Michel Sapin : « Quand il favorise l'arrivée d'Uber en France, Macron est complètement Macron »
"Au gouvernement lorsqu'Emmanuel Macron a, depuis Bercy, conclu un « deal secret » avec Uber, l'ancien ministre de l'Economie, Michel Sapin, réagit aux révélations parues le 10 juillet dans « le Monde »."
Plusieurs voix dans l'opposition, notamment au sein de la NUPES, pointent que les « Uber files » relèvent du « scandale d'État ». Partagez-vous cette affirmation ?
"Ce n'est pas comme cela que je qualifierais cette affaire. Simplement − et je vous le redis − qui peut s'étonner de découvrir aujourd'hui qu'Emmanuel Macron, en 2015, était l'apôtre de la concurrence sauvage ? Maintenant, si l'on prend le temps de regarder dans le détail, on s'aperçoit qu'au cœur de ce fameux « deal », il y a la réduction de la durée de la formation nécessaire pour un chauffeur désirant obtenir une licence VTC : avec Macron, cette durée passe de 250 heures à 7 heures ! De manière générale, réduire les volumes horaires de formation était pour lui un objectif. Et cela dépassait très largement le cas des chauffeurs Uber.
Dans la loi Macron 2, il projetait de procéder exactement de la même manière avec les coiffeurs, considérant que ce métier ne requérait pas tant de formation. Ce sujet était déjà très présent dans les conclusions du rapport de la « commission Attali » en 2008, pour lequel Emmanuel Macron était l'un des rapporteurs. Je ne dis pas qu'il est interdit de réfléchir à cette question de la durée des formations. Mais dans le cas d'Uber, il est pour le moins curieux de passer de 250 à 7 heures. Globalement, l'idée selon laquelle la dérégulation du marché du travail va créer de l'emploi est très puissante chez lui. Seulement, elle n'est pas forcément vraie. Ou, du moins, cette dérégulation n'est pas une solution durable et ne créé que des emplois précaires."
https://www.nouvelobs.com/politique/20220711.OBS60823/michel-sapin-quand-il-favorise-l-arrivee-d-uber-en-france-macron-est-completement-macron.html
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 12 juillet 2022
cette dérégulation n’est pas une solution durable et ne créé que des emplois précaires
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On remarquera que TORNAC est exclu
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Motion de censure : Olivier Faure avait tellement de choses à dire qu'il s'est fait couper le micro | Le HuffPost
Note réboussière :
Ce vote a permis de compter les voix de la véritable opposition…
Le RN en plus de son racisme de souche est dans l' esprit de la droite profonde malgré sont apparence
Quelle arnaque ! Pour ceux qui le soutienne
lundi 11 juillet 2022
Quand Bayrou était lucide sur Macron - L'affaire UBER n'est qu'une confirmation de plus.
Pour info ou rappel. Propos de Bayrou juste avant son ralliement intéressé au candidat des "forces de l'argent" à l'automne 2016. Son plat de lentilles à lui : quelques dizaines de députés et un poste de ministre.... pour lui.François Bayrou étrille Macron, le candidat des «forces de l'argent»Par Marc de Boni
Publié le 07/09/2016 à 10:28, mis à jour le 07/09/2016 à 13:06
LE SCAN POLITIQUE - Le fondateur du MoDem estime que la candidature d'Emmanuel Macron s'inscrit dans la lignée de celle de Nicolas Sarkozy en 2007 et de Dominique Strauss-Kahn en 2012, et entend bien faire barrage.
Il n'y a pas que les soutiens de François Hollande qui voient l'émancipation d'Emmanuel Macron en vue de la présidentielle d'un mauvais œil, il y a aussi François Bayrou. Mais ce n'est «pas du tout» parce que l'ancien ministre de l'économie pourrait occuper le même terrain politique que celui préempté par le MoDem ou par Alain Juppé, assure le maire de Pau, interrogé sur BFM TV. S'il est très offensif contre le fondateur de En Marche, c'est surtout parce que François Bayrou veut faire barrage «aux puissances de l'argent» qui orchestrent selon lui en sous-main la montée en puissance de l'ancien employé de banque Rothschild.
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«Je suis absolument sceptique sur cette affaire, et quand je dis sceptique, c'est le mot le plus modéré que je puisse choisir. Ça ne marchera pas, parce que les Français vont voir ce que cette démarche signifie, ce qu'il y a derrière tout ça, derrière cet hologramme», croit savoir François Bayrou. «D'ailleurs c'est très simple: posez-vous la question du pourquoi ces heures et ces heures de télévision en direct? Pourquoi ces couvertures de magazines, pourquoi ces pages et ces pages autours de photographies ou d'histoires assez vides?», s'interroge-t-il, en référence aux diverses publications estivales concernant Emmanuel Macron et son épouse. «Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d'avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique», affirme le troisième homme de la présidentielle de 2007.
L'opération de com' de Macron au milieu de son «été de réflexion»
LE SCAN POLITIQUE - Dans Paris Match, le ministre de l'Économie n'hésite pas à se prêter au jeu des photos à la ...
«On a déjà essayé plusieurs fois… On a déjà essayé en 2007 avec Nicolas Sarkozy, et ça n'a pas très bien marché. On a essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn… Et ce sont les mêmes forces qui veulent réussir avec Macron ce qu'elles ont raté avec Strauss-Kahn», poursuit l'ancien ministre de l'éducation nationale. Ces forces de l'ombre devront compter avec la détermination de François Bayrou à leur barrer la route de nouveau. «Je me suis toujours opposé au mélange des genres entre la décision politique, qui doit être d'ordre civique, et le monde des grands intérêts et celui de l'argent». Et le fervent catholique de poursuivre: «Il y a la séparation de l'Église et de l'État. Moi je suis pour la séparation de l'État et de l'argent (…) Je ne suis pas pour que le pouvoir de l'argent prenne le pas en politique. Il faut en tenir compte, il faut le savoir il faut le connaître, il faut favoriser quand on peut l'activité et la création de richesses. Mais il ne faut pas que l'un ait le pas sur l'autre».
« Il y a la séparation de l'Église et de l'État, moi je suis pour la séparation de l'État et de l'argent »
François Bayrou, fondateur du MoDem sur BFM TV