Note réboussière
Evidement les #MeToo font peur aux plus sensibles
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Anonyme
a dit…
QUAND CASTÉRA BAISE LE RÉGIME RÉPUBLICAIN
"Longtemps, « l’école des enfants » n’a pas posé problème. Un ministre de l’éducation nationale inscrivait naturellement ses enfants dans l’enseignement public ou les y réinscrivait discrètement au moment de sa nomination. Dans le cas contraire, pour des ministres comme François Bayrou (1993-1997) et François Fillon (2004-2005), l’argument de la foi catholique avait suffi à clore le sujet. La polémique autour de la scolarisation des trois fils d’Amélie Oudéa-Castéra – rétrogradée aux sports et aux Jeux olympiques, son ministère d’origine, jeudi 8 février, et remplacée par Nicole Belloubet – au collège catholique Stanislas, à Paris, démontre un évident changement d’époque.
Plusieurs éléments se sont cumulés pour expliquer la violence des débats : indépendamment du choix de l’école privée, qui appartient à chaque parent, Mme Oudéa-Castéra a assumé une forme de séparatisme scolaire, tout en critiquant l’école publique sur la base de « souvenirs » d’absences de professeurs qui n’ont pas eu lieu. Le profil de l’établissement, visé par un rapport de l’inspection générale pour des faits d’atteintes aux valeurs de la République et de contournement des réformes, n’y est pas non plus étranger." (…)
«Je suis inapte, je ne sais pas bien dire les choses… Les gens, je les choque, je les attriste.» Cette rare épiphanie d’Emmanuel Macron est rapportée par l’Express, dans un article qui confirme ce handicap social du Président en compilant de nombreux propos très peu sympas ou mauvaises manières de ce dernier à l’égard de ses (anciens) ministres, proches ou alliés.
Par exemple ce commentaire sur la façon dont Gabriel Attal (déjà victime du management toxique du Président) a géré les négociations avec les agriculteurs pour faire lever les barrages de tracteurs : «Moi quand je vais à Whirlpool, je ne cède pas sur tout…» Ou comment lâcher son Premier ministre, qu’il a laissé seul en première ligne pour gérer cette crise, tout en vantant son propre génie inégalé – même (et surtout ?) chez ceux qu’il choisit pour mener sa politique. Une certaine conception du leadership."
"Selon plusieurs médias, cette décision a provoqué l’indignation jusque dans la majorité, au point que Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance, a fait part de sa désapprobation à la secrétaire d’État.
Interrogée mercredi sur cet « avis de sagesse », la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot s’est inscrite en opposition. « La décence, c’est de rappeler qu’il n’y a pas de sagesse ni de complaisance à l’égard du RN ni hier ni aujourd’hui, ni demain », a-t-elle déclaré, en reprenant les termes de Sabrina Agresti-Roubache qui quelques heures plutôt avait salué sur CNews « la décence » du RN de se plier à la demande de la famille de Robert Badinter en ne se rendant pas à l’hommage national. « Nous ne sommes pas alignés, sur aucun point, avec les propositions, les mesures, les projets du Rassemblement national », a-t-elle insisté, tout en estimant qu’il n’était pas de son ressort de « rappeler à l’ordre une collègue ».
Elle a cependant appelé à « respecter la décision du suffrage universel » qui a permis l’élection de 89 députés RN. Mais, martèle-t-elle, « à titre personnel, nous combattrons, je combattrai toujours » les propositions du Rassemblement national face auxquelles « il n’y a pas de sagesse à avoir ». (…)
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QUAND CASTÉRA BAISE LE RÉGIME RÉPUBLICAIN
"Longtemps, « l’école des enfants » n’a pas posé problème. Un ministre de l’éducation nationale inscrivait naturellement ses enfants dans l’enseignement public ou les y réinscrivait discrètement au moment de sa nomination. Dans le cas contraire, pour des ministres comme François Bayrou (1993-1997) et François Fillon (2004-2005), l’argument de la foi catholique avait suffi à clore le sujet. La polémique autour de la scolarisation des trois fils d’Amélie Oudéa-Castéra – rétrogradée aux sports et aux Jeux olympiques, son ministère d’origine, jeudi 8 février, et remplacée par Nicole Belloubet – au collège catholique Stanislas, à Paris, démontre un évident changement d’époque.
Plusieurs éléments se sont cumulés pour expliquer la violence des débats : indépendamment du choix de l’école privée, qui appartient à chaque parent, Mme Oudéa-Castéra a assumé une forme de séparatisme scolaire, tout en critiquant l’école publique sur la base de « souvenirs » d’absences de professeurs qui n’ont pas eu lieu. Le profil de l’établissement, visé par un rapport de l’inspection générale pour des faits d’atteintes aux valeurs de la République et de contournement des réformes, n’y est pas non plus étranger."
(…)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/12/l-ecole-des-enfants-du-ministre-de-l-education-nouvelle-jauge-de-sa-legitimite_6216074_3224.html
https://www.marianne.net/societe/du-travail-contre-le-rsa-plutot-qu-une-injonction-a-l-activite-privilegier-l-insertion-des-precaires
LE LEADERSHIP DE LA BAI(S)SE DE RÉGIME...
«Je suis inapte, je ne sais pas bien dire les choses… Les gens, je les choque, je les attriste.» Cette rare épiphanie d’Emmanuel Macron est rapportée par l’Express, dans un article qui confirme ce handicap social du Président en compilant de nombreux propos très peu sympas ou mauvaises manières de ce dernier à l’égard de ses (anciens) ministres, proches ou alliés.
Par exemple ce commentaire sur la façon dont Gabriel Attal (déjà victime du management toxique du Président) a géré les négociations avec les agriculteurs pour faire lever les barrages de tracteurs : «Moi quand je vais à Whirlpool, je ne cède pas sur tout…» Ou comment lâcher son Premier ministre, qu’il a laissé seul en première ligne pour gérer cette crise, tout en vantant son propre génie inégalé – même (et surtout ?) chez ceux qu’il choisit pour mener sa politique. Une certaine conception du leadership."
https://www.liberation.fr/politique/quand-soudain-macron-comprend-quil-est-inapte-socialement-20240213_G5VSSMZJH5HORE56UTH22CUU6A/
FAIRE LE LIT SELON AGRESTI-ROUBACHE
"Selon plusieurs médias, cette décision a provoqué l’indignation jusque dans la majorité, au point que Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance, a fait part de sa désapprobation à la secrétaire d’État.
Interrogée mercredi sur cet « avis de sagesse », la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot s’est inscrite en opposition. « La décence, c’est de rappeler qu’il n’y a pas de sagesse ni de complaisance à l’égard du RN ni hier ni aujourd’hui, ni demain », a-t-elle déclaré, en reprenant les termes de Sabrina Agresti-Roubache qui quelques heures plutôt avait salué sur CNews « la décence » du RN de se plier à la demande de la famille de Robert Badinter en ne se rendant pas à l’hommage national. « Nous ne sommes pas alignés, sur aucun point, avec les propositions, les mesures, les projets du Rassemblement national », a-t-elle insisté, tout en estimant qu’il n’était pas de son ressort de « rappeler à l’ordre une collègue ».
Elle a cependant appelé à « respecter la décision du suffrage universel » qui a permis l’élection de 89 députés RN. Mais, martèle-t-elle, « à titre personnel, nous combattrons, je combattrai toujours » les propositions du Rassemblement national face auxquelles « il n’y a pas de sagesse à avoir ».
(…)
https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/prisca-thevenot-a-eu-du-mal-a-defendre-sabrina-agresti-roubache-apres-cette-seance-chaotique-a-l-assemblee_229818.html
https://www.liberation.fr/lifestyle/en-espagne-lenfant-roi-par-defaut-on-fabrique-une-generation-de-petits-tyrans-20240219_6BB7LUFOR5GF3CV7HH2FBJZ4W4/
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