FINI L'ÉCOLOGIE, ROUSSEAU A SON COMPTE DE SUBVENTIONS !
"Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau possède une très grande exploitation en Seine-et-Marne : plus de 700 hectares comme l’a révélé Mediapart. Mais au-delà de la surface, c’est la méthode d’agrandissement de ses parcelles qui a soulevé des interrogations dans le monde agricole. Habituellement, quand un agriculteur achète une ferme, cette acquisition est contrôlée et, au-delà d’une certaine surface, il doit même demander une autorisation. Il peut ainsi être mis en concurrence avec d’autres acheteurs potentiels, les autorités privilégiant souvent un nouvel agriculteur qui voudrait s’installer."
Il touche plus d’aides de la part de l’Europe
"Seulement, Arnaud Rousseau n’a pas directement acheté ses nouvelles fermes. Il l’a fait en prenant des parts dans des entreprises, d’abord en s’agrandissant à l’ouest de sa commune, puis au sud-est. Grâce à ce système d’acquisition, il a pu passer outre les contrôles, les demandes d’autorisation et n’a pas été mis en concurrence. Ce système permet à Arnaud Rousseau de toucher davantage de subventions de la part de l’Europe. Grâce à des systèmes d’optimisation, il a donc agrandi la surface de son exploitation sans passer par les contrôles habituels."
"Le surgissement et la diffusion éclair de certains mots, qui sculptent tout à coup le débat public, a quelque chose de fascinant. Ainsi du vocabulaire martial subitement apparu le 31 décembre 2023 dans la parole présidentielle et, depuis, inlassablement commenté, répercuté, repris, répété, et surtout raccommodé jusqu’à l’indigestion par les membres du gouvernement : il faut se réarmer, il faut tout réarmer.
L’armement, les armes sont devenus en quelques semaines la métrique de toute chose. « Réarmement démographique », « réarmement civique », « réarmement moral », « réarmement des services publics »… C’est donc dans le contexte d’une propagation rapide – et assez inquiétante – de cette terminologie guerrière, que le premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, ont annoncé, jeudi 1er février, la mise en branle des grandes manœuvres du « réarmement agricole ».
Si « réarmement agricole » il y a, c’est surtout d’un « réarmement chimique » de l’agriculture qu’il est question. A l’heure où l’infertilité et les maladies chroniques s’envolent dans la population générale, où environ un tiers des foyers français reçoivent au robinet une eau non conforme aux critères de qualité pour cause de métabolites de pesticides, où sans doute plus de 80 % de la biomasse d’insectes volants et 60 % des oiseaux des champs ont disparu en quarante ans, on se plaît à imaginer le fou rire nerveux d’hypothétiques historiens qui chercheraient, dans les prochaines décennies, à décrire et surtout comprendre la logique de ce qui se produit ces jours-ci." (…)
"Mardi 9 février 2021, le Think Tank de notre Fondation publiait le rapport “Réduction des pesticides : pourquoi un tel échec ?”. Visant à démontrer le manque d’accompagnement du monde agricole vers la réduction des pesticides, nous posions comme point de départ de ce rapport l’échec des politiques publiques menées depuis 10 ans en citant un chiffre clé, issu de l’indicateur de référence validé par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : + 25% d’usage des pesticides entre 2009 et 2018. Alors que ce chiffre a fait l’objet de contestations, la FNH vous propose un éclairage précis." (…)
"Le plan Ecophyto, censé engager une réduction progressive des pesticides et dont le gouvernement a annoncé la mise sur pause jeudi, va être revu d'ici trois semaines, a promis le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, alors qu’associations et élus s'inquiètent d'un recul écologique." (…)
"J'ai suivi le mouvement de près, et je ne le vis pas très bien parce que la revendication principale et la colère du monde paysan, elle est sur les revenus. Et la réponse qu'on a eue du gouvernement, c'est : on va vous enlever des normes. Moi, je suis en bio, les normes environnementales, elles ne m'ont jamais gênée. Ce ne sont pas les normes qui posent des problèmes de revenu. Le Beaufort, le Comté, ils ont des normes et pourtant, ils ont moins de problèmes de revenu que nous. Les AOC (appellations d'origine contrôlée, ndlr), c'est là où les paysans sont le mieux rémunérés" s'agace Béatrice Martin." (…)
« C’est une catastrophe, un retour en arrière. On s’est battus depuis 25 ans contre les pesticides, qui impactent énormément le monde des insectes, et notamment l’abeille mellifère qui est extrêmement utile pour la pollinisation », déplore Marc Maisonnet, coprésident du syndicat d’apiculture du Rhône, au micro de BFMTV.
Si la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs poussent pour un recul des normes environnementales, les apiculteurs se rangent aux côtés de la Confédération Paysanne, qui plaide pour une unification des normes à l’échelle européenne, afin de préserver la biodiversité et la durabilité des systèmes alimentaires. Cette mesure doit leur permettre de conserver leurs précieuses alliées : les abeilles.
« Une pause sur les normes environnementales serait catastrophique pour nous et les générations futures », confie ainsi à France 3 Virgile Mazery, apiculteur professionnel en bio en Loire-Atlantique. « Il faut que nous alertions la population sur notre situation », ajoute-t-il, assurant rejoindre le cortège nantais." (…)
URSULA VEUT RETOURNER AU COLLÈGE... D'OÙ ELLE N'EST JAMAIS SORTIE !
"C'était un élément central du Pacte vert européen. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé, mardi 6 février, le retrait d'un projet législatif visant à réduire de moitié l'usage des pesticides dans l'Union européenne d'ici à 2030. La proposition, émise en juin 2022 par Bruxelles, "est devenue un symbole de polarisation", a déploré Ursula von der Leyen au Parlement européen à Strasbourg, alors que les agriculteurs en colère dénoncent depuis des semaines des normes écologiques européennes jugées excessives.
"Elle a été rejetée par le Parlement, il n'y a plus de progrès non plus au Conseil [qui réunit les Etats membres]. C'est pourquoi je proposerai au collège [des commissaires européens] de retirer cette proposition", a-t-elle déclaré devant les eurodéputés." (…)
"Epicentre des manifestations, Barcelone, a vu converger au cours de la journée près d’un millier de tracteurs, venus manifester dans un concert de klaxons devant le siège du gouvernement régional catalan. « La bureaucratie nous étouffe », a confié l’un de ces manifestants, Joan Maia Sala, agriculteur de 45 ans. A cause d’elle, « il faut davantage penser aux documents et aux démarches exigées par l’administration qu’au travail sur le terrain ». A l’issue d’une rencontre mercredi soir avec le président de la région, Pere Aragones, certains agriculteurs ont assuré qu’ils entendaient dormir sur place, se disant déterminés à poursuivre le mouvement.
Ces rassemblements, convoqués sur les réseaux sociaux, ont entraîné d’importants embouteillages, notamment à la frontière franco-espagnole. Les autorités françaises ont pris dans la matinée des mesures de stationnement obligatoire pour les poids lourds.
A Malaga, en Andalousie, l’accès au port a été brièvement bloqué pour le deuxième jour consécutif. L’accès au port de Castellon, dans la région de Valence, a lui aussi été entravé, avant que la police ne disperse les manifestants. La Confédération espagnole du transport de marchandise (CETM) a pour sa part demandé « des mesures pour éviter » que le secteur soit « otage des manifestations »." (…)
«Arnaud Garde ton glypho / déverse tes capitaux !»...
Un «conflit d’intérêt» pointé du doigt
"L'action organisée vendredi vise à «montrer le conflit d'intérêts et bien montrer qu'on ne peut pas défendre les paysans quand on a les ambitions d'une multinationale de toujours vouloir faire plus d'argent sur le dos des paysans», a déclaré Charlotte Kerglonou, porte-parole de la Confédération paysanne d'Ille-et-Vilaine.
«Avril ! Prédateur du revenu paysan!», scandaient des manifestants. «Les annonces (du gouvernement) ne nous satisfont pas, on dénonce les accords de libre-échange et le libéralisme autour de nos productions agricoles, qu'Avril symbolise», a lancé Sébastien Vétil, membre du bureau de la Confédération paysanne d'Ille-et-Vilaine.
Fondé en 1983, le groupe avril se définit comme étant «l'acteur industriel et financier de la filière des huiles et protéines végétales». Le «Campus Avril» situé à Bruz, inauguré en 2018, «réunit des activités des filières animales» et rassemble 450 salariés, d'après le site internet du groupe."
8 commentaires:
FINI L'ÉCOLOGIE, ROUSSEAU A SON COMPTE DE SUBVENTIONS !
"Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau possède une très grande exploitation en Seine-et-Marne : plus de 700 hectares comme l’a révélé Mediapart. Mais au-delà de la surface, c’est la méthode d’agrandissement de ses parcelles qui a soulevé des interrogations dans le monde agricole. Habituellement, quand un agriculteur achète une ferme, cette acquisition est contrôlée et, au-delà d’une certaine surface, il doit même demander une autorisation. Il peut ainsi être mis en concurrence avec d’autres acheteurs potentiels, les autorités privilégiant souvent un nouvel agriculteur qui voudrait s’installer."
Il touche plus d’aides de la part de l’Europe
"Seulement, Arnaud Rousseau n’a pas directement acheté ses nouvelles fermes. Il l’a fait en prenant des parts dans des entreprises, d’abord en s’agrandissant à l’ouest de sa commune, puis au sud-est. Grâce à ce système d’acquisition, il a pu passer outre les contrôles, les demandes d’autorisation et n’a pas été mis en concurrence. Ce système permet à Arnaud Rousseau de toucher davantage de subventions de la part de l’Europe. Grâce à des systèmes d’optimisation, il a donc agrandi la surface de son exploitation sans passer par les contrôles habituels."
https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/blocus-des-agriculteurs/colere-des-agriculteurs-enquete-sur-les-fermes-du-president-de-la-fnsea_6344731.html
Le "réarmement", essentialisme monarchique
"Le surgissement et la diffusion éclair de certains mots, qui sculptent tout à coup le débat public, a quelque chose de fascinant. Ainsi du vocabulaire martial subitement apparu le 31 décembre 2023 dans la parole présidentielle et, depuis, inlassablement commenté, répercuté, repris, répété, et surtout raccommodé jusqu’à l’indigestion par les membres du gouvernement : il faut se réarmer, il faut tout réarmer.
L’armement, les armes sont devenus en quelques semaines la métrique de toute chose. « Réarmement démographique », « réarmement civique », « réarmement moral », « réarmement des services publics »… C’est donc dans le contexte d’une propagation rapide – et assez inquiétante – de cette terminologie guerrière, que le premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, ont annoncé, jeudi 1er février, la mise en branle des grandes manœuvres du « réarmement agricole ».
Si « réarmement agricole » il y a, c’est surtout d’un « réarmement chimique » de l’agriculture qu’il est question. A l’heure où l’infertilité et les maladies chroniques s’envolent dans la population générale, où environ un tiers des foyers français reçoivent au robinet une eau non conforme aux critères de qualité pour cause de métabolites de pesticides, où sans doute plus de 80 % de la biomasse d’insectes volants et 60 % des oiseaux des champs ont disparu en quarante ans, on se plaît à imaginer le fou rire nerveux d’hypothétiques historiens qui chercheraient, dans les prochaines décennies, à décrire et surtout comprendre la logique de ce qui se produit ces jours-ci."
(…)
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/03/si-rearmement-agricole-il-y-a-c-est-surtout-d-un-rearmement-chimique-de-l-agriculture-qu-il-est-question_6214548_3244.html
Béchu a les Nodu (les) à l'oeil...
"Mardi 9 février 2021, le Think Tank de notre Fondation publiait le rapport “Réduction des pesticides : pourquoi un tel échec ?”. Visant à démontrer le manque d’accompagnement du monde agricole vers la réduction des pesticides, nous posions comme point de départ de ce rapport l’échec des politiques publiques menées depuis 10 ans en citant un chiffre clé, issu de l’indicateur de référence validé par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : + 25% d’usage des pesticides entre 2009 et 2018. Alors que ce chiffre a fait l’objet de contestations, la FNH vous propose un éclairage précis."
(…)
https://www.fnh.org/chiffres-sur-lusage-des-pesticides-demelons-le-vrai-du-faux/
"Le plan Ecophyto, censé engager une réduction progressive des pesticides et dont le gouvernement a annoncé la mise sur pause jeudi, va être revu d'ici trois semaines, a promis le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, alors qu’associations et élus s'inquiètent d'un recul écologique."
(…)
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pesticides-christophe-bechu-veut-reactiver-des-cette-annee-le-plan-ecophyto-20240204
"J'ai suivi le mouvement de près, et je ne le vis pas très bien parce que la revendication principale et la colère du monde paysan, elle est sur les revenus. Et la réponse qu'on a eue du gouvernement, c'est : on va vous enlever des normes. Moi, je suis en bio, les normes environnementales, elles ne m'ont jamais gênée. Ce ne sont pas les normes qui posent des problèmes de revenu. Le Beaufort, le Comté, ils ont des normes et pourtant, ils ont moins de problèmes de revenu que nous. Les AOC (appellations d'origine contrôlée, ndlr), c'est là où les paysans sont le mieux rémunérés" s'agace Béatrice Martin."
(…)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/chatellerault/beaucoup-de-paysans-en-colere-vont-se-reveiller-dans-quelques-mois-avec-la-gueule-de-bois-estime-une-eleveuse-2918646.html
Opposés à l’autorisation des pesticides
« C’est une catastrophe, un retour en arrière. On s’est battus depuis 25 ans contre les pesticides, qui impactent énormément le monde des insectes, et notamment l’abeille mellifère qui est extrêmement utile pour la pollinisation », déplore Marc Maisonnet, coprésident du syndicat d’apiculture du Rhône, au micro de BFMTV.
Si la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs poussent pour un recul des normes environnementales, les apiculteurs se rangent aux côtés de la Confédération Paysanne, qui plaide pour une unification des normes à l’échelle européenne, afin de préserver la biodiversité et la durabilité des systèmes alimentaires. Cette mesure doit leur permettre de conserver leurs précieuses alliées : les abeilles.
« Une pause sur les normes environnementales serait catastrophique pour nous et les générations futures », confie ainsi à France 3 Virgile Mazery, apiculteur professionnel en bio en Loire-Atlantique. « Il faut que nous alertions la population sur notre situation », ajoute-t-il, assurant rejoindre le cortège nantais."
(…)
https://www.huffingtonpost.fr/france/article/plan-ecophyto-pourquoi-les-apiculteurs-reprennent-le-flambeau-de-la-mobilisation-agricole_229339.html
URSULA VEUT RETOURNER AU COLLÈGE...
D'OÙ ELLE N'EST JAMAIS SORTIE !
"C'était un élément central du Pacte vert européen. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé, mardi 6 février, le retrait d'un projet législatif visant à réduire de moitié l'usage des pesticides dans l'Union européenne d'ici à 2030. La proposition, émise en juin 2022 par Bruxelles, "est devenue un symbole de polarisation", a déploré Ursula von der Leyen au Parlement européen à Strasbourg, alors que les agriculteurs en colère dénoncent depuis des semaines des normes écologiques européennes jugées excessives.
"Elle a été rejetée par le Parlement, il n'y a plus de progrès non plus au Conseil [qui réunit les Etats membres]. C'est pourquoi je proposerai au collège [des commissaires européens] de retirer cette proposition", a-t-elle déclaré devant les eurodéputés."
(…)
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/agriculture-la-presidente-de-la-commission-europeenne-propose-de-retirer-un-texte-reduisant-l-usage-des-pesticides_6348469.html
LA FNSEA EN PLEIN DANS LE RIDICULE EN EUROPE...
Concert de klaxons à Barcelone
"Epicentre des manifestations, Barcelone, a vu converger au cours de la journée près d’un millier de tracteurs, venus manifester dans un concert de klaxons devant le siège du gouvernement régional catalan. « La bureaucratie nous étouffe », a confié l’un de ces manifestants, Joan Maia Sala, agriculteur de 45 ans. A cause d’elle, « il faut davantage penser aux documents et aux démarches exigées par l’administration qu’au travail sur le terrain ». A l’issue d’une rencontre mercredi soir avec le président de la région, Pere Aragones, certains agriculteurs ont assuré qu’ils entendaient dormir sur place, se disant déterminés à poursuivre le mouvement.
Ces rassemblements, convoqués sur les réseaux sociaux, ont entraîné d’importants embouteillages, notamment à la frontière franco-espagnole. Les autorités françaises ont pris dans la matinée des mesures de stationnement obligatoire pour les poids lourds.
A Malaga, en Andalousie, l’accès au port a été brièvement bloqué pour le deuxième jour consécutif. L’accès au port de Castellon, dans la région de Valence, a lui aussi été entravé, avant que la police ne disperse les manifestants. La Confédération espagnole du transport de marchandise (CETM) a pour sa part demandé « des mesures pour éviter » que le secteur soit « otage des manifestations »."
(…)
https://www.20minutes.fr/monde/espagne/4075097-20240208-espagne-mouvement-colere-agriculteurs-durcit
«Arnaud Garde ton glypho / déverse tes capitaux !»...
Un «conflit d’intérêt» pointé du doigt
"L'action organisée vendredi vise à «montrer le conflit d'intérêts et bien montrer qu'on ne peut pas défendre les paysans quand on a les ambitions d'une multinationale de toujours vouloir faire plus d'argent sur le dos des paysans», a déclaré Charlotte Kerglonou, porte-parole de la Confédération paysanne d'Ille-et-Vilaine.
«Avril ! Prédateur du revenu paysan!», scandaient des manifestants. «Les annonces (du gouvernement) ne nous satisfont pas, on dénonce les accords de libre-échange et le libéralisme autour de nos productions agricoles, qu'Avril symbolise», a lancé Sébastien Vétil, membre du bureau de la Confédération paysanne d'Ille-et-Vilaine.
Fondé en 1983, le groupe avril se définit comme étant «l'acteur industriel et financier de la filière des huiles et protéines végétales». Le «Campus Avril» situé à Bruz, inauguré en 2018, «réunit des activités des filières animales» et rassemble 450 salariés, d'après le site internet du groupe."
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/colere-des-agriculteurs-la-confederation-paysanne-manifeste-devant-un-site-du-groupe-avril-20240209
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