lundi 7 mai 2018

"Air Macron One" livre tous ses secrets - Vidéo dailymotion

https://www.dailymotion.com/video/x6iz76p?utm_campaign=subscriptiondigestusersweekly&utm_medium=direct&utm_source=notification&utm_content=fr

A partir du 5 mai 2018, la France entrera en déficit économique

A partir du 5 mai 2018, la France entrera en déficit économique

Si le monde entier vivait comme les Plus riches , dès le 5 mai, nous aurions déjà consommé l'ensemble de nos pauvres sans dents, que la planète peut renouveler en un an, révèle un rapport du WWF France réalisé en partenariat avec le Global Footprint Network.
Cette date représente donc le Jour du dépassement économique de la France.

Que faisons nous ?
Si il ne reste que les riches , en serions nous ?

Communiqué et mise en garde du reboussier économique

Largement inspiré de wwf.fr
https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/a-partir-du-5-mai-2018-la-france-entrera-en-deficit-ecologique

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Tout en acceptant de reprendre le dossier en main, le premier ministre a d'ores et déjà écarté toute concession sur le fond.

AFP
Edouard Philippe a accepté de rencontrer les syndicats pour débloquer le conflit à la SNCF.

POLITIQUE - Avant même le début des hostilités, le patron de la CGT Philippe Martinez a donné le ton: "s'il nous invite, j'espère que c'est pour nous dire quelque chose." C'est dans ce climat de défiance que le premier ministre Edouard Philippe reçoit ce lundi 7 mai les syndicats de cheminots hostiles à la réforme de la SNCF. Des rendez-vous qui interviennent après des semaines de blocage des discussions entre les représentants des salariés, vent debout contre la fin du statut des cheminots, et la ministre des Transports Elisabeth Borne.

S'il a offert une première concession en acceptant de reprendre le dossier en main, une condition fixée expressément par les syndicats, le chef du gouvernement a, dans la foulée, réaffirmé son ambition d'aller "jusqu'au bout" de la réforme ferroviaire sans toucher aux fondamentaux des textes en cours d'adoption au Parlement.

À la veille d'un huitième épisode de deux jours de grève à la SNCF (mardi 8 et mercredi 9 mai), Edouard Philippe n'a, sur le fond, rien concédé sur ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas.

"Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut", a-t-il réaffirmé vendredi sur France Bleu Berry. De quoi excéder la CGT Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots qui avaient déjà claqué la porte de la concertation en découvrant que la réforme du fret avait été finalisée sans leur aval.

Un rapport de force à son paroxysme

Si les syndicats ont tout de même accepté de se rendre à Matignon, c'est qu'ils estiment avoir déjà remporté une première victoire en contraignant le premier ministre à ce tête à tête. "Le rapport de force a gagné", se félicitait jeudi Laurent Brun (CGT Cheminots, 1er syndicat à la SNCF), en marge d'un rassemblement à Paris pour mettre le gouvernement "sous pression".

Pourtant, l'équilibre des forces demeure intact, chaque protagoniste campant sur ses positions. Les syndicats, qui réclament encore de remettre l'ensemble de la réforme à plat, sont parvenus à préserver l'unité du mouvement ferroviaire, malgré la baisse relative de la participation à la grève "saute-mouton" instaurée jusqu'à la fin du mois de juin.

De son côté, l'exécutif joue la carte de la fermeté en s'appuyant sur l'impopularité de la grève, et ce malgré la hausse continue de la "cagnotte de soutien" aux cheminots dont le montant dépasse désormais le million d'euros.

L'opinion, véritable arbitre de ce conflit qui dure, marque encore son hésitation même s'il penche du côté de l'exécutif. La grève à la SNCF est toujours considérée comme injustifiée par une majorité des Français, selon un sondage Ifop paru dans Le Journal du Dimanche. Mais ce taux de 56% a baissé de 3 points depuis la semaine dernière. Dans le même temps, 61% des Français interrogés souhaitent que "le gouvernement aille jusqu'au bout" de la réforme.

Le durcissement se profile

Face à ce dialogue de sourds, l'hypothèse d'un durcissement du conflit n'est pas à exclure. Tandis que les manifestations sectorielles et unitaires se multiplient en ce mois de mai, les partisans de grèves dures gagnent en influence au sein du mouvement social. "En cas d'échec" à Matignon, les syndicats lanceront une "journée sans cheminots, sans train" le 14 mai, a menacé la CFDT Cheminots, qui avait pourtant pesé à l'origine pour éviter ce type d'actions. Le scénario d'une prolongation du conflit pendant les vacances d'été, hypothèse que l'exécutif veut à tout prix éviter, n'est toujours pas écarté.

"On voit bien qu'on n'est pas dans la conclusion du conflit", qui est entré dans son deuxième mois, puisque Edouard Philippe "reste sur des positions extrêmement dures", mais les cheminots sont "déterminés à aller au bout", a prévenu la CGT-cheminots. SUD-Rail, qui reste braquée sur le principe d'un "retrait" pur et simple, organise une manifestation ce lundi matin à Paris, devant les Invalides.

Le gouvernement, lui, veut gagner du temps en pariant sur l'essoufflement du mouvement une fois le texte de la réforme définitivement adopté. Tout en assumant "un état d'esprit très ouvert et en même temps très ferme", Edouard Philippe espère convaincre les syndicats qu'ils ont intérêt à la négociation. "Il y a encore des sujets à discuter comme les modalités de reprise de la dette" du groupe par l'Etat, une "question extrêmement importante" à voir "pas simplement avec les organisations syndicales", mais aussi "avec la direction de la SNCF", les associations d'usagers, députés et sénateurs.

Entérinée mi-avril en première lecture à l'Assemblée, la réforme sera examinée au Sénat à partir du 23 mai. Si la droite sénatoriale, majoritaire à la Chambre haute, soutient le principe de la réforme, il n'est pas dit qu'elle ne cherche pas à la durcir, retardant d'autant plus son entrée en vigueur.

À voir également sur Le HuffPost:

Lire aussi :

La cagnotte de soutien aux cheminots a dépassé le million d'euros, voilà comment elle sera reversée

Comment la SNCF s'efforce de calmer le mécontentement des usagers face à la grève

Censée "ménager" les usagers, la grève en pointillé va-t-elle se retourner contre les cheminots?

Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici

Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost

Retrouvez-nous sur notre page Facebook

Air France, SNCF : l’État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ? | Contrepoints

Air France, SNCF : l'État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ? | Contrepoints

Air France, SNCF : l'État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ?

Le cas des conflits à la SNCF et à Air France permettent de douter de la capacité de l'État à négocier avec les partenaires sociaux.

Par Éric Verhaeghe.

Les entreprises publiques et leurs héritières (Air France ayant un statut d'entreprise privée avec un actionnaire de référence : l'État) sont-elles capables de pratiquer le dialogue social au sens où l'entendent les entreprises privées classiques ? Le cas des conflits à la SNCF et à Air France permettent d'en douter.

Après l'échec de son referendum sur ses propositions salariales, Jean-Marc Janaillac, président d'Air France, a. Il amplifie ainsi une crise qui dure depuis plusieurs semaines avec les salariés. Chacun se fera son idée sur qui a tort et qui a raison dans ce dossier. Une chose est sûre : la négociation qu'il a endossée avec les organisations syndicales pose, sur la forme, autant de questions que celle que l'État a menée et mène encore à la SNCF.

Air France et ses hauts fonctionnaires

Avec un peu de malice, on remarquera tout de même que Jean-Marc Janaillac est un ancien de la promotion Voltaire, à l'ENA – celle qui a tant marqué la vie politique française. Son directeur des ressources humaines, Gilles Gateau, était conseiller social de Manuel Valls à Matignon. Ces deux points soulignent la particularité d'Air France et les syndicats,, s'en étaient émus :

Nous ne sommes pas sortis des travers de l'entreprise : Air France n'est toujours pas une société comme les autres

On ne pourra les démentir sur ce point : ce n'est pas parce qu'Air France est devenue une société privée que l'État ne cherche plus à la contrôler coûte que coûte. Cette absence de lâcher prise (sort auquel la SNCF est promis après sa transformation en entreprise publique prévue par le gouvernement) montre aujourd'hui toutes ses limites.

Les hauts fonctionnaires face aux syndicats majoritaires

Dans la pratique, l'état-major d'Air France a actionné d'étranges leviers pour négocier son accord au sein de l'entreprise. Pour mémoire, la représentation syndicale y est fortement dispersée entre la CGC (devenue le premier syndicat de l'entreprise), FO, l'UNSA, la CGT et la CFDT. En revanche, chez les pilotes de lignes, le SNPL représente les 2/3 des 4.000 salariés qui occupent les cabines de bord.

Face à cette arithmétique implacable, toute négociation à Air France est contrainte de fortement rassembler les syndicats dont aucun ne se dégage clairement, sauf pour les pilotes où le SNPL est incontournable. On peut évidemment le regretter et rêver d'une situation plus acceptable. Mais la réalité est têtue : la direction d'Air France est obligée de passer par le SNPL.

On retrouve, au demeurant, le même phénomène à la SNCF, où toute stratégie de contournement de la CGT constitue une forte prise de risque dès lors qu'il s'agit de réformer l'entreprise. Un syndicat dominant constitue, quoi qu'il arrive, une épine dans le pied patronal. Vouloir l'ignorer peut se révéler douloureux.

À la SNCF comme à Air France, au-delà des effets de manche, le gouvernement en fait l'expérience, et c'est pénible.

L'étrange méthode de la direction d'Air France pour négocier

Depuis le début, on s'étonnera quand même du peu de ménagement dont la direction d'Air France semble avoir fait preuve vis-à-vis des pilotes de ligne. On peut bien entendu reprocher à cette catégorie de salariés socialement privilégiée de se comporter à la manière des divas. Il n'en reste pas moins que, lorsqu'on est obligé de passer par un syndicat représentatif, il faut savoir mettre de l'eau dans son vin. Manifestement, ce n'est pas la première des facultés de la direction d'Air France.

Par exemple, le SNPL reproche au président et au directeur général de l'entreprise de n'avoir jamais participé, même symboliquement, à l'une des séances de négociation salariale. On lira dans la presse la réaction de Gilles Gateau, le DRH, à cette demande :

Dans une entreprise, c'est le DRH qui négocie. C'est partout comme ça.

Manifestement, la direction de l'entreprise imagine qu'elle dirige une entité comme les autres. Or, Air France, ne serait-ce qu'au vu du profil de ses dirigeants, est une entreprise à part. Dans ce contexte, le SNPL lance (dans un tract du 11 avril 2008) de lourdes accusations contre la direction :

Dans son courriel du 10 avril adressé à tous les pilotes, Franck Terner dit nous « tendre la main » à travers une proposition de négociation pluriannuelle sur les salaires. Pour notre part, nous avons appris l'existence et les détails de cette proposition par la voix de journalistes qui nous ont appelés pour connaître notre réaction face à cette proposition ! Nous apprenions un peu plus tard qu'une conférence de presse avait même été organisée pour présenter ladite proposition aux médias. Cela illustre la pauvreté du dialogue social qui prévaut aujourd'hui à Air France.

On retrouve ici la même technique qu'à la SNCF : la manie de réserver des annonces à la presse pour faire pression sur les syndicats.

Les entreprises publiques et leur stratégie sociale dangereuse

Dans une entreprise ordinaire, les négociations entre patronat et syndicats ne se passent pas par l'intermédiaire de la presse. Tôt ou tard, la direction y rencontre les représentants élus des salariés et discute avec eux pour trouver un accord.

Manifestement cette méthode de négociation est trop simple pour les brillants cerveaux qui dirigent les entreprises publiques. Ceux-ci préfèrent se lancer dans des billards à quinze bandes dont l'issue laisse dubitatif.

Dans le cas d'Air France, la direction ne semble guère avoir exprimé auprès du SNPL son intention de négocier clairement avec lui. Au contraire, le SNPL a compris que la direction cherchait à le contourner et à le discréditer.

Puis, le président Janaillac s'est cabré en convoquant un referendum informel alors que la CGC et la CFDT étaient prêts à signer un accord moins favorable… Là encore, le bon sens de la direction laisse perplexe : comment peut-on espérer être soutenu par le personnel, quand on désavoue officiellement les syndicats les plus modérés de l'entreprise ? Sauf à ne pas comprendre à quoi sert un syndicat, l'attitude du président est suicidaire.

Dans tous les cas, il ne pouvait guère attendre un soutien de la CGC et de la CFDT qui étaient prêts à signer un accord à 5% d'augmentation, dès lors qu'il les court-circuitait et les cornérisait pour proposer 7% par voie référendaire. Reste ce sentiment diffus que Janaillac a voulu jouer aux Machiavel, et que les syndicats lui ont mis une bonne raclée.

Un dialogue franc et massif eut été préférable, plutôt que ces interminables finasseries de biais.

On peut être un patron sans concession mais savoir négocier

Comme à la SNCF, tout se passe comme si l'élite technocratique à la tête des entreprises publiques gâchait toute possibilité d'évolution collective faute de savoir négocier avec le petit personnel. Comme si jouer le jeu de la négociation avec les syndicats exposait à un ridicule indigne des codes aristocratiques.

À la SNCF, l'attitude d'Elisabeth Borne a conduit les syndicats à demander une négociation directe avec Matignon. Chez Air France, les maladresses de la direction ont conduit au résultat qu'on connaît. Pendant ce temps, les comptes des entreprises se dégradent et l'économie du pays souffre.

Une autre voie serait possible. Si, au lieu de jouer aux Machiavel, les dirigeants publics pariaient sur une négociation sans concession, mais saine et franche, ils obtiendraient probablement beaucoup plus de résultats et pourraient mener des stratégies beaucoup plus ambitieuses.

Mais cela supposerait que tous ceux qui donnent des leçons de démocratie sociale, de dialogue social et autres balivernes, aux entreprises privées ordinaires appliquent leurs grands principes lorsqu'ils sont en position de le faire. Cette exemplarité-là n'est malheureusement pas le fort de notre haute fonction publique.

dimanche 6 mai 2018

Nouveau commentaire sur DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifest....


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifest..." :

Tu ne crois pas si bien dire 12h18, justement j'y étais...
Du départ place de l'Opéra où il était à peine 14h quand le cortège s'est mis en mouvement, jusqu'à 19h à la place de la Bastille, non loin de la gare de Lyon où notre train repartait vers 20h, j'ai eu le loisir de suivre les différents chars qui circulaient et qui proposaient des musiques variées.
Un enthousiasme époustouflant se dégageait de cette "manif pot au feu" de bonne tenue sur les 5 kms de parcours.
Alors, voir les chiffres fournis par le cabinet Occurrence ne peuvent que faire "pisser de rire", une autre expression populaire, comme "faire la fête à Macron", qui m'a décidé à y participer, entendu que Jupiter avait commenté depuis l'Australie les événements du 1er mai et que le bourrage de crâne avait battu la mesure sur tous les médias...
Une belle occasion de se rendre compte que les CRS étaient bien présents, rues St Denis et Réaumur et 5 ou 6 autres dont je ne me souviens pas du nom. Chaque fois, avec un "engin à eau" nickel chrome. 2 000 de mobilisés pour accompagner une manif joyeuse et pendant laquelle, nous avions, tout un chacun, une part de responsabilité dans le déroulement.
Alors, et sans calcul exhaustif, le nombre de 150 000 n'est pas un comptage surévalué.
Occurrence ont du avoir des pannes de compteurs régulières pour arriver à de pareils chiffres.
Ou bien être indulgents avec les autorités.
Auquel cas, tu peux toujours avoir plus de renseignements ici :
(N.B : ce n'est pas la première fois que leurs chiffres sont inférieurs à ceux de la Préfecture, ce qui devrait interroger Médiapart entre autres...)

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decompte-du-nombre-de-manifestants-202655

BAGNOLS Les Insoumis font la « fête à Macron » - Objectif Gard

https://www.objectifgard.com/2018/05/05/bagnols-les-insoumis-font-la-fete-macron/

Une "manif de riches" à Bordeaux pour fêter Emmanuel Macron - Rue89 Bordeaux

Une "manif de riches" à Bordeaux pour fêter Emmanuel Macron - Rue89 Bordeaux

Une "manif de riches" à Bordeaux pour fêter Emmanuel Macron

« Macron, on t'soutient, avant not' week-end sur l'Bassin ». « Je n'ai qu'un péché, mon Triangle d'Or ». « Non, non, non aux Sahraouis, oui, oui, oui, aux touristes Airbnb ». Voici quelques propositions de slogans locaux gracieusement fournies par Rue89 Bordeaux à la « fête à Macron », prévue ce samedi.

La manifestation partira à 11h de la Place des Quinconces et déambulera dans les beaux quartiers de Bordeaux avant un grand pique-nique Place de la Bourse, à 12h30. Elle a reçu l'autorisation de la préfecture. Et elle est confirmée, en dépit des soucis d'organisation de sa grande sœur parisienne, suite aux violences de la manif du 1er mai et à la polémique entre le président de la République et la France insoumise.

Marie Duret-Pujol, membre du comité du 5 mai de Bordeaux Métropole, maître de conférences d'études théâtrales à l'Université Bordeaux Montaigne – et accessoirement candidate France Insoumise aux dernières élections législatives -, raconte la genèse de ce projet :

« Dans plusieurs villes, un comité s'est créé en réponse à l'appel de François Ruffin et Frédéric Lordon pour organiser la « manif de droite » qui se tiendra à Paris. A Bordeaux, on s'est rendus compte que beaucoup de personnes ne pouvaient pas bloquer deux jours pour monter à Paris, alors on a décidé d'en organiser une ici. »

Tutos de pipeau

L'objectif ? Tourner en dérision les mots d'ordre de droite et dénoncer « avec humour » la politique du président, souvent taxée de favoritisme envers les plus aisés. Un groupe Facebook a été créé pour préparer au mieux les participants avec tutos de flûte ou karaokés.

Une idée de slogan proposée par le comité.

Car pour cette manifestation lancée seulement mercredi dernier, tout est millimétré. Un dress-code est affiché sur leur évènement Facebook, conseillant de vêtir cravates et foulards ou de s'asperger de parfum. Évidemment, seront exclus enfants bruyants, jeans et grossièretés. Les femmes quant à elles seront « tolérées » à condition que leur tenue soit soignée : chignon impeccable et tailleur de rigueur.

ISF, SS

Il est précisé que « seuls les slogans à la gloire du bel Emmanuel seront autorisés». Pour compléter le tableau, des exemples de pancartes sont proposés aux participants : « ISF, SS » ou « les pauvres taisez-vous, l'État est avec nous ».  La consigne est passée.

L'idée, c'est de ne pas faire « une manifestation de plus » mais de rendre la chose plus sympa et participatif. Je crois que l'idée a bien pris : on a brassé large au niveau du Sud-Ouest, on a des personnes d'Angoulême et de Dordogne qui souhaiteraient venir, explique Marie Duret-Pujol.

Pour celles et ceux qui buteraient sur le concept, le comité propose un  exemple, joint à la description : le mini-documentaire d'Arnaud Contreras sur la manifestation de 2003, organisée par les « Artistes de rue de droite ».

Plus de 100 personnes ont annoncé leur participation sur l'événement Facebook. « Il nous en faudrait 70 pour que la manifestation ressemble à quelque chose », espère Marie Duret-Pujol. Le pique-nique servira aussi de lieu d'expression, notamment pour le Collectif Stop Linky qui lutte contre les compteurs connectés, et manifestera aussi ce samedi.



Envoyé de mon iPad

LA CROIX-DE-PALLIÈRES La gestion de l'après-mine évoquée au ministère de la Transition écologique - Objectif Gard

LA CROIX-DE-PALLIÈRES La gestion de l'après-mine évoquée au ministère de la Transition écologique - Objectif Gard

LA CROIX-DE-PALLIÈRES La gestion de l'après-mine évoquée au ministère de la Transition écologique

Olivier Gaillard et les maires concernés ont été reçus au ministère de la Transition écologique. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

À l'initiative du député gardois Olivier Gaillard et en sa présence, les maires des communes de Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras et Tornac, ont participé à une réunion, ce mercredi, au ministère de la Transition écologique.

Cette rencontre concernait la responsabilité et les compétences des maires et de l'État dans la gestion des déchets toxiques provenant des anciennes mines de plomb et de zinc. Elle fait suite à la demande formulée en août 2017 par la préfecture du Gard aux trois édiles de faire appel à leur pouvoir de police générale pour imposer des travaux à l'ancien exploitant du site, la société Umicore.

Pour le député Olivier Gaillard, « ce n'est pas que les communes se désengagent ou se déresponsabilisent. Elles s'investissent lourdement voire très lourdement dans ce dossier mais à hauteur de leur capacité financière, technique et humaine disponibles. » Face à cette pollution multi-territoriale, le parlementaire estime que la préfecture, et à travers elle l'État, est compétente « pour coordonner le dossier et intenter des démarches à l'encontre de la société privée. » Un souhait porté d'une même voix par les maires Jean-Louis Flattet, Lionel André et Marielle Vigne, qui ne disposent pas « des capacités juridiques, administratives, et financières pour lancer des actions à long terme contre une multinationale. »

Les membres du cabinet et du ministère de Nicolas Hulot se sont engagés à relayer les préoccupations des élus gardois auprès des services du préfet et du ministère de l'Intérieur, indiquant « qu'il n'était pas question de les abandonner à leur sort. » Quant aux représentants de la société privée Umicore, ils ne souhaiteraient pas opposer de recours à ces démarches.

Élodie BOSCHET

samedi 5 mai 2018

Macron pas à la fête - Explicite

https://www.explicite.info/articles/571




Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.

Les opératrices du SAMU se moquent de Naomi... La jeune maman décède quelques heures plus tard ! (enregistrement) - Hebdi

Les opératrices du SAMU se moquent de Naomi... La jeune maman décède quelques heures plus tard ! (enregistrement) - Hebdi

Les opératrices du SAMU se moquent de Naomi… La jeune maman décède quelques heures plus tard ! (enregistrement)

Le 29 décembre 2017, 11 heures. Prise de très fortes douleurs, Naomi, à bout de force appelle le SAMU de Strasbourg.
Comme l'indique l'enregistrement  les deux opératrices, manifestement de bonne humeur, ricanent. Elles ont un comportement étonnant, moqueur voire méchant.
Elles ne donnent pas suite à la demande d'assistance de la jeune femme, qui est renvoyée vers SOS-Médecins….

Nous nous sommes procuré l'enregistrement de l'échange entre Naomi et le SAMU,

Jugez par vous-même…

– Allô…
– Si vous ne dites pas ce qu'il se passe, je raccroche…
– J'ai très mal
– Oui ben, vous appelez un médecin

– Oui, vous allez mourir certainement un jour comme tout le monde…
– Aidez-moi, madame, j'ai très mal…
– Je ne peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez…

La jeune femme de 22 ans arrivera à contacter SOS-Médecins, qui demande… au SAMU d'intervenir !
À l'arrivée des secouristes, Naomi est consciente mais son état se dégrade fortement. Son rythme cardiaque baisse de façon inquiétante lors du transfert aux urgences du Nouvel Hôpital Civil (NHC) de Strasbourg.

Sur place, la jeune maman passe rapidement un scanner, lors duquel elle présente un arrêt cardiaque. Dix minutes de massage cardiaque seront nécessaires. Elle est transférée au service de réanimation où elle décède à 17h30.

Une autopsie sera pratiquée 5 jours après sur un corps « en état de putréfaction avancée ». La cause annoncée est une défaillance multi-viscérale : un ensemble de symptômes comprenant des difficultés très importantes de l'appareil pulmonaire (du type détresse respiratoire) associés à une insuffisance de fonctionnement de plusieurs organes comme le cœur ou le système nerveux. Les rapports médicaux et d'autopsie n'indiquent pas les origines de cette défaillance multi-viscérale.

La famille de Naomi souhaite connaître les réelles causes du décès et savoir si une intervention directe du SAMU aurait pu sauver Naomi. Le procureur a été saisi.

Naomi devait fêter son vingt-troisième anniversaire le premier avril. Sa fille aura deux ans en juillet.

Nous avons contacté les services du SAMU de Strasbourg .
Il nous a été demandé de faire une demande écrite par mail et, à ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse.

En tapant ''urgence'' sur Google, l'ensemble des sites affichés propose d'appeler en premier lieu le 15 du SAMU.

Article publié avec l'accord de la famille.

DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifestants à Paris selon la préfecture de police, 160 000 selon La France insoumise

DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifestants à Paris selon la préfecture de police, 160 000 selon La France insoumise

DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifestants à Paris selon la préfecture de police, 160 000 selon La France insoumise

La manifestation a lieu samedi 5 mai à Paris, entre Opéra et Bastille. De son côté, le cabinet Occurence, chargé par un groupe de médias (dont franceinfo) d'effectuer un décompte indépendant, estime que 38 900 personnes en ont pris part. 

Ce qu'il faut savoir

Un chiffre "impressionnant". La France insoumise revendique 160 000 participants à la Fête à Macron, samedi 5 mai à Paris. La préfecture de police en compte 40 000. De son côté, le cabinet Occurence, chargé par un groupe de médias (dont franceinfo) d'effectuer un décompte indépendant, estime que 38 900 personnes en ont pris part. 

Ce rassemblement "pot-au-feu" est surveillé comme du lait sur le feu. Ses organisateurs comptent sur les quelque 2 000 policiers et gendarmes prévus sur le terrain pour empêcher que les black blocs ne s'invitent dans le cortège, comme cela avait été le cas le 1er-Mai. Suivez le rassemblement en direct avec franceinfo.

 Appel à une "marée humaine" le 26 mai. Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors du défilé, appelant à une nouvelle journée de mobilisation à la fin du mois. Le leader de La France insoumise a lancé : "Le 26 mai, par millions, déferlez, soyez la marée humaine qui change l'histoire !". 

Forte mobilisation policière. Le préfet de police, Michel Delpuech, a annoncé que 2 000 policiers et gendarmes seraient déployés à Paris. Une décision conforme à la promesse du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sous le feu des critiques après les débordements spectaculaires du 1e mai causés par quelque 1 200 black blocs. Gérard Collomb avait annoncé que les autorités feraient appel à "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations".

 Quatre interpellations en marge de la manifestation. Quatre individus ont été arrêtés pour "port d'arme prohibé", dans le cadre de "contrôles préventifs", explique la préfecture de police de Paris. 

Des manifestations dans plusieurs villes. Commencée en musique à Paris place de l'Opéra, avec un pique-nique-concert à partir de midi, la manifestation doit se terminer vers 20 heures avec un autre concert, place de la Bastille. D'autres manifestations se déroulent à Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Rennes.

Le live

Suivez le live et réagissez en direct
#FETE_A_MACRON

"La fête à Macron": les organisateurs promettent une manifestation "belle et festive" - Le Point

"La fête à Macron": les organisateurs promettent une manifestation "belle et festive" - Le Point

"La fête à Macron": les organisateurs promettent une manifestation "belle et festive"

"La fête à Macron": les organisateurs promettent une manifestation "belle et festive" © AFP / Francois GUILLOT

"La fête à Macron", manifestation "pot-au-feu" samedi à Paris, devrait être "belle et festive", selon ses organisateurs et La France insoumise, qui comptent sur les quelque 2.000 policiers et gendarmes prévus sur le terrain pour empêcher les black blocs de venir gâcher la journée, comme le 1e mai.

"Le 5 mai sera un grand succès", a affirmé Jean-Luc Mélenchon, vendredi au cours d'une conférence de presse.

De source policière, on s'attendait à une forte mobilisation.

La veille, le chef de file de La France insoumise promettait un "moment de fraternité tranquille", l'objectif étant d'"adresser un message clair à (Emmanuel) Macron et aux milieux économiques qui l'entourent, celui de la détermination et de la volonté de ne rien céder".

Depuis deux jours, le ton est monté entre exécutif et LFI, qui s'accusent mutuellement de "remettre en cause la démocratie". Ils veulent "tenir un discours d'agitation", "ils n'ont jamais accepté la défaite", "ils aiment la démocratie quand ils gagnent", a accusé le chef de l'Etat, dans un allusion implicite aux Insoumis.

Carte du parcours de la Manifestation pour "faire la fête à Macron" du 5 mai à Paris  ©  AFP
Carte du parcours de la Manifestation pour "faire la fête à Macron" du 5 mai à Paris © AFP

Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a accusé M. Mélenchon de reprendre "des méthodes d'extrême droite", avec une manifestation qui, selon lui, "incite à la violence".

"Nous sommes absolument pour la non-violence, c'est une ligne stratégique", a répliqué le député de Marseille, en dénonçant le "déchaînement de LREM contre LFI". "Je suis sûr que la police va faire ce qu'il faut", "on travaille bien" avec elle.

Le préfet de police, Michel Delpuech, a annoncé que 2.000 policiers et gendarmes seraient déployés à Paris, conformément à la promesse du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb -sous le feu des critiques après les débordements spectaculaires du 1e mai causés par quelque 1.200 black blocs- de mettre "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations".

Le député de La France insoumise François Ruffin le 5 mai 2018 à Paris © GERARD JULIEN AFP
Le député de La France insoumise François Ruffin le 5 mai 2018 à Paris © GERARD JULIEN AFP

Samedi matin, quelques cafés le long du cortège, à proximité de la place de la Bourse, ont protégé leurs vitrines avec des panneaux de contreplaqué.

Le Front national a prévenu vendredi que "les Français n'accepteraient pas une nouvelle fois que l'autorité de l'Etat soit bafouée". 

Lancer de paillassous à Nice

La France insoumise n'est pas l'organisatrice de cette manifestation "pot-au-feu" -où chacun apporte "ses revendications, banderoles et espoirs"- même si elle a été initiée par l'un de ses députés, François Ruffin.

Une effigie du président Emmanuel Macron sur un drap lors du carnaval de Nice, le 4 mai 2018, à la veille de la Fête à Macron  © YANN COATSALIOU AFP
Une effigie du président Emmanuel Macron sur un drap lors du carnaval de Nice, le 4 mai 2018, à la veille de la Fête à Macron © YANN COATSALIOU AFP

"La fête à Macron ne sera ni une kermesse, ni la marche d'un parti", ont fait savoir les organisateurs, des anciens de Nuit debout, mouvement déjà initié par M. Ruffin pour protester contre la loi travail, au printemps 2016.

LFI a néanmoins largement mis la main à la pâte en affrétant une centaine de cars. Un train militant (200 personnes) partira de Toulouse. 500.000 autocollants ont été distribués ainsi que des dizaines de milliers d'affiches et plus d'un million et demi de tracts.

Commencée en musique place de l'Opéra, avec un pique-nique-concert à partir de midi, la manifestation doit se terminer vers 20H00 avec un autre concert, place de la Bastille.

D'autres manifestations se dérouleront à Toulouse (dès 10h30), Bordeaux, Strasbourg et Rennes. Dès vendredi soir à Nice, des militants LFI, reprenant une tradition du carnaval local, ont organisé un "paillassou", jeu consistant à faire sauter dans un drap un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron.

A Paris, quatre chars se mêleront au cortège: le char Jupiter, le char Dracula, le char Napoléon, avec sur chacun d'entre eux une personne grimée en Macron, et enfin un char "résistance", où les manifestants pourront exposer leurs revendications.

Il y aura également des bus à impériale. M. Mélenchon prendra la parole sur l'un d'entre eux, le bus "Stop Macron", vers 15h30.

"Le carré des luttes", en tête du cortège, est réservé à quelque 200 représentants des différents secteurs "en lutte" (cheminots, étudiants, personnels soignants...), mais "sans personnalités politiques". Ces dernières défileront dans le cortège, notamment, outre M. Mélenchon, Pierre Laurent (PCF), Benoît Hamon (Générations), Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA).

Selon les organisateurs, cette initiative est une "première étape". Déjà, plusieurs associations, syndicats, partis envisagent une nouvelle journée de protestation le 26 mai. "Un cycle nouveau de mobilisation est en route", s'est félicité M. Mélenchon.

05/05/2018 12:51:12 -          Paris (AFP) -          © 2018 AFP

Mai 68, la vraie révolution, c’est les Shadoks ! | Textes à l'appui | Là-bas si j'y suis

Mai 68, la vraie révolution, c'est les Shadoks ! | Textes à l'appui | Là-bas si j'y suis

Mai 68, la vraie révolution, c'est les Shadoks ! Abonnés

Daniel Mermet

GA, BU, ZO, MEU : ils n'ont que quatre mots pour tout vocabulaire, ils veulent quitter leur planète qui est à gauche du ciel pour aller sur la Terre avec des machines qui ne marchent jamais. Ils pompent, ils ne font que pomper. D'un autre côté, il y a les Gibis avec leurs petits chapeaux, eux aussi veulent quitter leur planète trop plate pour aller sur la Terre.

Déjà abonné ? Identifiez-vous.

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c'est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j'y suis se développe avec succès aujourd'hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L'information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C'est le prix de notre travail. C'est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires ! | Observatoire des gaspillages

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires ! | Observatoire des gaspillages

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires !

frais obseques deputes et senateursCette allocation funéraire destinée aux députés, aux anciens députés et leur famille est passée en mars dernier de 18 255 euros maximum à un forfait de 2 350 euros sous réserve de justificatifs.

Encore récemment, lorsqu'un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu'à trois mois de pension pour financer les frais d'obsèques. Par ailleurs, lorsque c'était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l'équivalent d'un mois de pension.

En 2017, les « allocations pour frais funéraires » ont représenté un montant total de 573 000 euros pour l'Assemblée nationale.

Pour faire des économies, le bureau de l'Assemblée nationale a donc légèrement réduit cette allocation funéraire. En revanche, l'Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l'élu décède au cours de son mandat, qui correspond à une année d'indemnités environ.

Si l'Assemblée nationale a réduit le montant de cette allocation, rien ne bouge du côté du Sénat.

Au Sénat, les frais funéraires ont représenté 967 000 euros en 2016. Soit 17 000 euros en moyenne pour les funérailles de 53 sénateurs. Une somme bien plus élevée que celle accordée aux députés.

Pour Contribuables Associés, il ne fallait pas diminuer cette allocation funéraire, mais la supprimer intégralement !

Publié par Rédaction le 4/05/18