vendredi 18 mai 2018

INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

INFO FRANCEINFO. Le "Plan banlieue" de Jean-Louis Borloo ne sera pas présenté mardi 22 mai comme prévu

Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé, fin avril, lors de la remise du rapport Borloo que ce serait l'occasion pour rendre les arbitrages présidentiels.

Jean-Louis Borloo, le 13 novembre 2017, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Jean-Louis Borloo, le 13 novembre 2017, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). (LUDOVIC MARIN / POOL)

Le "Plan banlieue" d'Emmanuel Macron ne sera pas présenté mardi 22 mai, comme prévu initialement, selon les informations de franceinfo. Le président de la République devait rendre ses arbitrages un mois après la sortie du rapport de Jean-Louis Borloo qui préconise des mesures ambitieuses pour les banlieues.

Pas d'arbitrages, mais un cap fixé

Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé, fin avril, lors de la remise du rapport Borloo, que ce serait l'occasion de rendre les arbitrages présidentiels. Mais Emmanuel Macron fixera seulement un cap, selon l'Elysée. Cela se fera lors d'un "moment d'échanges et de témoignages" avec plusieurs centaines d'acteurs de terrain, élus, associatifs et institutionnels, réunis dans la salle des fêtes de l'Élysée. Le président devrait prononcer quelques mots pour "redonner du sens", mais sans parler de financement.

Jean-Louis Borloo devrait être présent mardi comme simple invité. L'Élysée trouve le rapport de l'ancien ministre "ambitieux", mais souffrant "d'angles morts sur la sécurité ou le communautarisme". L'ancien maire de Valenciennes sait que son rapport ne sera pas au centre de la politique du gouvernement pour les banlieues. Il a reçu jeudi le soutien de l'Association des maires de France devant qui il a présenté son plan de relance. Si l'État ne fait rien pour les banlieues, Jean-Louis Borloo maintiendra la pression en créant sa propre fondation soutenue par douze anciens ministres de la Ville, de droite comme de gauche.

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