Très inquiet je le suis
Rien que ça !
Au moins 2 éléments me perturbent
La facilité qu'ont les hommes à communiquer
À l' échelle de la planète
À priori cette facilité devrait permettre à mieux se comprendre
Il n' en est rien …!
Le deuxième point est la création du contenu
Grâce aux IA qui fleurissent
Comment trouver la réalité, le juste ?
Nous commençons à vivre dans un monde que nous ne maîtrisons plus !
Mais quoi ? Enfoncerais-je encore des portes ouvertes
Le Réboussier
5 commentaires:
PROCHE-ORIENT
Les 20 points du plan américain détaillés
Samuel Forey
"En l’absence de calendrier précis, le document laisse plusieurs points cruciaux sujets à interprétation
La Maison Blanche a publié, lundi 29 septembre, un plan en vingt points proposé par le président
américain, Donald Trump, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors de la visite de ce
dernier à Washington, pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien.
Point 1 « Gaza sera une zone déradicalisée et libérée du terorisme, qui ne représentera pas une menace pour sesvoisins. »
Il s’agit de ne plus laisser le Hamas assurer le gouvernement de facto de l’enclave. Ce point est essentiel pour
rassurer les Israéliens, qui vivent encore dans le traumatisme du massacre du 7-Octobre. En plus des atrocitéscommises ce jour-là, les habitants de la périphérie de Gaza ont subi, pendant vingt ans, des attaques de roquettesde plus en plus sophistiquées.
[La bande de]Point 2« Gaza sera réaménagée dans l’intérêt de la population de l’enclave, qui a déjà sufisamentsoufert. »
« Souffrance » est un euphémisme, pour les Palestiniens de Gaza. Plus de 65 000 d’entre eux ont été tués, près de170 000 blessés, selon des chiffres du ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, qui sont jugéscrédibles par les organisations internationales. Quelque 92 % des logements ont été détruits ou endommagés,selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unis (OCHA). L’ONU a déclaré l’état defamine au mois d’août pour 500 000 Gazaouis. Une crise créée de toutes pièces, Israël ayant restreint
drastiquement les livraisons de nourriture, confiées à un organisme opaque, la Gaza Humanitarian Foundation(GHF). L’ensemble de ces actes a amené nombre de chercheurs, juristes et organisations de droits humains, aussibien israéliennes qu’internationales, à conclure qu’un génocide était en cours à Gaza.
[Israël et le Hamas]Point 3 « Si les deux parties aceptent ce plan, la guere s’achèvera imédiatement. Les forcesisraélienes e retireront jusqu’à une ligne convenue pour préparer la libération des otages. Pendant ce temps,toutes les opérations miltaires, y compris les bombardements aériens et d’artilerie, seront suspendues, et leslignes de front resteront figées jusqu’à ce que les conditions oient réunies pour un retrait par étapes. »
Le Hamas a toujours réclamé que l’armée israélienne procède à un retrait total de l’enclave. Les forces de l’Etathébreu contrôlent à présent 82 % des 360 kilomètres carrés de Gaza, laissant les 2,1 millions d’habitants s’entassersur une minuscule bande côtière. Selon une carte diffusée par la Maison Blanche, Israël devra dans un premiertemps opérer un retrait limité une fois que les otages seront rendus. Elle se retirera encore un peu plus quand une « force internationale de stabilisation » (ISF), aux contours vagues, prendra le contrôle de la zone libérée, dans le
cas encore hypothétique où le Hamas dépose les armes. Enfin, Israël devra procéder à un troisième retrait, dansun délai indéterminé, mais gardera le contrôle de toutes les frontières de l’enclave, y compris celle partagée entrele territoire palestinien et l’Egypte. C’est un gain majeur pour l’Etat hébreu. Inversement, l’absence de calendrierclair pour ces retraits promet de susciter des réserves voire une contestation de la part du Hamas."
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Point 4« Dans les oixante-douze heures uivant l’aceptation publique de cet acord par Israël, tous les otages,viants ou décédés, seront rendus. »
Sur les 251 personnes kidnappées le 7-Octobre, le Hamas en détient encore 47, dont une vingtaine seraientvivantes, selon des estimations de l’armée israélienne. Les deux précédents cessez-le-feu, en novembre 2023 et en
janvier, prévoyaient une libération graduelle des captifs, ce qui avait donné lieu à des mises en scène macabres duHamas. Cette fois-ci, le « plan Trump » suppose une libération de la totalité des otages, vivants ou décédés, en uneseule fois. Le retour de ces captifs dans leur foyer en échange de l’arrêt de la guerre, est souhaitée avec constancepar la majorité des Israéliens.
Point 5« Une fois tous les otages libérés, Israël relâchera 250 prisoniers condamnés à perpétuité ainsi que 1 70Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023, y compris toutes les femes et enfants détenus dans ce contexte. Pourchaque otage israélien dont les dépouiles eront rendues, Israël ibérera les corps de quinze Gazaouis morts. »
C’est l’un des seuls points un peu précis de cet accord. Le Hamas, qui a fait de la libération des prisonniers
palestiniens l’une de ses priorités, peut s’en prévaloir. Mais le fait que le plan ne précise aucun timing pour cesremises en liberté, pourrait inciter le mouvement islamiste à la prudence. Côté israélien, ce point risque deprovoquer des tiraillements au sein de la coalition gouvernementale, voire d’entraîner sa chute. En janvier, unepartie des prisonniers libérés avaient été expulsés vers l’Egypte, avant de choisir leur exil entre la Tunisie, l’Algérieet la Turquie.
Point 6« Une fois que tous les otages auront été rendus, les membres du Hamas qui s’engageront à coexister
pacifquement et à se désarmer bénéficieront d’une amnistie. Ceux souhaitant quiter Gaza bénéficieront d’undroit de pasage protégé vers les pays de destination. »
Il est peu probable que cette mesure suscite l’adhésion. Une grande partie de la direction politique et militaire duHamas dans la bande de Gaza a été tuée sous les bombardements israéliens. Parmi les survivants, ceux qui sontblessés pourraient saisir cette opportunité pour partir se faire soigner à l’étranger. Mais dans l’hypothèse où ilaccepterait le plan, le mouvement islamiste veillera à maintenir une partie de ses cadres sur place. Même s’il s’estdit prêt à abandonner la gouvernance de l’enclave, le Hamas n’entend pas pour autant déserter le terrain.
[humanitaire]Point 7 « Dès l’aceptation de cet acord, une aide complète sera imédiatement acheminée dansla bande de Gaza. Les quantiés eront au minimum conformes à celes incluses dans l’acord u 19 janvier 2025sur l’aide humanitaire, comprenant la réhabiltation des infrastructures (eau, électricité, asainisement), la
réhabiltation des hôpitaux et des boulangeries, et l’envoi des équipements nécesaires pour enlever lesdécombres et ouvri les routes. »
Pour Gaza, l’urgence humanitaire est absolue. Des convois d’aide, pour l’instant bloqués par Israël, sont prêts àpartir, notamment depuis la ville d’El-Arich, située dans le Sinaï, en Egypte, et depuis le port d’Ashdod, en Israël.
Dans les premiers jours du cessez-le-feu de janvier-mars 2025, entre 500 et 600 camions entraient chaque jour
dans Gaza. Ce qui correspondait au niveau d’avant-guerre, alors que les besoins, par rapport à cette période, ontdécuplé.
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Point 8 « L’entrée de l’aide t sa distribution à Gaza s’efectueront sans ingérence des deux parties, via les Nationsunies et ses agences, ainsi que le Croisant-Rouge t d’autres instiutions internationales non asociées à l’une oul’autre des parties. L’ouverture du pasage de Rafah [dans le sud e l’enclave] dans les deux directions erasoumise au même mécanisme mis en œuvre dans le cadre de l’acord u 19 janvier 2025. »
Les Nations unies, fustigées par Donald Trump et marginalisées par Israël, reviennent au centre du jeu pour ladistribution de l’aide humanitaire. C’est un gain important pour les Palestiniens de Gaza. La référence à devrait toutefois permettre à la GHF de se maintenir sur le terrain. Le sort du poste-frontière de Rafah reste flou.
« d’autresinstiutions internationales »
Point 10« Un plan de dévelopement économique de Trump our econstruire t dynamiser Gaza en
réunisant un panel d’experts ayant contribué à la naisance de certaines des viles modernes florisantes du
Moyen-Orient . »
Donald Trump, tout à son succès d’avoir réussi à imposer un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en janvier, avaitdéclaré en février que les Etats-Unis devraient prendre le contrôle de la bande de Gaza et y construire la « Rivieradu Moyen-Orient ». Un tel projet n’est plus envisagé. Reconstruire Gaza promet d’être une tâche dantesque. Il
faudra plus de vingt ans pour évacuer les 50 millions de tonnes de débris. Le gendre de Donald Trump, le
promoteur immobilier Jared Kushner, proche de l’Arabie saoudite, pourrait jouer un rôle actif dans cette
reconstruction.
Point 11 « Une zone économique spéciale sera mise n place avec des droits de douane préférentiels et des tauxd’acès à négocier avec les pays participants. »
Point 12 « Persone ne sera forcé de quiter Gaza, et ceux qui souhaitent partir seront libres de le faire t de
revenir. Nous encouragerons les gens à rester et leur ofrions l’ocasion de construire un Gaza meileur. »
Point essentiel, alors que le gouvernement israélien a à plusieurs reprises laissé planer la possibilité d’unnettoyage ethnique de l’enclave, soit massif, en expulsant les Palestiniens dans le Sinaï, soit personnalisé, en
encouragent les départs dits « volontaires ». Cette option, fermement refusée par la majorité de la communauté
internationale et en premier lieu les pays arabes, semble être définitivement écartée.
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Point 13« Le Hamas et les autres factions ’engagent à ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza,
directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Toutes les infrastructures miltaires, teroristes etofensives, y compris les tunels et les instalations de production d’armes, seront détruites et ne seront pas
reconstruites. Il y aura un procesus de démiltarisation de Gaza sous la supervision de contrôleurs indépendants. Le Nouveau Gaza sera entièrement dédié à la construction d’une économie prospère t à la coexistence
pacifque avec ses voisins. »
La vision de Trump pour Gaza consiste en une zone franche, démilitarisée, voire dépolitisée – le modèle d’un« Singapour méditerranéen », rêvé dès les années 1990 par les Israéliens. Mais Israël devra accepter de lever unblocus imposé depuis 2007 et la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, qui empêche l’entrée de nombre dematériaux et d’équipements.
Point 14« Une garantie sera fournie par des partenaires régionaux pour s’asurer que le Hamas et les factions
respectent leurs obligations et que le Nouveau Gaza ne constiue pas une menace pour ses voisins ou ses
habitants. »
Point 15 « Les Etats-Unis travaileront avec des partenaires arabes et internationaux pour déveloper une forceinternationale de stabilsation (ISF) temporaire à déployer imédiatement dans l’enclave. »
Nul ne connaît encore la composition de cette force. Plusieurs pays avaient proposé leur aide, de la France à
l’Indonésie. Il faudra avant tout qu’Israël, attaché à son contrôle sur l’enclave, accepte de la laisser opérer. LesEmirats arabes unis pourraient jouer un rôle de premier plan.
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(…)
Point 16« Israël n’ocupera ni n’anexera Gaza. A mesure que l’ISF établit le contrôle t la stabilté, l’armée
israéliene se retirera sur la base de normes, d’étapes et d’échéances liées à la démiltarisation qui seront
convenues entre l’armée israéliene, l’ISF, les garants et les Etats-Unis, dans l’objectif d’un Gaza sécurisé qui nereprésente plus une menace pour Israël, l’Egypte ou ses citoyens. Concrètement, l’armée israéliene rendraprogresivement le teritoire de Gaza qu’ele ocupe à l’ISF selon un acord à conclure avec l’autorité de transition
jusqu’à son retrait complet de l’enclave, à l’exception d’une présence dans un périmètre de sécurité qui resterajusqu’à ce que la bande de Gaza soit corectement sécurisée contre toute résurgence de menace teroriste. »
Cette position est forte, mais laisse une grande latitude à l’interprétation. Quand Israël estimera que Gaza sera
« correctement sécurisée » ? Quelle sera la taille du « périmètre de sécurité » ?
Point 17 « Dans le cas où le Hamas retarde ou rejte cete proposition, les élments ci-desus, y compris
l’importante opération d’aide, seront mis en œuvre dans les zones libérées du terorisme remises par l’armée
israéliene à l’ISF. »
Si une partie du Hamas ne capitule pas, il sera confiné dans une zone où Israël sera autorisé à poursuivre la
guerre.
Point 18« Un procesus de dialogue intereligieux sera établi sur la base des valeurs de tolérance t de coexistencepacifque afin de tenter de changer les mentalités des Palestiniens et des Israéliens en metant l’acent sur les
avantages qui peuvent découler de la paix. »
Ce point, vague, laisse entendre que le Hamas est considéré par l’administration américaine comme un simplemouvement religieux radical et non comme une faction islamo-nationaliste.
Point 19« A mesure que le re-dévelopement de Gaza progrese t quand le programe de réforme de l’Autoritépalestiniene sera fidèlement mis en œuvre, les conditions pouraient enfin être réunies pour ouvri une voiecrédible vers l’autodétermination et la création d’un Etat palestinien, que nous reconaisons come étant
l’aspiration du peuple palestinien. »
La mention d’un Etat palestinien était essentielle pour que les pays arabes acceptent le plan. Mais l’emploi du
conditionnel, l’absence de toute allusion à la Cisjordanie occupée et le fait qu’il soit évoqué à la fin du textesemblent montrer qu’il ne s’agit pas d’une priorité pour les Américains.
Point 20 « Les Etats-Unis établiront un dialogue ntre Israël et les Palestiniens pour convenir d’un horizonpolitique pour une coexistence pacifque t prospère. »
Ce point ouvre la voie à une possible reprise du processus de paix israélo-palestinien. Mais il ne remet pas en
cause la colonisation et l’occupation israéliennes, principaux obstacles à une solution de paix à deux Etats."
LeMondehttps://journal.lemonde.fr/data/4878/reader/reader.html?t=1759230...
"Hayat Atia et Aurélie Falek, conseillères municipales des 13e-14e, ont annoncé ce mercredi 1er octobre leur "départ du groupe Une Volonté pour Marseille (UVPM)", principal groupe d’opposition à Benoît Payan à la mairie de Marseille où siège Martine Vassal, candidate déclarée à l’élection municipale. Un choix justifié, selon elles, par des "prises de position du groupe UVPM, qui tendent de plus en plus vers l’idéologie de l’extrême droite, au mépris de la pluralité de la liste à laquelle nous appartenions".
À l’avant-veille du prochain conseil municipal, ce vendredi 3 octobre, les deux élues citent en exemple "le refus obstiné de la quasi-totalité des élus de ce groupe de voter favorablement une subvention destinée à soutenir l’aide humanitaire apportée par l’Unicef aux enfants de Gaza". Un choix jugé "indéfendable" par les deux élues des quartiers Nord.
Hayat Atia et Aurélie Falek, proches de la conseillère départementale Nora Preziosi (DVD), assurent que leurs "choix ne sont guidés que par l’intérêt général, non par un agenda électoraliste. La liberté de vote dont nous n’avons pas hésité à user tout au long du mandat en est une preuve".
Ces deux élues "ont choisi de tenter une aventure personnelle, tacle Catherine Pila. On nous taxe de courir derrière l’extrême droite mais nous avons voté les subventions à l’Unicef". Au moins une sur deux. Si en février 2024, les élus de droite avaient voté pour une subvention de 80 000 euros à l’Unicef pour aider les enfants de Gaza, ces derniers se sont majoritairement abstenus en juin dernier sur le vote d’une enveloppe de 100 000 euros, à l’exception de Hayat Atia, Lionel Royer Perreaut, Aurore Bruna, Emmanuelle Charafe, Anne-Marie d’Estienne d'Orves et Jean-Yves Sayag qui avaient voté pour. À cette occasion, Julien Ruas avait déclaré : "Cette subvention pour Gaza étant fléchée vers Gaza, je suis allé voir les relevés démographiques et j’ai découvert qu’il y a aussi des enfants en Israël. Nous décidons avec cette subvention de choisir un camp, et c’est contraire aux valeurs de notre ville. Marseille ne doit pas être le théâtre d’un conflit importé, elle doit rester une cité républicaine attachée à la paix et non à la propagande."
(…)
https://www.laprovence.com/article/elections/7964831898955714/marseille-deux-elues-quittent-le-groupe-municipal-de-martine-vassal-dvd-et-denoncent-une-derive-vers-lextreme-droite
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