ATTAL VERSUS PEYREFITTE : L'ORTF EST BIENTÔT DE RETOUR ?
🦏 FRANCE TV, RADIO FRANCE : LA MISE À MORT PROGRAMMÉE DU SERVICE PUBLIC BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/Y2GFFTaBP5w?si=p1aQDT6QqlVxVMdN
"Aujourd'hui, on va vous parler du service public de l'audiovisuel parce qu'il y a une grosse réforme qui va arriver. Vous allez voir, c'est pas clair leur truc.
À la base, il y a une proposition de loi des macronistes et de LR, mais maintenant c'est Dati qui défend le projet. Donc c'est encore plus inquiétant. Là vous, vous êtes peut-être à fond sur les européennes, c'est normal, mais on voulait quand même vous parler de ça parce que c'est une grosse réforme. Ça va arriver très vite et ça vaut le coup qu'on vous prenne 20 minutes de votre temps pour vous parler de ça, vous allez voir."
Chroniqueurs : Lumi, Usul Montage : Harkiadel Images : Hamza Benkirane Production : Red Pop Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert
"La dangerosité de ses fake news ne se limite pas à la simple défiance envers les instances politiques et les médias, mais provoque parfois des drames. Dans le désert de Californie, Mike Hughes, alias Mad Mike fabrique sa propre fusée pour s’envoler à 1 500 mètres et prouver que la terre est plate. Mais quelques secondes après le décollage, son parachute s’est déployé trop tôt, la fusée tombe au sol, il meurt sur le coup.
Désinformation s’allie parfois avec harcèlement. En 2002, Bart Sibrel, une figure du conspirationnisme, se donne pour mission « divine » de prouver l’imposture de l’alunissage. Se faisant passer pour un journaliste, il approche chacun des astronautes de la mission Apollo 11 et leur demande de jurer, main sur la bible, qu’ils n’ont pas menti.
En France, Thomas Pesquet, monté au rang de rock star depuis sa première mission, n’est pas que l’idole des plateaux télévisés. Il n’en parle presque jamais, mais sur les réseaux sociaux, il est l’objet du même type de défiance, parfois allant jusqu’aux insultes. Face à cette défiance, Thomas Pesquet veut convaincre de manière « neutre, dépassionnée » et invite (mais refuse de payer), « tous les complotistes » à son prochain lancement."
La fabrique du mensonge. France 5. Dimanche 16 mars. 21 h 05.
« Encore une démission et le mec de la cantine, il prend un micro »
"Pour soutenir leur collègue mis à la porte après douze ans de présence à l’antenne, Aymeric Lompret, figure montante du programme, mais aussi la chanteuse GiedRé ou encore Thomas VDB, autre pilier « historique » de la bande, ont tous annoncé cette semaine quitter la station publique. Alors, à quoi pouvait bien ressembler ce numéro, l’avant-dernier d’une saison qui aura été marquée par plus de sept mois de tensions autour de cette affaire Meurice ?
Réponse : le public a assisté à une édition (presque) normale. Du moins dans sa forme puisque après plusieurs émissions (très) spéciales durant lesquelles le fil conducteur du « Grand dimanche soir » avait très largement été remanié en raison de la suspension de son chroniqueur, les rubriques habituelles ont signé leur retour. Avec un changement de casting imposé par les départs successifs. « Encore une démission et le mec de la cantine, il prend un micro », a ironisé le jeune humoriste Rodrigue, invité du tremplin hebdomadaire.
Dans son billet d’introduction, contrairement aux semaines précédentes, Charline Vanhoenacker a, dans un premier temps, peu évoqué le sort réservé à son ami ou le danger qui plane sur la liberté d’expression des humoristes, préférant placer son rendez-vous satirique sous le sceau d’une actualité politique très chargée depuis la dissolution. « Ce soir, j’espère que le rire va couvrir le bruit des bottes », a-t-elle lancé. Dans le viseur de la présentatrice belge et de toute son équipe, dont les engagements à gauche ne font pas mystère : la désormais possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
Ironisant sur « le coup de poker avec des grenades dégoupillées » tenté par le président de la République, Charline Vanhoenacker a démarré par des vannes visant le locataire de l’Élysée. « Il dit c’est moi ou le chaos. Même Jésus, à l’époque, il se la jouait plus modeste. » Puis, c’est au tour des soutiens au RN de faire les frais des vannes de l’humoriste, qui en profite pour glisser une allusion à l’affaire Meurice. « Cette semaine, Cyril Hanouna a invité toute la crème des xénophobes (…). Lui, au moins, on ne pourra pas l’accuser de déloyauté envers l’extrême droite. » « Déloyauté », le motif officiel brandi par la direction de Radio France pour justifier le départ du « comique d’investigation » dont le « fantôme » a plané sur le studio ce dimanche soir." (…)
5 commentaires:
ATTAL VERSUS PEYREFITTE : L'ORTF EST BIENTÔT DE RETOUR ?
🦏 FRANCE TV, RADIO FRANCE : LA MISE À MORT PROGRAMMÉE DU SERVICE PUBLIC
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/Y2GFFTaBP5w?si=p1aQDT6QqlVxVMdN
"Aujourd'hui, on va vous parler du service public de l'audiovisuel parce qu'il y a une grosse réforme qui va arriver. Vous allez voir, c'est pas clair leur truc.
À la base, il y a une proposition de loi des macronistes et de LR, mais maintenant c'est Dati qui défend le projet. Donc c'est encore plus inquiétant. Là vous, vous êtes peut-être à fond sur les européennes, c'est normal, mais on voulait quand même vous parler de ça parce que c'est une grosse réforme. Ça va arriver très vite et ça vaut le coup qu'on vous prenne 20 minutes de votre temps pour vous parler de ça, vous allez voir."
Chroniqueurs : Lumi, Usul
Montage : Harkiadel
Images : Hamza Benkirane
Production : Red Pop
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/guillaume-meurice-licencie-par-france-inter-aymeric-lompret-remercie-a-son-tour-la-radio_235319.html
De la fake news à la mise en pratique
"La dangerosité de ses fake news ne se limite pas à la simple défiance envers les instances politiques et les médias, mais provoque parfois des drames. Dans le désert de Californie, Mike Hughes, alias Mad Mike fabrique sa propre fusée pour s’envoler à 1 500 mètres et prouver que la terre est plate. Mais quelques secondes après le décollage, son parachute s’est déployé trop tôt, la fusée tombe au sol, il meurt sur le coup.
Désinformation s’allie parfois avec harcèlement. En 2002, Bart Sibrel, une figure du conspirationnisme, se donne pour mission « divine » de prouver l’imposture de l’alunissage. Se faisant passer pour un journaliste, il approche chacun des astronautes de la mission Apollo 11 et leur demande de jurer, main sur la bible, qu’ils n’ont pas menti.
En France, Thomas Pesquet, monté au rang de rock star depuis sa première mission, n’est pas que l’idole des plateaux télévisés. Il n’en parle presque jamais, mais sur les réseaux sociaux, il est l’objet du même type de défiance, parfois allant jusqu’aux insultes. Face à cette défiance, Thomas Pesquet veut convaincre de manière « neutre, dépassionnée » et invite (mais refuse de payer), « tous les complotistes » à son prochain lancement."
La fabrique du mensonge. France 5. Dimanche 16 mars. 21 h 05.
https://www.humanite.fr/medias/conquete-spatiale/la-fabrique-du-mensonge-recit-dune-desinformation-de-masse-dans-lespace
https://www.marianne.net/politique/c-est-d-actualite-bardella-confirme-vouloir-privatiser-l-audiovisuel-public-en-cas-de-victoire-du-rn
« Encore une démission et le mec de la cantine, il prend un micro »
"Pour soutenir leur collègue mis à la porte après douze ans de présence à l’antenne, Aymeric Lompret, figure montante du programme, mais aussi la chanteuse GiedRé ou encore Thomas VDB, autre pilier « historique » de la bande, ont tous annoncé cette semaine quitter la station publique. Alors, à quoi pouvait bien ressembler ce numéro, l’avant-dernier d’une saison qui aura été marquée par plus de sept mois de tensions autour de cette affaire Meurice ?
Réponse : le public a assisté à une édition (presque) normale. Du moins dans sa forme puisque après plusieurs émissions (très) spéciales durant lesquelles le fil conducteur du « Grand dimanche soir » avait très largement été remanié en raison de la suspension de son chroniqueur, les rubriques habituelles ont signé leur retour. Avec un changement de casting imposé par les départs successifs. « Encore une démission et le mec de la cantine, il prend un micro », a ironisé le jeune humoriste Rodrigue, invité du tremplin hebdomadaire.
Dans son billet d’introduction, contrairement aux semaines précédentes, Charline Vanhoenacker a, dans un premier temps, peu évoqué le sort réservé à son ami ou le danger qui plane sur la liberté d’expression des humoristes, préférant placer son rendez-vous satirique sous le sceau d’une actualité politique très chargée depuis la dissolution. « Ce soir, j’espère que le rire va couvrir le bruit des bottes », a-t-elle lancé. Dans le viseur de la présentatrice belge et de toute son équipe, dont les engagements à gauche ne font pas mystère : la désormais possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
Ironisant sur « le coup de poker avec des grenades dégoupillées » tenté par le président de la République, Charline Vanhoenacker a démarré par des vannes visant le locataire de l’Élysée. « Il dit c’est moi ou le chaos. Même Jésus, à l’époque, il se la jouait plus modeste. » Puis, c’est au tour des soutiens au RN de faire les frais des vannes de l’humoriste, qui en profite pour glisser une allusion à l’affaire Meurice. « Cette semaine, Cyril Hanouna a invité toute la crème des xénophobes (…). Lui, au moins, on ne pourra pas l’accuser de déloyauté envers l’extrême droite. » « Déloyauté », le motif officiel brandi par la direction de Radio France pour justifier le départ du « comique d’investigation » dont le « fantôme » a plané sur le studio ce dimanche soir."
(…)
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/humour/cest-un-dechirement-a-france-inter-laffaire-meurice-ne-passe-pas-et-les-departs-se-poursuivent-16-06-2024-EIJ3LY4CRVEQVJ3RVQRTJVR4ZU.php
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