mardi 12 juillet 2022

cette dérégulation n’est pas une solution durable et ne créé que des emplois précaires

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "VIDEO. Uber files : regardez l'enquête montrant comment Emmanuel Macron a facilité l'installation du géant des VTC en France lorsqu'il était ministre de l'Economie" :

Michel Sapin : « Quand il favorise l'arrivée d'Uber en France, Macron est complètement Macron »

"Au gouvernement lorsqu'Emmanuel Macron a, depuis Bercy, conclu un « deal secret » avec Uber, l'ancien ministre de l'Economie, Michel Sapin, réagit aux révélations parues le 10 juillet dans « le Monde »."

Plusieurs voix dans l'opposition, notamment au sein de la NUPES, pointent que les « Uber files » relèvent du « scandale d'État ». Partagez-vous cette affirmation ?

"Ce n'est pas comme cela que je qualifierais cette affaire. Simplement − et je vous le redis − qui peut s'étonner de découvrir aujourd'hui qu'Emmanuel Macron, en 2015, était l'apôtre de la concurrence sauvage ? Maintenant, si l'on prend le temps de regarder dans le détail, on s'aperçoit qu'au cœur de ce fameux « deal », il y a la réduction de la durée de la formation nécessaire pour un chauffeur désirant obtenir une licence VTC : avec Macron, cette durée passe de 250 heures à 7 heures ! De manière générale, réduire les volumes horaires de formation était pour lui un objectif. Et cela dépassait très largement le cas des chauffeurs Uber.

Dans la loi Macron 2, il projetait de procéder exactement de la même manière avec les coiffeurs, considérant que ce métier ne requérait pas tant de formation. Ce sujet était déjà très présent dans les conclusions du rapport de la « commission Attali » en 2008, pour lequel Emmanuel Macron était l'un des rapporteurs. Je ne dis pas qu'il est interdit de réfléchir à cette question de la durée des formations. Mais dans le cas d'Uber, il est pour le moins curieux de passer de 250 à 7 heures. Globalement, l'idée selon laquelle la dérégulation du marché du travail va créer de l'emploi est très puissante chez lui. Seulement, elle n'est pas forcément vraie. Ou, du moins, cette dérégulation n'est pas une solution durable et ne créé que des emplois précaires."

https://www.nouvelobs.com/politique/20220711.OBS60823/michel-sapin-quand-il-favorise-l-arrivee-d-uber-en-france-macron-est-completement-macron.html

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est toujours mieux que pas d'emploi du tout ! Aux syndicats et opposition à améliorer le sort des auto-entrepreneurs. (la Nupes est dans la posture et ne compte pas vraiment). Ce n'est pas bloquer le pays qui fera avancer une société confrontée à des tas de problèmes dont l'un des plus importants est l'emploi. Ras le bol de ces zigotos qui font croire que tout est dû à chacun et que les efforts des uns doivent obligatoirement profiter à tous ! Redonner le goût de l'effort devrait être une priorité des politiques responsables.

Anonyme a dit…

UBER FILES : MAIS POUR QUI TRAVAILLE VRAIMENT MACRON ?
Le Média



https://youtu.be/weoKvNWZ7rs




C’est déjà le quatrième numéro du fond de l’info. Nadiya Lazzouni, Thomas Dietrich et Marion Beauvalet (qui remplace Théophile Kouamouo, parti en congés) commenteront l’actualité politique de la semaine passée.

Le sujet à la une, c’est bien sûr un scandale qui touche directement Emmanuel Macron, le fameux uber files, où le président français est accusé d’avoir protégé les intérêts du géant américain des VTC, alors qu’il était ministre de l’économie.

On s’intéressera également à l’actualité parlementaire très chargée. Une motion de censure a été présentée par la NUPES contre le gouvernement d’Elisabeth Borne, une motion de censure qui n’a pas été soutenue par les députés de LR et du RN, qui sont pourtant censés être dans l’opposition.

Plus que jamais, le barrage républicain est en train de s’effondrer. Cette semaine, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a proposé d’expulser les étrangers se rendant coupables de « crimes», une double pleine qu’a applaudi Marine Le Pen, plus que jamais en phase avec la macronie.

On parlera également du Sri Lanka où une insurrection populaire a chassé le président honni, sur fond de hausse des prix et de pauvreté massive.

Anonyme a dit…

Parole de banquier
Comme disait un de mes prédécesseurs :
"Ça m'en tape une sans faire bouger l'autre !"...


#UBER FILES : LE DEAL SECRET AVEC MACRON
Blast, le souffle de l'info



https://youtu.be/WgfbknWP5Yc



C’est l’affaire qui a explosé ce week-end. Les Uber Files, des documents internes de la célèbre entreprise de VTC révèlent que pendant son implantation en France, celle-ci a bénéficié d’un allié de de poids au sein du gouvernement, le ministre de l’Économie d’alors, un certain Emmanuel Macron.

L’enquête, menée par le Monde et un consortium international de journalistes, fait beaucoup de bruit au point que certains évoquent déjà un scandale d'État.

Mais que contiennent ces documents ? Quel lien existe-t-il entre Emmanuel Macron et Uber ? A t-il effectivement aidé à déréguler le marché du transport, pour le grand profit du géant américain ? On fait le point tout de suite.

Journaliste : Antoine Etcheto
Montage : Lucie Dulois
Images : Arthur Frainet, Hamza Chennaf
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa

Anonyme a dit…

Cynisme : le calbut de la responsabilité

"En déplacement en Isère mardi, Emmanuel Macron a réagi aux critiques des oppositions à la suite des révélations des Uber Files. Le chef de l'État "assume à fond" et affirme "cela m’en touche une sans faire bouger l’autre", reprenant ainsi une formule chiraquienne."
(...)


https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/uber-files/uber-files-n-est-pas-chirac-qui-veut-lamentable-un-langage-de-president-les-reactions-des-deputes-apres-les-propos-d-emmanuel-macron_5252443.html

Anonyme a dit…

"DIVISER POUR MIEUX RÉGNER" : VOICI LA STRATÉGIE DE MACRON JUSQU'EN 2027
Le Média



https://youtu.be/usScCNoj0Q0




Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce dernier instant Porcher de la saison ! Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter, avec tous ces discours qui gravitent autour de nous ou parfois l’on peut s’y perdre. Notre meilleure arme démocratique : les connaître et les comprendre.

Au programme aujourd’hui, le bilan de l’année car il s’en est passé des choses ! Où va-t-on ? Et on fera un détour par le discours de notre première ministre qui présentait la politique générale à l’assemblée la semaine dernière.

Inflation, reprise économique, pouvoir d’achat, services publics qui craquent, crise politique, il s’en est passé des choses cette année ! Entre les élections présidentielles, législatives et ce 3e tour, ou encore la guerre en Ukraine, comment analyser cette année et comment se profile l’avenir ?
Sur un an, l'indice des prix à la consommation harmonisé augmenterait de 6,5 % en juin, après +5,8 % en mai. Sur un mois, c’est 0,8 %, comme le mois précédent", décrit l'Insee. Il s'agit du plus haut niveau de l'inflation depuis novembre 1985.
Et les Français le sentent au quotidien entre l’essence à 2e10 le litre ou l’alimentation qui a augmenté de 5,7% en moyenne. Côté économie mondiale, l’euro est passé sous le seuil de 1,02 dollar mercredi, une première depuis 2002.
On parlait également de la dette publique au plus haut dans les dernières éditions.
Côté services publics : les urgences craquent, le monde de l’enseignement ou des collectivités locales est en crise, les grèves se profilent pour la rentrée, les cheminots y sont déjà d’ailleurs et j’en passe.
De son côté Bruno Le Maire annonçait la fin du quoiqu’il en coûte.
Thomas nous présente le bilan économique de ce semestre. Quels sont les risques à venir? Doit-on craindre des mouvements sociaux à la rentrée ?

Alors justement cette rentrée, mercredi dernier il y a eu le discours de la première ministre à son assemblée qui nous a expliqué à quelle sauce on allait être mangé à la rentrée. Elisabeth Borne appelle au compromis et face à la motion de censure de la NUPES a répondu "Voulons-nous bloquer ou voulons-nous construire ?". La cheffe du gouvernement rappelle tout de même que “la majorité relative ne sera pas synonyme d'une action relative et ne sera pas synonyme d'impuissance”.

Les priorités ont été données : Le travail qui permet “l’émancipation” je cite.
Le pouvoir d’achat avec ce projet de loi annoncé jeudi dernier, je vous présente quelques lignes : promesse d’aucune hausse d’impôt, une augmentation de 4% des minimas sociaux, une pension minimale de retraite à 1 100 euros, le plafonnement de l’électricité et du gaz qui va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, la suppression de la taxe audiovisuelle qui garantissait l’indépendance des chaînes publiques au passage. Bref la réforme des retraites est quant à elle maintenue.
Autre priorité, l’écologie : avec cette proposition de renationaliser EDF. Le gouvernement veut mettre fin aux énergies fossiles et continuer d’investir dans le nucléaire et Elisabeth Borne précise ne pas croire à la décroissance mais à l’innovation.

Concernant la jeunesse et la petite enfance, on dirait qu’Elisabeth Borne a entendu Thomas Porcher ? En prévision : revalorisation du salaire des enseignants et une volonté de “bâtir un service public de la petite enfance avec les collectivités locales” je cite.
Bref, je crois qu’on a quelques petites choses à déconstruire Thomas, et ce dont il a pensé du discours d’Elisabeth Borne à l’assemblée. Quelles mesures ont été les plus marquantes ?
Quelle va être la stratégie politique de Macron?

Merci pour ce dernier instant Porcher. Continuez à soutenir un média indépendant. A l'année prochaine, on l'espère !