L'implantation d'une maison d'arrêt sur le site de Boisset et Gaujac, constitué de terres agricoles et d'espaces naturels abritant des espèces protégées, d'un château – fleuron discret et prestigieux du patrimoine local, objet d'un projet botanique et culturel - est en totale contradiction avec les trois axes de la politique territoriale définie par AlèsAgglomération. En effet, le 28 juin 2018, le Conseil de Communauté d'Alès Agglomération a voté à l'unanimité des 113 voix un « Projet de Territoire » articulé autour de trois axes stratégiques :
« Favoriser l'emploi et les activités économiques :
Le développement repose sur la qualité d'accueil des territoires et la communication, d'où notre volonté de travailler sur l'image de notre territoire. Développer un tourisme de qualité, attentif aux singularités des Cévennes, structurer la filière touristique et promouvoir la destination Cévennes. »
« Améliorer la qualité de vie :
Poursuivre la voie de l'excellence dans les domaines artistiques et culturels …
Mettre en valeur les patrimoines singuliers du territoire …
Structurer l'urbanisation de la couronne péri-urbaine en préservant les espaces naturels et agricoles ».
« Développer les solidarités sociétales et territoriales :
Convaincus que nos singularités sont des atouts, nous sommes décidés à préserver l'identité de chacune de nos 73 communes !Le pari à relever consiste dès lors à mettre en valeur les potentiels de chaque territoire … Renforcer l'offre de tourisme et de loisirs ».
On ne peut que constater l'incompatibilité entre ce Projet de Territoire et l'implantation d'une maison d'arrêt au cœur du site de Boisset et Gaujac près d'Anduze, un espace à préserver.
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 27 juin 2020
POURQUOI UNE PRISON A BOISSET & GAUJAC EST INACCEPTABLE -épisode 1: le projet de territoire voté par Alès Agglomération
vendredi 26 juin 2020
Quel président pour Alès Agglomération ?
Ce dimanche 28 juin se tiendra le 2eme tour des municipales … dans la foulée il y aura l'élection des maires qui n'ont pas encore été désignés. Puis l'élection du Président d'Alès Agglomération.
Qui sera candidat ?
Bien sûr l'ex-Directeur de Cabinet du Maire d'Alès, devenu 1er adjoint, Christophe RIVENQ. Normal car Dauphin désigné et adoubé. Un peu moins normal si on considère le mélange des genres qui confond les fonctions entre le personnel et les politiques. Mais, bon … on est maintenant habitués à ces mœurs claniques, où le Parrain désigne son Dauphin, où l'Homme du Sérail n'affronte pas le suffrage universel directement mais reprend en sous-main les rennes, où la représentation démocratique est notoirement égratignée, où la prise de galons ne se fait pas en gravissant les échelons politiques mais en faisant carrière dans l'administration des collectivités.
Mais en face, dans ce pays dont l'histoire s'est écrite dans les résistances au pouvoir central et à l'envahisseur, dans ce pays formé aux luttes ouvrières, dans ce pays façonné par les durs labeurs … Qui pour représenter une force politique alternative ? Qui, mais qui donc ? Pourtant tout l'échiquier politique est représenté, tout, rien n'y manque ! Et pourtant personne d'autre ne va briguer ce poste. Pas un, pas une ne va mouiller la chemise ! Pourtant, ils et elles sont élus sur des programmes, certes municipaux, mais les uns sont rouges, d'autres verts ou roses…. Mais qui donc va défendre une politique plus écologique, plus sociale, plus durable… moins « urbanisme commercial en zone inondable » pour ce territoire ?… A croire que le tandem ROUSTAN-RIVENQ défend tout cela à la fois, ou alors que les promesses électorales ne valent que le temps d'un vote et n'engagent que les couillons qui votent !!!
Ce qui est surprenant c'est l' « homogénéité politique » de ce bassin Alésien, d'ailleurs appelé couramment « LA ROUSTANIE ». Manifestement quand on est élu dans ce secteur, il n'y a qu'un parti : ROUSTAN. Et il y a de bons petits soldats, le doigt sur la couture du pantalon, têtes baissées en signe d'allégeance et d'obéissance, et tout ce petit monde est bien aligné, au garde à vous. Cette obéissance est le fruit d'un savant dosage d'humiliations publiques de ceux qui tentent de relever la tête lors des Conseils Communautaires, de mesures de rétorsions vis-à-vis de celui ou celle qui rechigne à être dans le rang et à participer à une obligatoire unanimité, de subventions distillées non pas au gré des besoins réels, mais à l'aune de la sagesse attendue, le tout mâtiné de peur généralisée au point de ne remettre en cause, ni le Maître, ni le Dauphin désigné !