mercredi 11 avril 2018

Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Deux mois après une première journée de manifestations, l'intersyndicale veut à nouveau mobiliser contre la politique du gouvernement.

AFP/Getty Images
Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai.

GRÈVES - Sept syndicats de fonctionnaires ont appelé mardi 10 avril à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 22 mai, deux mois après la précédente, a-t-on appris auprès de plusieurs d'entre eux. Les organisations FO, CGT, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP s'opposent aux projets de réforme de la fonction publique et réclament l'amélioration du pouvoir d'achat des agents. Elles avaient déjà appelé à la grève le 22 mars pour des revendications identiques.

"Les organisations ne partagent pas (...) les objectifs poursuivis par le gouvernement consistant à réduire le périmètre de l'action publique avec la perspective d'abandon, voire de privatisation de missions publiques", écrivent-elles dans un communiqué, réclamant aussi "une réelle amélioration du pouvoir d'achat pour toutes et tous les agents".

Évoquant "un nouvel acte fort de l'intersyndicale", Baptiste Talbot (fédération CGT des services publics, 1er syndicat représentatif) s'est réjoui que cette dernière "affirme son rejet de la politique du gouvernement et sa volonté de mobiliser pour exiger des réformes de progrès". L'intersyndicale explique vouloir "inscrire les mobilisations et la grève dans la continuité".

La CFDT et l'Unsa se rejoignent pas l'appel à la grève

Également présentes lors de cette réunion intersyndicale de ce mardi, la CFDT (deuxième syndicat en terme d'adhésion dans la fonction publique) et l'Unsa (quatrième) n'ont pas rejoint cet appel à la grève.

Interrogé sur la possibilité d'une grève reconductible, Christian Grolier FO (troisième) a précisé à l'AFP que cette éventualité serait "décidée par les personnels", que les syndicats souhaitent réunir pendant "tout le mois d'avril" et "dans tous les secteurs", notamment lors d'assemblées générales. "Le gouvernement n'a pas suffisamment appréhendé le mouvement social du 22 mars donc, s'il n'a pas compris, on va recommencer", a-t-il tonné.

Pour Bernadette Groison (FSU, cinquième) cette nouvelle mobilisation est "nécessaire". "On est bien à un tournant dans la fonction publique", a-t-elle estimé.

Troisième journée de mobilisation depuis le début du quinquennat

Une concertation entre le gouvernement et les organisations syndicales pour "refonder le contrat social avec les agents publics" s'est ouverte le 29 mars. Annoncée début février par le Premier ministre, elle porte notamment sur l'extension du recours aux contractuels, une part plus importante de la rémunération au mérite pour les agents et la mise en place de plans de départs volontaires. Une "attaque contre le statut" de fonctionnaire, dénoncent les syndicats.

Cette journée du 22 mai sera la troisième journée de mobilisation des fonctionnaires depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, après celle du 10 octobre, à l'appel unitaire des neuf syndicats représentatifs de la fonction publique, puis celle du 22 mars, à laquelle avaient appelé cette fois les mêmes sept organisations.

Les relations entre les syndicats de la fonction publique et le gouvernement sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron et l'annonce successive de la suppression de 120.000 postes au cours du quinquennat, du report d'un an du plan de revalorisation des carrières des fonctionnaires (PPCR) conclu sous le gouvernement précédent, du gel du point d'indice servant au calcul de la rémunération des agents publics et de la réinstauration du jour de carence (paiement du salaire à partir du deuxième jour d'arrêt maladie).

Les annonces du Premier ministre Édouard Philippe début février ont encore aggravé les tensions. Les sept organisations prévoient déjà un autre "temps fort de mobilisation" à la mi-juin, au moment "du rendez-vous salarial" avec le gouvernement. Initialement prévu à l'automne, celui-ci avait été avancé à leur demande. Elles se reverront en intersyndicale le 3 mai prochain.

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Chacun est propriétaire – et responsable – de sa trace informationnelle | Thierry Breton | Pulse | LinkedIn

Chacun est propriétaire – et responsable – de sa trace informationnelle | Thierry Breton | Pulse | LinkedIn

Chacun est propriétaire – et responsable – de sa trace informationnelle

Le Président de la République Emmanuel Macron a récemment présenté des pistes pour faire de la France un leader mondial de l'intelligence artificielle, sur la base des travaux de Cédric Villani, dont le rapport de qualité couvre bien les problématiques soulevées par l'IA.

Pour ma part, j'insisterais sur trois enjeux déterminants :

  1. l'indispensable maîtrise de nos données personnelles et industrielles ;
  2. la capacité à développer les « systèmes apprenants » et nouveaux algorithmes ;
  3. et la nécessité d'avoir les infrastructures académiques et aussi informatiques adaptées. 

L'intelligence artificielle, dans sa phase d'apprentissage, nécessite en effet une puissance de calcul considérable. Sans cela, sans supercalculateurs européens, sans microprocesseurs spécifiques, tous les discours légitimes sur notre souveraineté numérique resteront vains.

L'Europe reste un marché fragmenté, et la filière industrielle reste à construire

Or, nous avons en France les compétences et la formation. Mais les moyens à mobiliser sont tels qu'il ne peut y avoir de réponse qu'européenne. Quels sont les grands acteurs de l'intelligence artificielle ? Les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Les deux premiers, surtout, ont deux atouts essentiels : ce sont des marchés unifiés des données, et ils maîtrisent leur puissance de calcul. L'Europe en revanche reste un marché fragmenté, et la filière industrielle reste à construire.

Atos est aujourd'hui le seul acteur de rang mondial à fabriquer des supercalculateurs en Europe, mais le continent doit renforcer sa maîtrise des microprocesseurs. Seuls ou en partenariat, c'est un train que nous ne pouvons absolument pas rater.

Le marché européen est l'échelle pertinente pour créer un marché unifié de la donnée

Les données sont la matière première de l'intelligence artificielle. Il s'agit d'une ressource critique. Dans cet univers, c'est le volume qui est important. Le marché européen est l'échelle pertinente pour créer un marché unifié, un espace de confiance strictement encadré. La réglementation européenne sur la protection des données personnelles (RGPD) va dans le bon sens, mais il faut aller plus loin et exiger que les données européennes soient stockées, processées, et traitées en Europe, selon des modalités que l'Europe aura fixées.

Il faut structurer l'espace informationnel

 Autrement dit : il faut structurer l'espace informationnel, comme on a organisé par le passé l'espace territorial, l'espace maritime et l'espace aérien. Les Gafa ont tenté de faire du numérique un « no man's land » dont ils écriraient la loi. C'est terminé. Il est temps de relocaliser cet espace informationnel en optant pour un traitement de nos données sur le sol européen.

Ceci va devenir particulièrement critique pour les données industrielles, notamment dans le cadre du développement des outils d'intelligence artificielle de l'industrie 4.0, comme nous le faisons chez Atos, avec Siemens et la plateforme Mindsphere/Codex. C'est un enjeu crucial de compétitivité.

Une logique de partenariat avec les Gafa

Pour ce faire, on ne va pas tout réinventer, mais rétablir une territorialité des données en entrant dans une logique de partenariat avec les Gafa qui le voudront selon des règles qui sont les nôtres. Par des collaborations, les acteurs européens peuvent être le filtre de confiance et d'accès à notre marché, le « dernier kilomètre » de la chaîne numérique. Quelles que soient les modalités, c'est en tout cas aux Gafa de s'adapter à nos règles, pas l'inverse. Il faut les faire « réatterrir ».

Et puis ne surestimons pas ces entreprises. Leur réussite mérite l'admiration, mais leur force est surtout le fruit d'un effet de taille. Beaucoup d'innovations du numérique sont nées en Europe ou du moins de cerveaux européens, et singulièrement français. Et c'est aujourd'hui notre continent qui, en matière de protection des données, donne le ton.

L'affaire Cambridge Analytica marque un tournant

À ce titre, j'aimerais revenir sur la polémique Cambridge Analytica qui frappe actuellement Facebook. Cette affaire est grave. C'est un tournant. Elle a le mérite de nous rappeler, à tous et peut-être surtout à nos enfants et adolescents, quelques vérités. Quand nous livrons une partie de notre vie aux réseaux sociaux, cette trace risque d'être indélébile, à jamais. Rien ni personne ne donne aujourd'hui de garantie absolue sur ces réseaux en matière d'accès à vos données.

C'est pourquoi il nous faut opter pour une localisation des données européennes sur le sol européen, là où le droit européen est applicable. Je comprends par ailleurs que Google s'apprête à faire évoluer ses pratiques pour étendre les recommandations du règlement européen au niveau mondial ; contrairement à Facebook qui semble vouloir en rester au strict minimum. Les consommateurs apprécieront. 

Chacun est propriétaire – et responsable – de sa trace informationnelle

Car in fine, c'est bien aux individus que revient la patrimonialité des données. Demandez à une entreprise ce qu'elle en pense, et elle répondra positivement. Il y a en tout cas toute une éducation à faire pour que chacun ait conscience que sa trace informationnelle lui appartient, et aussi qu'il en est responsable.

***

Retrouvez les propos de cette tribune dans l'interview que j'ai accordée au Figaro : http://video.lefigaro.fr/figaro/video/le-grand-temoin-thierry-breton-pdg-d-atos/5765244649001/


mardi 10 avril 2018

La Zad et la guerre civile mondiale

La Zad et la guerre civile mondiale

La Zad et la guerre civile mondiale

2.500 gendarmes mobiles, des véhicules blindés, des hélicoptères, des camions, des bétaillères... ainsi que quelques centaines de CRS à Nantes et à Rennes, pour couvrir l'arrière... la France sera lundi 9 avril en guerre. Contre qui ? Contre quelques deux cents personnes, vivant dans un paysage de bocage où ils font du pain, de la bière, du maraîchage, et bricolent, discutent, lisent, vont et viennent. L'appareil militaire de la France, qui intervient au Mali, en Syrie, en Irak - sans que le Parlement en débatte, contrairement à ce que prescrit l'article 35 de la Constitution -, s'apprête donc à se déployer sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes.

On sait la logique apparente de cette opération que tout être sensé considérerait comme la manifestation la plus aigüe d'un grand délire : après avoir cédé devant une lutte populaire en abandonnant le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement veut signifier sa force en expulsant des « occupants illégaux ». Il méprise les procédures qui encadrent rigoureusement la procédure d'expulsion, il rejette sans discussion la proposition de gestion collective de terres entretenues depuis dix ans par ces occupants, et il n'a pas le moindre projet concret d'utilisation de cette zone à l'écologie unique et préservée précisément grâce à celles et ceux que MM. Macron, Philippe, Collomb et Hulot veulent chasser.

Ce brillant quatuor pourra ainsi, grâce aux images et aux commentaires complaisamment relayés par les médias de MM. Niel, Drahi, Bolloré, Dassault, Lagardère, Bouygues, et tutti quanti, montrer à l'opinion ce que signifie « l'ordre » et indiquer aux divers mouvements sociaux qui bouillonnent dans le pays ce à quoi ils peuvent s'attendre.

Ce qu'ont pour mission d'abattre les 2.500 robocops, c'est la possibilité de vivre autrement

Mais ce n'est pas ce seul effet politique que cherchent M. Macron et ses sbires. La disproportion des moyens employés indique que ce que qui se vit à la Zad menace l'ordre néo-libéral dont ils sont les chantres brutaux : la possibilité d'exister autrement, de chercher la coopération plutôt que la compétition, de s'organiser sans hiérarchie entre les êtres, de régler les conflits sans police ni justice, de partager le commun en harmonie avec ce qu'on appelle la nature, de subsister sobrement, de sortir de l'assujettissement de l'argent... Y arrive-t-on sur la Zad ? On ne peut le dire. Mais on essaye vraiment, et de nombreux faits attestent qu'il y a bien là une magnifique alternative, une fenêtre ouverte dans le mur asphyxiant du capitalisme. Ce qu'ont pour mission d'abattre les 2.500 robocops envoyés par le président banquier, c'est la possibilité de vivre autrement.

Il faut aller encore plus loin. Ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes s'inscrit dans une guerre générale menée par l'oligarchie contre les peuples. L'actualité la plus immédiate vient de nous montrer comment le porte-parole des pauvres du Brésil, Lula, a été emprisonné au terme d'une ahurissante procédure, ou comment l'État israélien tue des manifestants et des journalistes dans la bande de Gaza. Ce ne sont que les derniers éclats d'une vague mondiale continue d'autoritarisme de la part des classes dirigeantes. Presque toute l'Amérique latine (Brésil, Chili, Argentine, Pérou, Guatemala,...) est passée sous la coupe de régimes durs qui appliquent la recette néo-libérale. En Chine, le président Xi Jinping a récemment renforcé son pouvoir. En Russie, Poutine règne en étouffant toute opposition. Aux Etats-Unis, Trump poursuit sa politique de dérégulation financière et environnementale sans contre-pouvoir réel. En Egypte, aux Philippines, en Pologne, en Inde, dans des dizaines de pays, on retrouve cette combinaison d'un pouvoir fort, défendant les intérêts de l'oligarchie, et détruisant l'environnement au nom de la croissance. De plus en plus, l'Europe évolue vers ce nouveau modèle d'oligarchie autoritaire. C'est en fait une guerre civile mondiale qui se déroule, une guerre que mènent les classes dirigeantes contre des peuples hébétés par la mondialisation, et contre les fractions qui parviennent encore à s'opposer à la stratégie du choc suivie par les capitalistes.

80 tonnes de CO2 par an : les vrais criminels

Un chiffre indique l'enjeu de ce qui n'est pas seulement une lutte sociale, mais bien une guerre à propos de l'avenir de l'humanité sur une planète en proie à une crise écologique historique : les membres du groupe des 1 % les plus riches du globe émettent en moyenne chaque année 80 t de CO2, soit neuf fois plus que la moyenne de la population mondiale (6,2 t). Autrement dit, les plus riches sont les plus pollueurs. Et vue la gravité du changement climatique et de ses impacts prévisibles, on peut dire que ces émetteurs de 80 t de CO2 par an sont véritablement des criminels.

Ce que promeuvent les oligarchies, c'est la possibilité de maintenir un système où elles nuisent à l'intérêt général. Car le coeur de l'intérêt général, en ce début du XXIe siècle, est la question écologique, dont l'issue commande les conditions d'existence de l'humanité. Il est presque ironique que leur attaque du moment vise un lieu où précisément on cherche à trouver des voies pour — entre autres — vivre d'une façon qui n'altère pas le climat.

Voilà pourquoi MM. Macron, Philippe, Collomb et Hulot, qui préservent les intérêts des membres des 80 tonnes par an, sont eux aussi criminels, et voilà pourquoi il faut défendre la Zad.


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Darmanin lui même

> Olivier DUSSOPT ou l'opportunisme d'un premier communiant.
>
> Invité ce matin chez Bourdin, le Secrétaire d'État ex-PS rattaché au ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin, s'est appliqué à user du langage techno, propre à ces ralliés de la dernière heure.
> Sagement calé dans son fauteuil il s'est évertué à dérouler une palinodie libérale de premier de la classe. Une bouillie indigeste auquel Bourdin avait du mal à obtenir des réponses précises, tellement le gars restait inflexible dans sa posture, tant physiquement qu'intellectuellement.
> À 39 ans, longtemps bourlingueur Aubryiste, porte-voix de Manuel Valls lors de la primaire socialiste, élu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, votant contre le budget 2018 d'Édouard Philippe, il succombe quelques jours plus tard à la proposition d'Emmanuel Macron d'occuper le poste de Secrétaire d'État aux Comptes Publics.
> Bingo! Sa reconversion en poche, il est passablement renvoyé à sa "traîtrise" par ses anciens camarades de parti et convole en justes libéralités avec un sarkoziste de choc, Gérald Darmanin connu pour son aversion de la fonction publique.
> Revalorisation du point d'indice de la fonction publique après plus de 10 ans de gel et la perte de 15% de pouvoir d'achat, lui demande Bourdin?
> «On verra!» s'entend t-il répondre. Donc, la «réponse est non?» conclut Bourdin...
> Les premiers de la classe ont toujours l'impression de «se sentir utiles» à quelque chose pour peu qu'on les pousse à abandonner quelques convictions.
> Olivier Dussopt a parfaitement relevé le challenge.
>
> https://www.lejdd.fr/politique/olivier-dussopt-secretaire-detat-et-ex-socialiste-cest-dans-cette-majorite-que-je-suis-utile-3620189

convergences des luttes / solidarité cheminots - Loto dimanche 15 avril 15h30 - Prolé Alès




​Rassemblement de soutien dimanche 8 avril


Parti Communiste section Ales

Hausse des salaires en cabinets ministériels de 20,5% | Le Club de Mediapart

Hausse des salaires en cabinets ministériels de 20,5% | Le Club de Mediapart

Hausse des salaires en cabinets ministériels de 20,5%

La rémunération moyenne brute (primes comprises) des 232 membres des cabinets ministériels s'élève à 9186 euros mensuels soit +20,5%. La politique, un bizness en or pour tous.
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"La rémunération moyenne brute (primes comprises) des 232 membres des cabinets ministériels s'élève à 9186 euros mensuels soit +20,5% par rapport au gouvernement Valls", a constaté ce mardi l'ancien parlementaire socialiste René Dosière, s'appuyant sur un document annexé au projet de budget pour 2018 et publié par Bercy.

Ce spécialiste du contrôle de l'argent public a jugé "choquante" l'augmentation de la rémunération des membres des cabinets ministériels du gouvernement d'Édouard Philippe, même si ces derniers sont beaucoup moins nombreux, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.

Le rapport sur lequel il se base est intitulé "personnels affectés dans les cabinets ministériels" "80 membres de cabinet sont mieux payés que leur ministre"

De fait, explique René Dosière, "c'est la conséquence de la réduction du nombre de ministres (30 au lieu de 38) et de la limitation à 10 personnes de la taille du cabinet restreint". Pour autant, si les membres des cabinets sont moins nombreux, les "personnels-support" ont opéré un repli moindre, -16%, avec 2040 agents (chauffeurs, sécurité, secrétariat, etc.).

"S'agissant des rémunérations, on assiste à une progression toute aussi spectaculaire", relève René Dosière, évoquant une rémunération moyenne brute (primes comprises) de "9186 euros mensuels" pour les "232 membres des cabinets ministériels" - hors ministres délégués et secrétaires d'Etat.

"Dans douze ministères, la rémunération est supérieure à cette moyenne: au total, plus de 80 membres de cabinet sont mieux payés que leur ministre", a également relevé René Rosière, estimant que ce n'était "pas le fait du hasard" et que c'était "choquant".

La politique, un bizness en or pour tous. Droite, centre et gauche, vous remarquerez qu'aucun de ces Mr chic ne viennent contester ces salaires mirobolants. De Melenchon à Le Pen, ils sont tous d'accord...étrange non ?
Le Macron, lui n'est pas en reste. Salaire "confortable" et dorure, un vrai petit roi !

Salaire mensuel du Macron : 14 910,31€ Bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82€), une indemnité de résidence (347,42€) Il n'est pas logé gratuitement lui ? et une indemnité de fonction qui n'est bizarrement non imposable (2982,06).

Avantages: logement de fonction à l'Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires. La totale ....

Quand le peuple manifeste, Mr Macron ripaille.....

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Nos très chers députées ne sont pas en reste.

Les Députés – 12 870€ bruts par mois

Indemnités mensuelle standard : 7100,15€ bruts par mois qui comprends une indemnité de base (5514,68€), une indemnité de résidence (165,44€) et une indemnité de fonction (1420,03€), la plupart des députés touchent 5148,77€ net par mois.

Indemnité représentative de frais de mandat : 5770€ bruts par mois afin de faire face aux diverses dépenses liées à la permanence parlementaire ( frais de transport…).

D'Autres Avantages : Les députés disposent de 9504€ brut par mois sous forme de crédit destiné à rémunérer leurs collaborateurs, d'un accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1er classe, du remboursement des forfaits de 5 lignes mobiles.

Personne ne trouve cela choquant, de la gauche à la droite, pas un ne dit mot! Mais où sont passés les indignés ? Ceux qui ont toujours le mot peuple, pauvreté, travailleurs pauvres etc. Ne voient-ils pas là une incompréhension de ceux qu'ils prétendent soutenir ? Non, tout va bien pour eux et ils nous vendent des mots, en bon biznessman qu'ils sont, que certains boivent avec une telle naïveté, au point de défendre l'indéfendable.
Il faut vous dire Mr, que chez ces gens-là, on ne pense pas, on ne pense pas: On compte....



Envoyé de mon iPad

lundi 9 avril 2018

Cohn bendit

Cohn bendit

C'est à vous le 9 mars
L' ancien poilu de 1968 , soutient presque sans faille d' Emmanuel croncron
à la question du journaliste sur l ' intrusion de la police dans l' université de Nanterre
(La police dans une université était impensable )
Notre poilu soixante huitard se sentant piégé par la question a esquissé une réponse
Sublime « en soixante huit c'était pas pareil »
Pour une grande gueule comme lui cette réponse est très surprenante
Manquerait il d' argument
Ecartelé entre son passé et sa passion pour Macron n'est il pas ?

SNCF : "En Allemagne, l'ouverture à la concurrence a provoqué une baisse des salaires"

SNCF : "En Allemagne, l'ouverture à la concurrence a provoqué une baisse des salaires"

SNCF : "En Allemagne, l'ouverture à la concurrence a provoqué une baisse des salaires"

La Deutsche Bahn a été mise en concurrence en 1994

La Deutsche Bahn a été mise en concurrence en 1994 - Sebastian Gollnow / DPA

Le gouvernement veut réformer la SNCF sur le modèle de la Deutsche Bahn. Mais Claus Weselsky, président confédéral du GDL, un grand syndicat allemand de conducteurs, avertit : outre-Rhin, lorsque le rail a été libéralisé, la concurrence s'est d'abord faite exclusivement sur les salaires…

Le gouvernement d'Edouard Philippe a bâti sa réforme de la SNCF sur le modèle de la Deutsche Bahn, qu'il donne en exemple aux Français. Marianne a donc demandé à Claus Weselsky, président confédéral du GDL, un syndicat allemand de conducteurs du rail fort de 34.000 membres, ce qui s'est réellement passé lorsqu'outre-Rhin, les chemins de fer ont été libéralisés et la Deutsche Bahn mise en concurrence. Et à ses yeux, le bon modèle ferroviaire pour l'Europe n'est pas du tout l'Allemagne... mais la Suisse ! Entretien.

Vous présidez un syndicat puissant de conducteurs du rail, actif au sein de la Deutsche Bahn et de la quasi-totalité de ses concurrents. Quelles ont été en Allemagne les conséquences concrètes de la mise en concurrence de la Deutsche Bahn, après 1994 ?

Claus Weselsky : Les chemins de fer en Allemagne ont été libéralisés en 1994 sans que l'on se soit à l'époque fixé des règles claires. Résultat, alors qu'on pouvait autrefois régler sa montre sur l'heure de passage d'un train, aujourd'hui nos trains ont quatre ennemis : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Ils connaissent des problèmes en toute saison ! Pendant des décennies, les investissements dans nos infrastructures ferroviaires ont été négligés et les effectifs si drastiquement réduits que les trains allemands ont perdu tous leurs avantages sur les autres modes de transport.

En outre, dans un premier temps, cette concurrence s'est faite exclusivement sur le coût du travail et donc les salaires des conducteurs de trains et des personnels à bord des rames. Cela a même créé une spirale dangereuse, tirant tout le monde vers le bas. Rendez-vous compte : il y a quelques années, des sociétés privées de chemin de fer opérant à l'est de l'Allemagne rémunéraient encore leurs cheminots de traction 1.600 euros brut mensuels ! Heureusement, des salaires aussi bas n'ont aujourd'hui plus
cours. Notre syndicat GDL, qui représente depuis plus de 150 ans les vrais intérêts des conducteurs, a dû faire preuve de combativité pour négocier dans presque toutes les entreprises ferroviaires qui opèrent en Allemagne des accords collectifs corrects garantissant une concurrence équitable. Mais nos conducteurs rêvent des niveaux de salaire et des acquis sociaux des cheminots français.

Notre gouvernement prend la Deutsche Bahn comme modèle d'organisation. Pour votre part, vous réclamez déjà une deuxième réforme du rail allemand. Qu'est-ce qui cloche?

Maintenant seulement, on essaye avec beaucoup d'argent de développer les voies, les rails. Malheureusement, les erreurs de fond ne sont pas abordées. Plutôt que d'injecter des milliards dans des projets phares comme Stuttgart 21 (le réaménagement de la gare et du nœud ferroviaire de Stuttgart, ndlr), c'est le réseau fret et voyageurs qu'il faut rénover puis cadencer intégralement ! Cela n'a en effet aucun intérêt de faire siffler des trains à 300 kilomètres heure sur les voies pour faire ensuite lanterner une heure les voyageurs en correspondance. L'usager voyageur veut arriver à l'heure, en sécurité et ce, en toute saison. En Suisse, pays qui s'est donné les moyens de ces investissements et de ces cadencements, les trains fonctionnent correctement !

Pour que nous puissions cadencer les trains à l'échelle du pays, DB-Netz, la filiale qui gère le réseau (l'équivalent de SNCF réseau, ndlr), DB Energie, celle qui l'alimente, et DB Station et service (gestion des gares) doivent fusionner dans une seule et même société. Et cette nouvelle entité aura grand besoin de cheminots qui connaissent à fond un système ferroviaire, par nature complexe. Les chemins de fer allemands doivent aussi embaucher massivement. Nous manquons déjà de plus de 1.000 conducteurs de locomotives. Or ceux qui sont en poste ont en moyenne plus de 50 ans, ils partiront donc prochainement en nombre en retraite.

Les agents de la SNCF en France sont en grève aussi pour défendre leur statut, leurs parcours de carrière. En Allemagne, avez-vous vécu la fin de l'embauche des collaborateurs de la DB sous statut public comme un recul social ?

Les employés de la DB, qui conservent un statut de fonctionnaire, sont plus protégés que des cheminots sous droit privé. Cependant en Allemagne, nous ne pouvons faire grève légalement contre cet arrêt du recrutement de conducteurs sous statut public. D'une part, parce que chez nous, les agents publics n'ont pas le droit de faire grève. D'autre part, parce que les syndicats n'ont pas le droit de lancer sur les lieux de travail des mobilisations de nature politique. Donc nous ne pourrons pas revenir en arrière. Cependant, grâce à la solidarité de nos adhérents, nous luttons pour décrocher de meilleures rémunérations et conditions de travail pour les conducteurs et les personnels de bord.

Quel modèle devrait selon vous inspirer l'Europe si elle veut faire preuve d'ambition dans le ferroviaire ?

Nous devrions adopter une politique ferroviaire prenant en exemple le modèle suisse. Les citoyens helvètes aiment leurs trains parce que ces derniers les acheminent en toute sécurité, sans encombre, ponctuellement du point A au point B de leur choix. Le ferroviaire compétitif, c'est aussi simple que cela !

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dimanche 8 avril 2018

Nîmes : Jean-Luc Gibelin tacle la direction de la SNCF sur les dysfonctionnements de samedi

Nîmes : Jean-Luc Gibelin tacle la direction de la SNCF sur les dysfonctionnements de samedi

Nîmes : Jean-Luc Gibelin tacle la direction de la SNCF sur les dysfonctionnements de samedi

Y. B.

Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région délégué aux transports, présents ce dimanche aux côtés des cheminots de Nîmes.
Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région délégué aux transports, présents ce dimanche aux côtés des cheminots de Nîmes.

ERIC CATARINA

Le vice-président aux transports de la Région Occitanie, présent à l'assemblée générale des cheminots de Nîmes, ce dimanche matin, a exprimé son mécontentement après l'absence de départ de trains sur certaines lignes.

Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie, va interroger la direction de la SNCF sur l'absence de mise en service de trains ce samedi alors que le personnel n'était pas en grève.

L'élu régional est remonté : "Ce samedi, alors qu'il n'y avait pas de grévistes, en présence du personnel, des trains ne sont quand même pas partis. Je pense à ce que qui s'est passé du côté d'Alès, sur la ligne de l'Aubrac, en gare de Narbonne qui était fermée. Il y a la situation dans certains TGV où on dit c'est complet alors que ce n'est pas le cas. On a renvoyé le personnel chez lui en taxi. Je me demande si la direction de la SNCF n'affiche pas une volonté de casse avec ce genre de décision. Ce qui serait scandaleux !"

Cette annonce a été livrée devant les cheminots nîmois en grève, réunis ce dimanche matin, en assemblée générale. Jean-Luc Gibelin a participé également avec des représentants nîmois des partis de gauche à un rassemblement de soutien aux cheminots ce dimanche midi devant la gare SNCF.


NDDL

> ​https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-des-crs-positionnes-en-raison-de-notre-dame-des-landes-5680049

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> Dans le​s jours qui viennent, et très probablement le lundi 9 avril, le gouvernement s'apprête à déployer une force coercitive d'une grande violence sur les terres de Notre Dame des Landes, avec plus de 2000 gendarmes mobilisés et à grand renfort de tractopelles. Leur intention est de chasser de leurs logements plusieurs dizaines de personnes, et de procéder à la destruction de leur habitat, effaçant des années d'investissement, d'enracinement et de soin à la terre en quelques heures… Lire la suite

VIDEO. Turquie : un cargo de 225 mètres s'encastre dans une villa à Istanbul

VIDEO. Turquie : un cargo de 225 mètres s'encastre dans une villa à Istanbul

VIDEO. Turquie : un cargo de 225 mètres s'encastre dans une villa à Istanbul

Can Dolanay

Impressionnant accident à Istanbul (Turquie). Un cargo long de 225 mètres qui traversait le détroit du Bosphore est sorti de route, samedi 7 avril, pour s'encastrer dans une villa ottomane en bord de mer, provoquant l'interruption du trafic maritime, ont rapporté les médias turcs.

Le Vitaspirit, un navire battant pavillon maltais, est devenu incontrôlable en raison d'un problème technique, a rapporté l'agence de presse spécialisée dans les affaires maritimes Deniz Haber, qui évoque un blocage du gouvernail. Le cargo a percuté de plein fouet l'une des nombreuses villas construites par des dignitaires ottomans au XIXe siècle au bord du Bosphore, appelées "yali" en turc.

Aucune victime

Le yali Hekimbasi Salih Efendi, un édifice en bois peint en rouge de trois étages particulièrement bien conservé, a été éventré et s'est en grande partie effondré, a constaté un journaliste de l'AFP. Désormais inhabité, le bâtiment était loué pour des cérémonies de mariage ou des concerts, selon le site internet qui lui est dédié.

Ce spectaculaire accident s'est produit sous le pont Fatih Sultan Mehmet, l'un des trois édifices qui enjambent le Bosphore pour relier les rives européenne et asiatique d'Istanbul. Aucune victime n'était à déplorer dans l'immédiat et l'ampleur des dégâts causés au navire, qui se dirigeait vers l'Ukraine après être parti d'Egypte le mois dernier, n'était pas connue.





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62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

Se considérant comme « sacrifiée » et « perdue », 62% des jeunes en France seraient prêts à se révolter selon l'enquête « Génération What ? »

Plus de six jeunes Français sur dix (62 %) seraient prêts à participer à un mouvement de révolte de grande ampleur dans les prochains mois, selon l'enquête « Génération What ? » réalisée auprès de 210 000 personnes âgées de 18 à 35 ans. Quelle que soit leur situation professionnelle, une majorité de jeunes serait tentée par cette éventualité. Cependant, cette envie de révolte concerne davantage les jeunes intérimaires (66 %), les chômeurs (63 %), les CDD, les stagiaires et les jeunes en contrats aidés (61 %) que les étudiants (60 %) et les jeunes en CDI (54 %).

Pessimisme chez les jeunes

L'enquête révèle des avis plutôt pessimistes quant à leurs perspectives d'avenir. En effet, 33% d'entre eux sont persuadés qu'ils ne connaîtront que la crise économique tout au long de leur vie. La promesse de l'élévation sociale de génération en génération est brisée : 45% des sondés pensent que leur vie sera plus difficile que celle de leurs parents, et que celle de leurs propres enfants sera pire encore (43%). Un pessimisme plus prononcé chez les chômeurs et jeunes intérimaires qui n'arrivent pas à se projeter dans leurs avenirs.« L'état du monde, et de la société française notamment, leur inspirent un certain défaitisme au niveau collectif » déclare Anne Muxel, directrice de recherche au centre de recherches de Science Po. Ce pessimisme est lié à un manque de confiance et même d'une méfiance envers la société, le système et les politiques.

En effet, à l'approche des élections présidentielles 2017, le rejet est total puisque 99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus, et 63 % « tous corrompus » ! 87 % n'ont pas confiance dans les responsables politiques et les médias de masse qu'ils jugent « manipulateurs ». L'idée que « c'est la finance qui dirige le monde » reçoit l'accord de 93 % des jeunes. Le système éducatif est jugé durement : pour 68 %, il « ne donne pas sa chance à tous » et pour 87 %, il « n'est pas efficace pour entrer sur le marché du travail ».

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Quelques points positifs…

Le pessimisme collectif des jeunes « est tempéré par un optimisme sur leur capacité personnelle à s'en sortir », explique Anne Muxel. En effet, 63 % adhèrent à l'idée que « quand on veut on peut ». « Les jeunes pensent trouver un certain nombre d'échappatoires et de solutions face à cette société bloquée, jusqu'à envisager de partir : 70 % se disent disponibles pour faire leur vie hors de France », souligne la sociologue.

En outre, ils font encore confiance aux organisations humanitaires (à 63 %). Et ils sont 82 % à approuver l'idée d'un service civil obligatoire en lien avec les questions humanitaires, sociales et environnementales. Par conséquent, leur première préoccupation (52 %) est devenue l'environnement et le souci de l'écologie qui a gagné 19 points en trois ans allant même jusqu'à dépasser l'accès à l'emploi (45 %).

Autre point encourageant, les jeunes disent vouloir s'engager et agir pour le futur.

Une envie de révolte

Pas de travail, ou bien sous-qualifié. Difficulté à se loger ou à faire des plans sur le long terme sans l'indispensable CDI. Désillusion envers les études, qui ne sont plus la clef vers l'emploi désiré. Des inégalités qui ne cessent de s'accroître. Ceci explique le pourcentage élevé de personnes prêtes à mener une révolution.

Les jeunes en ont assez des hommes politiques, habités par l'argent et les intérêts plutôt que par le peuple et ses besoins. Les jeunes en ont assez des politiques soumis et dirigés telles des marionnettes par les lobbies et groupuscules financiers. Les jeunes en ont assez de la gérontocratie au pouvoir qui n'est pas en phase avec les attentes de la jeunesse. Les jeunes en ont assez d'être constamment braqués par ces « chaines d'informations » voulant formater l'opinion publique.

La liste est encore longue. Aucune différence entre les différents parties, aucun programme crédible, sincère et réalisable, toujours les mêmes aux pouvoirs, des mensonges à répétition et des politiques corrompus et coupables : le temps passe et la situation ne s'améliore pas et cela pourrait nous conduire tout droit vers un possible « Printemps Français ».

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Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème | Contrepoints
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Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème | Contrepoints

Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème

Par Grégoire Dubost.

 

Poursuivi en justice pour « obsolescence programmée », Epson a d'ores et déjà été condamné par un tribunal médiatique. Dans un numéro d'Envoyé spécial diffusé sur France 2 le 29 mars 2018, les journalistes Anne-Charlotte Hinet et Swanny Thiébaut ont repris avec une étonnante crédulité les accusations assénées par l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée), à l'origine d'une plainte déposée l'année dernière contre l'industriel japonais.

Des constats troublants

Certains constats rapportés dans cette enquête s'avèrent effectivement troublants : on y découvre qu'une imprimante prétendument inutilisable peut tout à fait sortir plusieurs pages après l'installation d'un pilote pirate ; quant aux cartouches, elles semblent loin d'être vides quand l'utilisateur est appelé à les changer. La preuve n'est-elle pas ainsi faite qu'un complot est ourdi contre des consommateurs aussi malheureux qu'impuissants ?

La musique accompagnant ce reportage, angoissante, laisse entendre qu'un danger planerait sur ceux qui se risqueraient à le dénoncer. On tremble à l'évocation de cet homme qui « a fini par briser le silence » ; quel aura été le prix de sa témérité ? Un passionné d'électronique susceptible d'assister les enquêteurs vit en marge de la société, reclus loin des villes et de leurs menaces : « il a fallu avaler quelques kilomètres en rase campagne pour trouver un expert », racontent les journalistes. Un expert censé décrypter le contenu d'une puce électronique à l'aide d'un tournevis… Succès garanti.

Les imprimantes incriminées sont vendues autour d'une cinquantaine d'euros. « Le fabricant n'a pas intérêt à avoir des imprimantes de ce prix-là qui soient réparables, sinon il n'en vendra plus », croit savoir l'un des témoins interrogés. Étrange conviction : si un fabricant était en mesure de prolonger la durée de vie de ses produits et d'étendre leur garantie en conséquence, sans en renchérir le coût ni en compromettre les fonctionnalités, n'aurait-il pas intérêt à le faire, dans l'espoir de gagner des parts de marché aux dépens de ses concurrents ?

Vendre de l'encre très chère

De toute façon, pour Epson, l'activité la plus lucrative n'est pas là : « autant vendre une imprimante pas chère pour vendre ensuite de l'encre très chère », souligne une autre personne interrogée, cette fois-ci bien inspirée. Il est vrai qu'au fil du temps, les fabricants de cartouches génériques parviennent à contourner les verrous mis en place par Epson et ses homologues pour s'arroger d'éphémères monopoles  sur le marché des consommables.

Cela étant, même s'il préfère acheter de l'encre à moindre coût, le possesseur d'une imprimante Epson fonctionnelle sera toujours un acheteur potentiel des cartouches de la marque ; ce qu'il ne sera plus, assurément, quand son imprimante sera tombée en panne… Ce constat, frappé du sceau du bon sens, semble avoir échappé aux enquêteurs, qui prétendent pourtant que « les fabricants font tout pour vous faire acheter leurs propres cartouches ». Peut-être cela pourrait-il expliquer l'obligation de changer une cartouche pour utiliser le scanner d'une imprimante multi-fonctions… Mais quelle garantie Epson aurait-il que ses clients lui restent fidèles au moment de renouveler leur matériel dont il aurait lui-même programmé l'obsolescence ? Ils le seront d'autant moins s'ils ont été déçus par leur achat – notamment s'ils jugent que leur imprimante les a lâchés prématurément.

Pourquoi ces aberrations ?

La pertinence d'une stratégie d'obsolescence programmée est donc sujette à caution. Comment, dès lors, expliquer certaines aberrations ? Epson se montre peu prolixe à ce sujet ; sa communication s'avère même calamiteuse ! « Une imprimante est un produit sophistiqué », affirme-t-il dans un communiqué. Pas tellement en fait. Du moins l'électronique embarquée dans un tel appareil n'est-elle pas des plus élaborée. Assistant au dépeçage d'une cartouche, les journalistes ont mimé l'étonnement à la découverte de sa puce : « Surprise ! […] Pas de circuit électrique, rien qui la relie au réservoir d'encre. Elle est juste collée. Comment diable cette puce peut-elle indiquer le niveau d'encre si elle n'est pas en contact avec l'encre ? » Que croyaient-ils trouver dans un consommable au recyclage notoirement aléatoire ? Ou dans un appareil vendu seulement quelques dizaines d'euros ? Quoi qu'en dise Epson, sans doute la consommation de l'encre et l'état du tampon absorbeur sont-ils évalués de façon approximative. Apparemment, le constructeur voit large, très large même ! C'est évidemment regrettable, mais qu'en est-il des alternatives ? Les concurrents d'Epson proposent-ils des solutions techniques plus efficaces sur des produits vendus à prix comparable ? Encore une question qui n'a pas été posée…

Concernant les cartouches, dont l'encre est en partie gaspillée, la malignité prêtée au constructeur reste à démontrer. On n'achète pas une cartouche d'encre comme on choisit une brique de lait ni comme on fait un plein d'essence. Si le volume d'encre qu'elle contient est bien mentionné sur l'emballage, cette information n'est pas particulièrement mise en valeur. D'une marque à l'autre, d'ailleurs, elle n'est pas la même ; elle ne constitue pas un repère ni un élément de comparaison. En pratique, on n'achète pas des millilitres d'encre, mais des cartouches de capacité dite standard, ou bien de haute capacité, avec la promesse qu'elles nous permettront d'imprimer un certain nombre de pages. Dans ces conditions, quel intérêt y aurait-il, pour un constructeur, à restreindre la proportion d'encre effectivement utilisée ? Autant réduire le volume présent dans les cartouches ! Pour le consommateur, cela reviendrait au même : il serait condamné à en acheter davantage ; pour l'industriel, en revanche, ce serait évidemment plus intéressant, puisqu'il aurait moins d'encre à produire pour alimenter un nombre identique de cartouches vendues au même prix. Un représentant d'Epson, filmé à son insu, a tenté de l'expliquer au cours du reportage, avec toutefois une extrême maladresse. Les enquêteurs n'ont pas manqué de s'en délecter, prenant un malin plaisir à mettre en scène la dénonciation d'un mensonge éhonté.

Des allégations sujettes à caution

Force est de constater qu'ils n'ont pas fait preuve du même zèle pour vérifier les allégations des militants qui les ont inspirés. Quand il juge nécessaire de changer le tampon absorbeur d'une imprimante, Epson en interdit l'usage au motif que l'encre risquerait de se répandre n'importe où. Parmi les utilisateurs d'un pilote pirate permettant de contourner ce blocage, « on a eu aucun cas de personnes qui nous écrivaient pour dire que cela avait débordé », rétorque la représentante de l'association HOP. Pourquoi les journalistes n'ont-ils pas tenté l'expérience de vider quelques cartouches supplémentaires dans ces conditions ? À défaut, peut-être auraient-ils pu arpenter la Toile à la recherche d'un éventuel témoignage. « Il y a quelques années j'ai dépanné une imprimante qui faisait de grosses traces à chaque impression, dont le propriétaire avait, un an auparavant, réinitialisé le compteur […] pour permettre de reprendre les impressions », raconte un internaute, TeoB, dans un commentaire publié le 19 janvier sur le site LinuxFr.org ; « le tampon était noyé d'encre qui avait débordé et qui tapissait tout le fond de l'imprimante », précise-t-il ; « ça m'a pris quelques heures pour tout remettre en état, plus une nuit de séchage », se souvient-il. Dans le cas présent, ce qui passe pour de l'obsolescence programmée pourrait relever en fait de la maintenance préventive… Les journalistes l'ont eux-mêmes rapporté au cours de leur reportage : Epson assure remplacer gratuitement ce fameux tampon ; pourquoi ne l'ont-ils pas sollicité pour évaluer le service proposé ?

Ils ont préféré cautionner l'idée selon laquelle une imprimante affectée par un consommable réputé en fin de vie – à tort ou à raison – devrait être promise à la casse. La confusion à ce sujet est entretenue au cours du reportage par un technicien présenté comme un « spécialiste de l'encre et de la panne ». Les militants de l'association HOP témoignent en cela d'une inconséquence patente : ils pourraient déplorer le discours sibyllin des constructeurs d'imprimantes, dont les manuels d'utilisation ou les messages à l'écran ne semblent pas faire mention des opérations de maintenance gracieuses promises par ailleurs ; mais ils préfèrent entretenir le mythe d'un sabotage délibéré de leurs produits, confortant paradoxalement leurs utilisateurs dans la conviction qu'ils seraient irréparables… Si la balle se trouve parfois dans le camp des industriels, ceux-ci ne manquent pas de la renvoyer aux consommateurs ; encore faut-il que ces derniers s'en saisissent, plutôt que de fuir leurs responsabilités éludées par une théorie complotiste.

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samedi 7 avril 2018

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte - occitan-touareg

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte - occitan-touareg

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte

    Dans ce petit coin de paradis à l'extrême sud du département ardéchois tout semblait calme, le printemps s'installait doucement, et la rivière commençait à charrier son flot de canoéistes du dimanche.

Sauf que des panneaux aux différentes entrés de la RTGA (Route Touristique des Gorges de l'Ardèche) indiquaient que la route était fermée pour cause de travaux à la hauteur du Pont d'Arc.

Étant riverain, il fallait bien aller vérifier ce qui se tramait à une dizaine de kilomètres de mon village.

La rumeur racontait que d'énormes engins de BTP, "remodelaient" le paysage afin de lui redonner toute sa splendeur d'antan.

Les donneurs d'ordres eux racontaient que le but de ces "aménagements" était la mise en valeur de notre patrimoine national (mondial !) et ils œuvraient sous la houlette des plus grands spécialistes et défenseurs de la nature.

Le choc ! Voir photo partielle du résultat...

Suite à ce constat je me décidais à poster un petit coup de gueule sur ma page Facebook.

En tant qu'ancien combattant au sein de l'APGA (Association de Protection des Gorges de l'Ardèche) je croyais que  le citoyen lambda était devenu insensible à ces actes de vandalismes ; il n'en fut rien.

En guère plus de deux jours mon post est partagé plus de 900 fois, accompagné de plusieurs centaines de commentaires, commentaires dénonçant l'horreur de ces travaux.

C'est donc au fil des réactions que je découvre la colère et la fronde qui commençaient à s'organiser sur notre territoire !

Depuis hier un collectif a vu le jour et a créé une page Facebook pour informer de la situation et principalement pour porter des propositions constructives face aux dérives autoritaires des gestionnaires de l'ensemble de ces projets autour de la Combe d'Arc et plus généralement sur l'ensemble de la Réserve Naturelle des Gorges de l'Ardèche.

Cette réaction, un peu tardive, est due au raz le bol des utilisateurs de ce site extraordinaire. Mais, mieux vaut tard que jamais !

Aménagements ayant vocations à interdire l'arrêt en bordure de la RTGA, interdictions en tous genres à l'intérieur de la Réserve, présence policière renforcée au fond des gorges, obligations diverses au nom de "Sainte Sécurité", il arrive un moment où lorsque la pression est trop forte, ça pète !

Pour rappel ce qui arrive en 2018 pour nos gorges est la suite logique de ces vieux projets d'aménagements orchestrés par le Syndicat Mixte d'Équipement de l'Ardèche, dont le premier projet était la construction de la RTGA...

Le sud du département pour nos technocrates aux ordres des bétonneurs n'a qu'une seule vocation : le tourisme.

Ces fonctionnaires payés à l'année oublient sans vergogne que le tourisme même s'il n'est pas à proscrire, n'apporte pas un travail à plein temps pour les jeunes qui veulent vivre au pays.

J'espère que ce réveil durera plus longtemps qu'une seule saison.

Jean-Marc PELLET

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Ce collectif regroupe des bateliers, des kayakistes, des escaladeurs, des spéléologues, des professionnels du tourisme, des amateurs, des randonneurs, des artistes, des cyclistes,des riverains, des propriétaires de terrains dans les gorges, des vacanciers, des pêcheurs, des collégiens, des chasseurs, des écologistes, des plongeurs,  des photographes, nageurs, ... et plein d'autres personnes attachées à défendre les Gorges de l'Ardèche et les activités de pleine nature que l'on y pratique, et le rétablissement de la libre circulation, rétablissement des accès, et des parkings.