samedi 19 mai 2018

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne | Planet

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne | Planet

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne

Dans une note interne, dont "le Monde" dévoile le contenu ce vendredi 18 mai, la direction du budget constate que les prestations sociales constituent "un poids croissant" des dépenses publiques en France (26% des dépenses de l'Etat en 2016), et appelle à "maîtriser la dynamique" – comprendre, revoir à la baisse le niveau de plusieurs aides sociales. Il ne s'agit que de "travaux techniques", qui ne se situent pas du tout au "niveau politique", souligne auprès du "Monde" l'entourage du ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin.

Pour autant, ces pistes de réflexion sont explosives. Dans les grandes lignes, la DB propose de :

Ne plus indexer systématiquement la progression des aides sur l'inflation ; un tel gel des prestations légalement indexées (allocations familiales, retraites) "pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros" en 2019. "Revoir les règles d'éligibilité", en prenant par exemple davantage en compte le patrimoine des prestataires ; Conditionner l'octroi de minima sociaux à des critères tels que "des démarches actives de recherche d'emploi", etc.

Chômeurs : le gouvernement dévoile un nouvel arsenal de sanctions

Les...

> Lire la suite sur L'Obs

Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Le TGI de Nîmes
Le TGI de Nîmes © Radio France - Ludovic Labastrou

Nîmes, France

Un jeune homme, réputé proche des milieux anti-taurins, a été interpellé ce vendredi matin à son domicile de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône. 

Il s'est mis en scène armé sur son compte Facebook et a menacé de mort les maires de Nîmes et d'Alès, en raison des activités tauromachiques qu'ils organisent dans leur ville respective.

Mise en scène et menaces de mort

Le jeune homme a immédiatement été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Nîmes. Elle a été prolongée, ce vendredi soir. L'individu ne semblerait pas disposer de toutes ces facultés : la justice a ordonné une expertise mentale dans l'attente de son défèrement pour menace de morts sur élus et outrages.

Une affaire prise au sérieux en pleine feria de Nîmes

Dans un contexte de tension, en pleine feria de Nîmes, alors que s'annonce une manifestation des anti-corrida ce samedi devant les arènes, l'affaire est prise très au sérieux. 

Les deux élus les Républicains concernés, Jean-Paul Fournier à Nîmes et Max Roustan à Alès ont déposé plainte immédiatement. Plaintes enregistrées par le tribunal de grande instance de Nîmes.

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile - Objectif Gard

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile - Objectif Gard

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile

Un accident s'est déroulé, ce vendredi matin, vers 7h30, sur la Nationale 106 à l'intersection de la route de Sauve à Nîmes et du quartier de Castanet. L'accident est survenu sous le pont de la Nationale, et a impliqué un poids lourd qui aurait percuté 4 autres véhicules (voir photos). Dans le choc, les pompiers rapidement sur place ont transporté 4 blessés dont un grave qui a été désincarcéré d'un véhicule. Ils ont été transporté au CHU de Nîmes. Cet accident, occasionne de nombreux problèmes de circulation dans les deux sens de circulation sur cet axe reliant Nîmes à Alès, mais aussi sur les routes proches menant vers le centre-ville de Nîmes, notamment la route de Sauve. La police Nationale et municipale est sur place.

Photos Objectif/ Gard Boris De la Cruz


Engrais princier

vendredi 18 mai 2018

Boisset et Gaujac



Une nouvelle distinction pour le maire de Boisset et Gaujac

Ambassade US.jpg

Banlieues : Macron enterre le rapport Borloo - Le Point

Banlieues : Macron enterre le rapport Borloo - Le Point

Banlieues : Macron enterre le rapport Borloo

Alors que des mesures seront annoncées mardi prochain, l'Élysée explique que « l'enjeu n'est pas de réinventer de grands dispositifs [...] d'en haut ».

L'entourage présidentiel fait savoir qu'Emmanuel Macron « va rappeler sa vision et insister sur le fait que toute la politique du gouvernement concourt à l'amélioration de la vie dans les banlieues ».

L'entourage présidentiel fait savoir qu'Emmanuel Macron « va rappeler sa vision et insister sur le fait que toute la politique du gouvernement concourt à l'amélioration de la vie dans les banlieues ».

© LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Il s'était déclaré convaincu qu'Emmanuel Macron, souvent dépeint en « président des riches », pouvait devenir « celui des banlieues » et des « oubliés de la République ». Las ! Jean-Louis Borloo voit pourtant son rapport enterré par l'Élysée.

Le chef de l'État annoncera mardi des mesures concrètes pour améliorer la vie dans les quartiers difficiles sans pour autant annoncer un grand plan pour les banlieues à la suite du rapport de Jean-Louis Borloo, a indiqué vendredi l'Élysée. Devant plusieurs centaines de personnes, dont des élus, des entrepreneurs, des acteurs de terrain, Emmanuel Macron « va rappeler sa vision et insister sur le fait que toute la politique du gouvernement concourt à l'amélioration de la vie dans les banlieues », explique son entourage, qui a souligné que « l'enjeu n'est pas de réinventer de grands dispositifs » qui « viennent d'en haut ».

En listant 19 programmes pour les quartiers dits « sensibles », l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy comptait sur un effet « blast ». Il a fait pschitt. Sèchement, l'entourage présidentiel souligne que « le gouvernement n'a pas attendu le rapport Borloo pour agir. De nombreuses actions qu'il propose sont en train d'être mises en œuvre ». Il rappelle la mise en place depuis la rentrée 2017 du dédoublement des classes de CP, le développement des emplois francs, l'introduction de la police de sécurité du quotidien. Le gouvernement a également pris l'engagement de doubler les fonds consacrés à la rénovation urbaine, gérés par l'agence Anru, de cinq à dix milliards d'euros.

Lire aussi Rapport Borloo : les politiques se divisent sur le « plan banlieues »

Les voitures-radars privées pourraient être illégales ! – actu.fr

Les voitures-radars privées pourraient être illégales ! – actu.fr

Les voitures-radars privées pourraient être illégales !

D'après Le Canard enchaîné, qui publie une note du ministère de l'Intérieur, les voitures-radars privées seraient illégales. Une association demande leur retrait.

Les voitures-radars privées ont commencé à flasher en Normandie, fin avril (©La Dépêche d'Evreux / Actu.fr)

Elles ont commencé à flasher les automobilistes sur les routes de Normandie, fin avril. Mais les voitures-radars banalisées pourraient très bien retourner au garage. D'après une note du ministère de l'Intérieur que s'est procuré Le Canard enchaîné, ces véhicules gérés par des opérateurs privés rouleraient… en toute illégalité ! 

À lire aussi : Les premières voitures-radar en expérimentation dans l'Eure, puis en Normandie

« Main d'œuvre illicite »

Dans leur édition du 16 mai, nos confrères précisent que la loi n'a pas prévu l'externalisation de cette mission. C'est d'ailleurs ce que souligne cette note de la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) publiée le 30 mars 2017 :

L'externalisation des contrôles de vitesse devrait être prévue par la loi, celle-ci devant expressément prévoir la possibilité, pour des opérateurs privés, de procéder à ces opérations.

Problème, la législation n'a pas évolué depuis.

Ce type d'activité serait donc comme « une activité matérielle de police » et considéré comme « prêt de main-d'œuvre illicite ». Le Canard assure que cette pratique est qualifiée de délit par l'article L8241-1 du Code du travail

Mais ce n'est pas tout. L'hebdomadaire satirique ajoute que les futurs chauffeurs doivent fournir un « extrait de casier judiciaire » afin de pouvoir conduire ces voitures-radars. Mais pour cela, il aurait fallu que le contrat soit qualifié de « marché de sécurité ». Ce qui n'est pas le cas !

40 Millions d'automobilistes demande le retrait de la mesure

Cette note vient donner du grain à moudre à l'association 40 Millions d'automobilistes, qui a fait des voitures-radars l'un de ses chevaux de bataille (avec la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires). Elle avait d'ailleurs déposé un recours devant le Conseil d'État le 30 mars dernier. 

Elle exige à présent la « suspension immédiate de la mesure ».

Sollicité par actu.fr, le ministère de l'Intérieur n'a pas donné suite.

Regardez le reportage de Normandie-actu sur le dispositif :


INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé, fin avril, lors de la remise du rapport Borloo que ce serait l'occasion pour rendre les arbitrages présidentiels.

Jean-Louis Borloo, le 13 novembre 2017, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Jean-Louis Borloo, le 13 novembre 2017, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). (LUDOVIC MARIN / POOL)

Le "Plan banlieue" d'Emmanuel Macron ne sera pas présenté mardi 22 mai, comme prévu initialement, selon les informations de franceinfo. Le président de la République devait rendre ses arbitrages un mois après la sortie du rapport de Jean-Louis Borloo qui préconise des mesures ambitieuses pour les banlieues.

Pas d'arbitrages, mais un cap fixé

Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé, fin avril, lors de la remise du rapport Borloo, que ce serait l'occasion de rendre les arbitrages présidentiels. Mais Emmanuel Macron fixera seulement un cap, selon l'Elysée. Cela se fera lors d'un "moment d'échanges et de témoignages" avec plusieurs centaines d'acteurs de terrain, élus, associatifs et institutionnels, réunis dans la salle des fêtes de l'Élysée. Le président devrait prononcer quelques mots pour "redonner du sens", mais sans parler de financement.

Jean-Louis Borloo devrait être présent mardi comme simple invité. L'Élysée trouve le rapport de l'ancien ministre "ambitieux", mais souffrant "d'angles morts sur la sécurité ou le communautarisme". L'ancien maire de Valenciennes sait que son rapport ne sera pas au centre de la politique du gouvernement pour les banlieues. Il a reçu jeudi le soutien de l'Association des maires de France devant qui il a présenté son plan de relance. Si l'État ne fait rien pour les banlieues, Jean-Louis Borloo maintiendra la pression en créant sa propre fondation soutenue par douze anciens ministres de la Ville, de droite comme de gauche.

26 mai


TITLE
Logo FI
Visuel 26 mai
Samedi 26 mai, marée populaire dans toutes les grandes villes !
Retrouvez le rapport du comité électoral !
Je consulte toutes les infos sur le comité électoral
Agissons partout en France pour la justice fiscale !
Je consulte la page de la campagne
AMFiS : les inscriptions sont ouvertes !
Je retrouve toutes les infos sur les AMFiS
Consultez les vidéos de la semaine !
Le Rapport Politique du 14 mai 2018
Tuto : Communiquer avec les médias

mt

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire | Contrepoints

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire | Contrepoints

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire

Par Michel Gay.

Sous des airs doucereux et consensuels, Nicolas Hulot veut imposer par la loi, via le Programme pluriannuel de l'énergie (PPE) un changement de société fondé sur la privation afin de développer coûte que coûte les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Nicolas hulot a été un saltimbanque de talent, notamment dans ses émissions télévisés Ushuaïa, avant de devenir ministre par la grâce du Prince républicain élu en mai 2017. La politique a certainement ses raisons que la raison n'a pas.

Le saltimbanque est utile et même nécessaire à l'équilibre de l'esprit humain. Il contribue à faire rêver et à distraire pour rendre le monde moins rude.

Assemblée nationale le 22 février 2018

Mais l'édifiante séance de questions à l'Assemblée nationale consacrée à la stratégie de sortie du nucléaire du 22 février 2018 révèle un autre personnage, moins sympathique.

Selon Nicolas hulot, sa vision énergétique n'est pas absurde mais stratégique. La « nouvelle trajectoire » et les « objectifs » qu'il veut imposer par la loi (PPE) pour une production d'électricité fondée sur les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne sont pas irréalistes mais « ambitieux« .

Lorsque certains députés lui posent des questions précises, il répond que « rien n'est décidé« , que « les différents scénarios sont encore sur la table« , que « nous ne comptons pas faire abstraction des débats citoyens« .

Mais dans le même temps, il montre sa volonté inébranlable d'inscrire dans la future PPE (avant fin 2018) le développement des sources d'énergies intermittentes, la réduction du nombre de réacteurs nucléaires, et leur non renouvellement (tant qu'il sera ministre de l'Écologie).

Il y a bien sûr quelques perles

Ainsi Nicolas Hulot ne dément pas madame la députée Sabine Hubin qui prend le problème à l'envers  (pour mieux le cerner ?) en déclarant dans sa question que « c'est la dépendance du notre pays vis-à-vis du nucléaire qui empêche l'émergence d'un pôle d'énergies renouvelables« .

Ne serait-ce pas plutôt son incapacité à produire une énergie fiable et bon marché ?

Et notre pays ne dépend pas du nucléaire, il en vit grâce à ses remarquables qualités depuis 40 ans.

Sauter sans parachute ?

Après avoir reconnu que :

Les conséquences sociales de cette transition sont immenses ; or, si nous agissons brutalement, la transition énergétique échouera

Nicolas Hulot affirme :

il faudra maintenir la part du nucléaire à 50 % dans la production d'électricité. Arrivés là, nous aurons peut-être démontré qu'il est possible d'aller plus loin ; nous aurons peut-être, à l'inverse, démontré qu'il faut prendre un peu plus de temps.

Faut-il comprendre que les énergies intermittentes (éoliennes et photovoltaïques) n'ayant pas encore démontré leur capacité à répondre aux besoins de la Nation (et c'est même l'inverse en Allemagne), il faudrait prier pour qu'elles puissent le faire pendant que la puissance nucléaire disponible diminue vers 50% ?

Sauteriez-vous d'un avion sans parachute en espérant pouvoir le fabriquer avant d'arriver au sol ?

En clair, courons ensemble vers la catastrophe puis nous verrons à l'échéance si c'est idiot !

Le débat sur la PPE ne sera pas confisqué par les experts ; nous y associerons les citoyens.

Bravo ! (applaudissements sur les bancs de l'Assemblée).

Mais à quoi sert-il d'organiser un débat public sur la PPE si les conclusions sont déjà dictées par le Ministre ?

Tout cela ne serait-il qu'un « outil de communication » comme le déclare en séance le Député Raphaël Schellenberger à propos de la mise en place par Sébastien Lecornu d'un comité de pilotage sur la fermeture de la centrale de Fessenheim ?

Chassez les importuns !

Quant aux oppositions locales et aux problèmes réglementaires qui freinent le développement des énergies renouvelables, Nicolas Hulot est « en train d'y mettre bon ordre« .

Les citoyens qui ne sont pas d'accord sont priés de circuler, et les vilaines entraves de la loi (qui ne doivent pas s'appliquer aux EnR) seront aplanies.

Enfin, Nicolas Hulot a sans doute mal compris les rapports de la Cour des comptes puisqu'il déclare :

L'argument économique ne vaut plus et la démonstration a été faite que les énergies renouvelables peuvent à tout le moins équilibrer, et sans doute concurrencer, l'énergie nucléaire.

Il faut à tout le moins un sacré culot pour affirmer une telle contre-vérité. La Cour des comptes a écrit le contraire mais peut-être a-t-il mieux entendu Staline qui se plaisait à dire  « Désinformez ! Désinformez !  Il en restera toujours quelque chose… »

Nicolas Hulot révèle aussi aux Français la raison « philosophique » pour laquelle il est viscéralement antinucléaire, au-delà des arguments économiques et rationnels :

Je ne vais pas me priver ici d'afficher ma réserve à l'égard de cette filière. À quoi tient-elle ? Pour moi, si une société prend un risque et commet une erreur, elle doit être capable de contenir les conséquences de ce risque dans le temps et dans l'espace – c'est là selon moi un indice de civilisation. Or, malheureusement, les expériences de Fukushima et de Tchernobyl nous montrent que nos sociétés ne sont pas en mesure de contenir dans le temps et dans l'espace les conséquences du risque. C'est un vrai problème philosophique qui justifie ma réserve, au-delà des arguments économiques.

En mettant de côté sa mauvaise appréciation partisane des conséquences des deux accidents cités, le risque de chaos économique et social qui résultera de sa « vision stratégique » ne semble pas le déranger.

Dans chaque politicien en charge de l'intérêt général peut sommeiller un poète. Mais il y a un temps pour tout, et il est malsain de mélanger les deux dans la réalité du combat, même politique.

Le saltimbanque a le droit de devenir ministre comme tout citoyen. Mais, il serait sain et responsable pour le ministre de ne pas perdre de vue la réalité du monde physique, même si elle peut inclure une part de rêve…

Mais lorsque ce dernier devient prédominant et se transforme en dogme en voulant imposer la fermeture de centrales nucléaires en parfait état de fonctionnement sans tenir compte des lourdes conséquences économiques et sociales de cette décision, alors il peut conduire au cauchemar.

Sous sa vision écologique « ambitieuse » et idéaliste, Nicolas Hulot, comme dans la chanson de Jacques Dutronc, « a l'air sympa et attirant, mais, mais, mais… méfiez-vous« , c'est un idéologue apprenti dictateur !

jeudi 17 mai 2018

Fwd: Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité, appel à une marée populaire le samedi 26 mai


Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité, appel à une marée populaire le samedi 26 mai

Un constat s'impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d'austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l'entrée de l'université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d'accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l'information, introduction de l'état d'urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l'égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s'en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s'il l'emporte, casser tout esprit de résistance.

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d'action, grèves, occupation d'universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d'action. Chacune d'entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l'inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l'accès à l'université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d'alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l'enjeu.

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu'il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s'épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Dans le respect de nos champs d'interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité.


En pj, déclaration du Comité exécutif national PCF : Le PCF s'engage pour réussir, le 26 mai, partout en France, face à Macron, une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité


Les signataires de l'appel commun :

Alternative et autogestion

Alternative Libertaire

APEIS

ATTAC

Climat social

Collectif des Associations Citoyennes

Collectif National pour les Droits des Femmes

Collectif La Fête à Macron

Confédération Générale du Travail

Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité

Convergence nationale de défense des services publics

DIDF

DIEM25

Droit au Logement

Ecologie sociale

Europe Ecologie Les Verts

Les Effronté.es

Ensemble !

Femmes Egalité

Fondation Copernic

France Insoumise

Gauche Démocratique et Sociale

Génération.s

MJCF

Mouvement Ecolo

Mouvement National des Chômeurs et Précaires

Nouvelle Donne

Nouveau Parti Anticapitaliste

Parti Communiste Français

Parti de Gauche

Parti Ouvrier Indépendant Démocratique

PCOF

PCRF

République et Socialisme

Résistance Sociale

Snesup-FSU

Solidaires

Syndicat des Avocats de France

Syndicat de la Magistrature

UEC

UNEF

Union Nationale Lycéenne

 






Parti Communiste Français
Section d'Alès