lundi 9 avril 2018

Cohn bendit

Cohn bendit

C'est à vous le 9 mars
L' ancien poilu de 1968 , soutient presque sans faille d' Emmanuel croncron
à la question du journaliste sur l ' intrusion de la police dans l' université de Nanterre
(La police dans une université était impensable )
Notre poilu soixante huitard se sentant piégé par la question a esquissé une réponse
Sublime « en soixante huit c'était pas pareil »
Pour une grande gueule comme lui cette réponse est très surprenante
Manquerait il d' argument
Ecartelé entre son passé et sa passion pour Macron n'est il pas ?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce type est à vomir... habile dans beaucoup de situations, il n'est pas charpenté intellectuellement.
Et dans cette période agitée, il a l'habileté de se protéger.

Anonyme a dit…

Gérard Miller a parfaitement synthétisé sa pensée à l'égard de certains. Cohn-Bendit était dans son viseur. Peut-être le premier d'entre-eux?

«Plusieurs authentiques contestataires de Mai 68 étant devenus les adorateurs de notre actuel Président, je ne veux pas laisser croire que tous les anciens soixante-huitards ont fini par découvrir sous les pavés non pas la plage, mais le marché.
J'ai donc décidé d'écrire ce livre pour lever toute ambiguïté sur l'insoumission persistante de ma génération où nombreux sont ceux qui, comme moi, ont soutenu Jean-Luc Mélenchon en 2017.
Quant à nos nouveaux maîtres et à ceux de mes camarades de barricades qui les caressent désormais dans le sens du poil, qu'il me soit permis de leur dire, avec le franc-parler qui était le nôtre du temps de notre belle jeunesse :

"ALLEZ VOUS FAIRE VOIR!"

Gérard MILLER.

Le Réboussier a dit…

Un autre point allucinant que j ‘ avais oublié
En mai 68 les contestataire étaient plus gais il y avait de la bonne humeur (pensée profonde de Bendit con)
Aujourd’hui ils sont triste …?…!…?
Et énervés
On peut se demander , dans ces conditions, pour quelles raisons en 68 ils étaient dans la rue .

Anonyme a dit…

Olivier DUSSOPT ou l'opportunisme d'un premier communiant.

Invité ce matin chez Bourdin, le Secrétaire d'État ex-PS rattaché au ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin, s'est appliqué à user du langage techno, propre à ces ralliés de la dernière heure.
Sagement calé dans son fauteuil il s'est évertué à dérouler une palinodie libérale de premier de la classe. Une bouillie indigeste auquel Bourdin avait du mal à obtenir des réponses précises, tellement le gars restait inflexible dans sa posture, tant physiquement qu'intellectuellement.
À 39 ans, longtemps bourlingueur Aubryiste, porte-voix de Manuel Valls lors de la primaire socialiste, élu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, votant contre le budget 2018 d'Édouard Philippe, il succombe quelques jours plus tard à la proposition d'Emmanuel Macron d'occuper le poste de Secrétaire d'État aux Comptes Publics.
Bingo! Sa reconversion en poche, il est passablement renvoyé à sa "traîtrise" par ses anciens camarades de parti et convole en justes libéralités avec un sarkoziste de choc, Gérald Darmanin connu pour son aversion de la fonction publique.
Revalorisation du point d'indice de la fonction publique après plus de 10 ans de gel et la perte de 15% de pouvoir d'achat, lui demande Bourdin?
«On verra!» s'entend t-il répondre. Donc, la «réponse est non?» conclut Bourdin...
Les premiers de la classe ont toujours l'impression de «se sentir utiles» à quelque chose pour peu qu'on les pousse à abandonner quelques convictions.
Olivier Dussopt a parfaitement relevé le challenge.

https://www.lejdd.fr/politique/olivier-dussopt-secretaire-detat-et-ex-socialiste-cest-dans-cette-majorite-que-je-suis-utile-3620189

Anonyme a dit…

À l'approche de mai, tous les médias vont vouloir recevoir cette Cohn(ne)... et tenter de trouver des similitudes avec 68...
À part l'autocratie entre De Gaulle et Macron et la prégnance de cette Vème République qui concentre tous les pouvoirs entre les mains d'un seul homme en bafouant le rôle du Parlement, le contexte général est profondément plus dégradé qu'il y a 50 ans auparavant.
Et puis De Gaulle avait le sens de l'État et rejetait l'idée de faire de la «politique à la corbeille».
L'actuel n'envisage pas autre chose que de segmenter tout ce qui fait l'unité de la Nation pour appâter le privé et le marché. Une véritable "vente à la découpe" qui affaiblit la primauté de l'État censé, en premier lieu, protéger les plus fragiles.
Voir et entendre cet individu adapter son discours en fonction de l'auditoire ciblé, est une faiblesse qui devient prégnante dans toutes les strates de la société. La modernité dont il se réclame est has-been au possible.

Anonyme a dit…

Pour les renégats de 68, Guy Hoeckeghiem leur avait écrit une lettre...

https://agone.org/elements/lettreouverteaceuxquisontpasseducolmaoaurotary/

Anonyme a dit…

Pierre Desproges sur Cohn-Bendit.

https://youtu.be/qBZS94sm-2E

Ça ne passerait plus de nos jours!