Quelles limites se présentent devant l’objectif fixé ?
« Peut-on faire du théâtre dans une classe de 25 élèves ? C’est une vraie question », pose Antoine de La Morinerie. Pour enseigner, le professeur au conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise ne réclame pas « un théâtre à l’italienne, mais au moins quatre mètres carrés par élève. « Le théâtre, comme pour les expériences de physique ou de chimie, il faudrait le voir comme des travaux pratiques qui nécessitent des demi-groupe », préconise le spécialiste.
En plus de l’embouteillage pour les collégiens dans un agenda déjà congestionné, le caractère obligatoire de la matière interroge aussi les professionnels sollicités. Pour ne pas être débordés comme Bernard Campan dans le sketch sur la révolution, les professeurs vont devoir s’armer de patience. « J’ai 12 collégiens dans mon atelier, et c’est parfois difficile de les tenir, alors qu’ils sont volontaires et hyper motivés, confie Inna Clemente, professeure de théâtre et metteure en scène au théâtre de l’Echo, dans le 20e arrondissement de Paris. A 30, la grande partie du cours va être de la discipline. C’est un non-sens de vouloir imposer. A cet âge, tout le monde n’a pas envie de se montrer. »
Antoine de La Morinerie plaide aussi pour de la souplesse. « Si des enfants n’ont pas envie, il faudra y être attentif et ne pas les sanctionner. » Autre effet indésirable soulevé : l’évaluation. « On ne récite pas pour avoir une bonne note et pour faire monter sa moyenne. Pour moi, l’initiative est une fausse bonne idée », estime Inna Clemente." (…)
REMANIEMENT : À (L’EXTRÊME) DROITE TOUTE POUR PRÉPARER LE PIRE BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/sgCRs5_yD6w?si=1fEGRri1IdnOASyc
Le récent remaniement gouvernemental a au moins un mérite : il permet de mieux comprendre les qualités qui peuvent éventuellement accélérer une carrière au sein de la macronie, même lorsque ces qualités contredisent complètement certains des beaux et grands principes dans lesquels se drape toujours le chef de l'État français. Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par Sébastien Fontenelle.
Journaliste : Sébastien Fontenelle Montage : Camille Chalot Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Production : Hugo Bot Delpérié Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert
PHILIPPE POUTOU : "GOUVERNEMENT DE NULS, DE TRICHEURS ET DE VOYOUS" NPA - L’Anticapitaliste
https://youtu.be/Wv6ILv_MsMs?si=IbcuA1ljdVEyPVbU
Entretien sur France Info le 18 janvier 2024
00:00:00 Le gouvernement Attal et Rachida Dati 00:01:30 Justice de classe 00:02:47 La guerre à Gaza 00:08:36 Les élections européennes 00:10:31 Les violences policières
Rendez-vous en Terre inconnue pour A.O.C.: le choc culturel des "baskets" et du "cordon bleu" !
"Dans des images diffusées par l’émission Quotidien, Amélie Oudéa-Castéra, au cœur de nombreuses polémiques dont celle sur la scolarisation de ses enfants dans l’école privée Stanislas, s’étonne de la tenue vestimentaire des élèves de la banlieue parisienne. «Moi je remarque que trois d’entre vous ont des baskets. Vous en avez profité pour un peu bouger dans la cour de récré ?» Moment de gêne. Un élève lui répond : «Je n’ai pas compris. C’est quoi, les baskets ?» Une camarade embraie : «Moi, j’en mets tous les jours.» Pour cette dernière, c’est une hérésie d’encore circonstancier le port de chaussures de sport à la seule pratique d’une activité sportive." (…)
SCANDALE OUDÉA-CASTÉRA : L'ÉGOÏSME BOURGEOIS MÉPRISE L’ÉCOLE PUBLIQUE Le Média
https://youtu.be/E10v0FT8E2Q?si=HXMxxiHqVLXzZTHI
Amélie Oudéa-Castéra. Ça continue. Lorsqu’on est pris dans les sables mouvants, plus on se débat, plus on s’enfonce.
La Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a réussi à se mettre à dos la communauté éducative en dénigrant l’Education nationale dès sa première déclaration publique. Depuis, on va de couacs de communication en révélations sur le fond de l’affaire.
La bonne surprise c’est que ce feuilleton met à l’agenda la question de la mixité sociale dans le système éducatif, au moment où Emmanuel Macron voudrait concentrer l’attention publique sur des symboles réac pour assurer le “réarmement civique”.
Derrière ces trajectoires familiales privées il y a un problème politique : comment attendre de ces gens qui profitent d’une école à deux vitesses qu’ils orientent correctement l’institution qui lutte contre la fragmentation sociale ?
Car la dégradation de l’enseignement public ne tombe pas du ciel, c’est cette classe (qui n’y met pas ses enfants) qui l’organise puis qui fait mine de découvrir les problèmes.
"La préfecture porte gravement atteinte au droit de manifester, alors que le ton était clairement annoncé comme festif et joyeux. Ceci s'inscrit dans la continuité d'une longue série d'atteintes à la libre organisation des oppositions : siège du campement lors des rassemblements, fouille des véhicules sans trouver d'éléments à charge, refus de la participation du GNSA et d'Attac au comité de suivi des engagements de l'Etat le 20 décembre 2023 en représailles de leur déclaration de la dernière manifestation..."
Communiqué de La Voie est Libre, Extinction Rebellion et le Labo des Terres (…)
"Il faut voir comme on nous parle. Depuis trois semaines, le «rendez-vous avec la nation» d’Emmanuel Macron vire à l’overdose de communication. Un «réarmement» cuisiné à toutes les sauces, «civique», «démographique» ou «industrielle». Une promesse de «régénération» pour accompagner la nomination de Gabriel Attal. Des «soldats de l’an II» du nouveau gouvernement sommés par le Président d’être «des révolutionnaires» et non «des gestionnaires». Mais encore ? Un ronflant triptyque «action, audace, efficacité» et, au cas où les Français auraient du mal à se figurer le «millésime français» de l’année 2024, cette nouvelle manie de répéter trois fois les mêmes mots : «De l’action, de l’action, de l’action», annonce Attal au journal télévisé de TF1. «L’école, l’école, l’école», proclame Emmanuel Macron pendant sa conférence de presse de deux heures et quart à l’Elysée." (…)
"Emmanuel Macron n’a pas renoncé à son principal objectif de fin de mandat, loin de là. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le chef de l’Etat a posé, devant les journalistes et les Français, les bases de "l’acte II" de sa réforme du marché du travail : nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage, meilleur accompagnement des chômeurs… Ses contours sont encore flous, mais l’intention finale est claire : approcher un taux de chômage de 5 % en 2027, ce qui correspondrait, selon les économistes, au plein-emploi en France. Mais les chiffres sont têtus." (…)
Entre le "trou d'air" et la "date de péremption"...!
«La misère serait moins pénible au soleil» voulait croire Aznavour. Face à la Méditerranée, alors qu’elle se refait le film de la décennie écoulée, Laurence Bricteux frôle la métaphore musicale. Ancienne directrice générale de NRJ chargée du numérique, elle a posé ses valises à Marseille lorsqu’elle a perdu son poste, en 2013. Ses réponses à des offres d’emploi tombent alors dans le vide, son réseau professionnel est amorphe, son téléphone ne sonne plus : autant quitter Paris pour un ailleurs moins cher et moins gris.
« Je n’avais jamais cherché de travail, c’était mon premier trou d’air, se remémore cette ex-cadre de 56 ans. Mes interlocuteurs ont commencé à me faire comprendre que retrouver un poste dans le numérique serait compliqué vu mon âge, et que je serais davantage employable avec dix ans de moins… » Voilà pour la date de péremption. Laurence, mère célibataire, s’attelle alors à « bricoler pour faire rentrer des sous »." (…)
9 commentaires:
Comediante et tragediante...
Quelles limites se présentent devant l’objectif fixé ?
« Peut-on faire du théâtre dans une classe de 25 élèves ? C’est une vraie question », pose Antoine de La Morinerie. Pour enseigner, le professeur au conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise ne réclame pas « un théâtre à l’italienne, mais au moins quatre mètres carrés par élève. « Le théâtre, comme pour les expériences de physique ou de chimie, il faudrait le voir comme des travaux pratiques qui nécessitent des demi-groupe », préconise le spécialiste.
En plus de l’embouteillage pour les collégiens dans un agenda déjà congestionné, le caractère obligatoire de la matière interroge aussi les professionnels sollicités. Pour ne pas être débordés comme Bernard Campan dans le sketch sur la révolution, les professeurs vont devoir s’armer de patience. « J’ai 12 collégiens dans mon atelier, et c’est parfois difficile de les tenir, alors qu’ils sont volontaires et hyper motivés, confie Inna Clemente, professeure de théâtre et metteure en scène au théâtre de l’Echo, dans le 20e arrondissement de Paris. A 30, la grande partie du cours va être de la discipline. C’est un non-sens de vouloir imposer. A cet âge, tout le monde n’a pas envie de se montrer. »
Antoine de La Morinerie plaide aussi pour de la souplesse. « Si des enfants n’ont pas envie, il faudra y être attentif et ne pas les sanctionner. » Autre effet indésirable soulevé : l’évaluation. « On ne récite pas pour avoir une bonne note et pour faire monter sa moyenne. Pour moi, l’initiative est une fausse bonne idée », estime Inna Clemente."
(…)
https://www.20minutes.fr/politique/4071158-20240118-conference-presse-emmanuel-macron-theatre-obligatoire-college-fausse-bonne-idee
REMANIEMENT : À (L’EXTRÊME) DROITE TOUTE POUR PRÉPARER LE PIRE
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/sgCRs5_yD6w?si=1fEGRri1IdnOASyc
Le récent remaniement gouvernemental a au moins un mérite : il permet de mieux comprendre les qualités qui peuvent éventuellement accélérer une carrière au sein de la macronie, même lorsque ces qualités contredisent complètement certains des beaux et grands principes dans lesquels se drape toujours le chef de l'État français.
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par Sébastien Fontenelle.
Journaliste : Sébastien Fontenelle
Montage : Camille Chalot
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hugo Bot Delpérié
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
PHILIPPE POUTOU : "GOUVERNEMENT DE NULS, DE TRICHEURS ET DE VOYOUS"
NPA - L’Anticapitaliste
https://youtu.be/Wv6ILv_MsMs?si=IbcuA1ljdVEyPVbU
Entretien sur France Info le 18 janvier 2024
00:00:00 Le gouvernement Attal et Rachida Dati
00:01:30 Justice de classe
00:02:47 La guerre à Gaza
00:08:36 Les élections européennes
00:10:31 Les violences policières
Rendez-vous en Terre inconnue pour A.O.C.:
le choc culturel des "baskets" et du "cordon bleu" !
"Dans des images diffusées par l’émission Quotidien, Amélie Oudéa-Castéra, au cœur de nombreuses polémiques dont celle sur la scolarisation de ses enfants dans l’école privée Stanislas, s’étonne de la tenue vestimentaire des élèves de la banlieue parisienne. «Moi je remarque que trois d’entre vous ont des baskets. Vous en avez profité pour un peu bouger dans la cour de récré ?» Moment de gêne. Un élève lui répond : «Je n’ai pas compris. C’est quoi, les baskets ?» Une camarade embraie : «Moi, j’en mets tous les jours.» Pour cette dernière, c’est une hérésie d’encore circonstancier le port de chaussures de sport à la seule pratique d’une activité sportive."
(…)
https://www.liberation.fr/lifestyle/mode/baskets-amelie-oudea-castera-a-cote-de-ses-pompes-20240118_CAFWY5JSPBCTDBLNHURJ377DJQ/
Des trous dans la raquette et balle de set...
SCANDALE OUDÉA-CASTÉRA : L'ÉGOÏSME BOURGEOIS MÉPRISE L’ÉCOLE PUBLIQUE
Le Média
https://youtu.be/E10v0FT8E2Q?si=HXMxxiHqVLXzZTHI
Amélie Oudéa-Castéra. Ça continue. Lorsqu’on est pris dans les sables mouvants, plus on se débat, plus on s’enfonce.
La Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a réussi à se mettre à dos la communauté éducative en dénigrant l’Education nationale dès sa première déclaration publique. Depuis, on va de couacs de communication en révélations sur le fond de l’affaire.
La bonne surprise c’est que ce feuilleton met à l’agenda la question de la mixité sociale dans le système éducatif, au moment où Emmanuel Macron voudrait concentrer l’attention publique sur des symboles réac pour assurer le “réarmement civique”.
Derrière ces trajectoires familiales privées il y a un problème politique : comment attendre de ces gens qui profitent d’une école à deux vitesses qu’ils orientent correctement l’institution qui lutte contre la fragmentation sociale ?
Car la dégradation de l’enseignement public ne tombe pas du ciel, c’est cette classe (qui n’y met pas ses enfants) qui l’organise puis qui fait mine de découvrir les problèmes.
De la coporalisation des préfectures...
"La préfecture porte gravement atteinte au droit de manifester, alors que le ton était clairement annoncé comme festif et joyeux. Ceci s'inscrit dans la continuité d'une longue série d'atteintes à la libre organisation des oppositions : siège du campement lors des rassemblements, fouille des véhicules sans trouver d'éléments à charge, refus de la participation du GNSA et d'Attac au comité de suivi des engagements de l'Etat le 20 décembre 2023 en représailles de leur déclaration de la dernière manifestation..."
Communiqué de La Voie est Libre, Extinction Rebellion et le Labo des Terres
(…)
https://actu.fr/occitanie/castres_81065/autoroute-a69-le-prefet-du-tarn-interdit-la-manifestation-des-opposants-prevue-a-castres_60588999.html
Overdose : du mantra au matraquage...
"Il faut voir comme on nous parle. Depuis trois semaines, le «rendez-vous avec la nation» d’Emmanuel Macron vire à l’overdose de communication. Un «réarmement» cuisiné à toutes les sauces, «civique», «démographique» ou «industrielle». Une promesse de «régénération» pour accompagner la nomination de Gabriel Attal. Des «soldats de l’an II» du nouveau gouvernement sommés par le Président d’être «des révolutionnaires» et non «des gestionnaires». Mais encore ? Un ronflant triptyque «action, audace, efficacité» et, au cas où les Français auraient du mal à se figurer le «millésime français» de l’année 2024, cette nouvelle manie de répéter trois fois les mêmes mots : «De l’action, de l’action, de l’action», annonce Attal au journal télévisé de TF1. «L’école, l’école, l’école», proclame Emmanuel Macron pendant sa conférence de presse de deux heures et quart à l’Elysée."
(…)
https://www.liberation.fr/politique/communication-politique-demmanuel-macron-la-poudre-de-perlimpinpin-de-lelysee-20240121_IQ5E7CLJNJGQRCWIOSAJGSEL7A/
La tête de noeud et les chiffres têtus...
"Emmanuel Macron n’a pas renoncé à son principal objectif de fin de mandat, loin de là. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le chef de l’Etat a posé, devant les journalistes et les Français, les bases de "l’acte II" de sa réforme du marché du travail : nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage, meilleur accompagnement des chômeurs… Ses contours sont encore flous, mais l’intention finale est claire : approcher un taux de chômage de 5 % en 2027, ce qui correspondrait, selon les économistes, au plein-emploi en France. Mais les chiffres sont têtus."
(…)
https://www.lexpress.fr/economie/suspension-dindemnites-en-cas-de-refus-de-cdi-le-plein-emploi-a-nimporte-quel-prix-KEZX7OPVOBCDPLC5QDAFZKUXCY/
Entre le "trou d'air" et la "date de péremption"...!
«La misère serait moins pénible au soleil»
voulait croire Aznavour. Face à la Méditerranée, alors qu’elle se refait le film de la décennie écoulée, Laurence Bricteux frôle la métaphore musicale. Ancienne directrice générale de NRJ chargée du numérique, elle a posé ses valises à Marseille lorsqu’elle a perdu son poste, en 2013. Ses réponses à des offres d’emploi tombent alors dans le vide, son réseau professionnel est amorphe, son téléphone ne sonne plus : autant quitter Paris pour un ailleurs moins cher et moins gris.
« Je n’avais jamais cherché de travail, c’était mon premier trou d’air, se remémore cette ex-cadre de 56 ans. Mes interlocuteurs ont commencé à me faire comprendre que retrouver un poste dans le numérique serait compliqué vu mon âge, et que je serais davantage employable avec dix ans de moins… » Voilà pour la date de péremption. Laurence, mère célibataire, s’attelle alors à « bricoler pour faire rentrer des sous »."
(…)
https://www.nouvelobs.com/economie/20240122.OBS83566/les-seniors-ces-malmenes-de-l-emploi-il-faut-etre-comment-pour-etre-recrutee-apres-55-ans.html
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