quelques questions a l' issue du conseil.
La réponse est : " non, vous attendrez 5 ans "
Une conseillère municipale demande a prendre la parole pour faire le point du travail de la commission " internet" .
Elle explique que la pétition, qui doit être transmise à Orange, a déjà recueilli plus de 600 signatures, ce qui est un signe fort de la part des Boissetains.
Elle demande à Monsieur le Maire de bien vouloir la signer. La réponse est méprisante : " posez là " accompagnée d' un vague geste de la main.
Le Maire fait l' appel des présents en répondant à leurs places.
L' ordre du jour débute avec des votes consensuels.
Vient la question du repas des élus, avec le personnel municipal.
Un adjoint fait remarquer, que dans le contexte de difficulté économique qui touche nombre de Boissetains, il est gênant de dépenser des sommes élevées pour emmener 80 personnes au restaurant.
Cet élu fait de plus remarquer qu' il est inacceptable que cette question vienne à l' ordre du jour, alors que l' invitation est déjà faite .
(On peut comprendre que la méthode déplaise aux élus mis devant le fait accompli)
Cet adjoint fait remarquer qu' un moment de partage, par exemple de galettes des roi, aurait permis, à moindre frais, un moment de plus grande convivialité.
D' autres questions sont abordées sans difficulté particulière.
Le conseil étant terminé, Monsieur le Maire lève la séance et demande à tout le monde de sortir.
Des membres du conseil précisent qu' ils sont tout à fait prêt à écouter les questions du public, et restent donc assis à la table du conseil.
M. Reverget commence a vitupérer et à menacer d' appeler les gendarmes.
Rien n' y fait, la grande majorité du public reste assise.
M. Reverget, en rage, coupe brutalement la lumière et la salle se trouve plongée dans l' obscurité, avec quelques personnes dans l' escalier de sortie.
Un monsieur, assis au fond de la salle se précipite sur l' interrupteur pour rallumer et ainsi éviter tout risque d' accident.
La lumière se rallume, et, oh surprise, l' assistance découvre Monsieur Reverget, la main levée, prêt a mettre une gifle a celui qui vient de rallumer !
M. Reverget sort précipitamment de la salle et appelle les gendarmes.
Les esprits se calment et quelques échanges sympathiques se font entre public et élus pendant une dizaine de minutes.
Ainsi se termine cette réunion.

Faudra-t-il que Monsieur Reverget, après avoir insulté ses administrés lors d' une précédente réunion, puis menacé physiquement une élue, en vienne à frapper un administré pour que Monsieur le Préfet prenne des dispositions ?
La situation, de l' avis général, est inédite et inacceptable.

Jacques Boissegot