Semaine sociale et politique chargée, rythmée par la guerre de communication que le pouvoir mène contre la grève dans les raffineries. Mais l'enjeu est hautement politique, car ces grèves concentrent une grande partie des sujets les plus brûlants du moment : inflation, énergies, salaires, superprofits. La situation économique et sociale devient intenable. Parallèlement, dans le monde politique, des secousses se ressentent, et ça bouge un peu sur ces questions y compris dans les rangs de la majorité présidentielle.
Après le FMI, la Commission européenne, l'Espagne, le Royaume-Uni ou l'Italie, le gouvernement français a enfin reconnu que taxer certains super profits pour financer un bouclier énergétique n'était peut-être pas une idée absurde. Il a intégré à son projet de Budget 2023 un amendement proposant une taxation (au rabais) de ce qu'ils préfèrent appeler des "rentes excessives". En réalité, la mesure ne rapporterait que 200 millions.
C'est dans ce contexte que se produisent des petites brèches politiques au sein des Playmobils de la majorité, notamment lors de votes d'amendement au projet de Budget 2023. Le point politique important c'est que sur des questions touchant à des dogmes du macronisme (le ruissellement, l'attractivité, pas touche aux riches) des membres de la majorité se mettent à douter.
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 15 octobre 2022
Le point politique important c’est que sur des questions touchant à des dogmes du macronisme (le ruissellement, l’attractivité, pas touche aux riches) des membres de la majorité se mettent à douter.
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Coignard – L'épouvantail de la « grève générale » - Le Point" :
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1 commentaire:
RADICALISATION, MACROLEPÉNISME ?... FACE À LA NUPES, L'AVENIR DU BLOC BOURGEOIS | S. PALOMBARINI
Le Média
https://youtu.be/i4dlZoadDnA
Stefano Palombarini et Bruno Amable ont proposé en 2017 la notion de bloc bourgeois pour désigner la force politique issue d'une recomposition autour d'Emmanuel Macron par dislocation des anciens blocs de droite et de gauche, dont les fractions populaires respectives, opposées au néolibéralisme et à l'unification européenne par la loi des marchés, se sont dès lors trouvées séparées. Dans un livre d'entretien récemment paru aux éditions La Dispute, les deux auteurs examinent la nouvelle situation créée par la réélection d'E. Macron à la présidence et sa défaite aux élections législatives, avec l'affermissement d'un bloc d'extrême droite et d'un bloc de la gauche de rupture. Julien Théry a reçu Stefano Palombarini pour évoquer les évolutions possibles dans les mois et les années qui viennent, alors que la colère monte dans une société française de plus en plus malmenée par la conversion forcée au néolibéralisme, avec la montée des inégalités et le démantèlement des services publics.
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