vendredi 14 octobre 2022

Ce traitement journalistique n’est pas neutre : il contribue à installer dans l’opinion l’idée que la gauche parlementaire, au sein de laquelle la formation de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire, serait violente.


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "DIRECT. Grève : après la CGT, plusieurs autres syndicats appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle mardi 18 octobre" :

E. MACRON : LA VIOLENCE SOCIALE PERMANENTE
BLAST, Le souffle de l'info

https://youtu.be/XCSWdR1mFqs

"La semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon a évoqué cette manifestation dans un tweet. La presse a, sans surprise, donné un large écho à ces réactions outragées. La liberté d'expression, d'accord, mais à condition de ne pas faire référence à la Révolution française. Ce traitement journalistique n'est pas neutre : il contribue à installer dans l'opinion l'idée que la gauche parlementaire, au sein de laquelle la formation de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire, serait violente.

Plus précisément : cela impose l'idée que dans la France d'Emmanuel Macron, la violence serait du côté de cette gauche. C'est bien sûr complètement faux. Dans la France d'aujourd'hui, la violence, et principalement la violence sociale qui n'est pas ce que prétend monsieur Véran, est du côté de la droite. Et plus particulièrement du côté de la droite gouvernementale."

Nouvelle chronique de Sébastien Fontenelle sur Blast, sur la réalité de la violence sociale en France, et des personnes qui en sont vraiment responsables !

Journaliste : Sébastien Fontenelle
Montage : Alexandre Cassier
Images : Ameyes Aït-Oufella
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaisse

2 commentaires:

Anonyme a dit…

« Un message fort envoyé par la Macronie »

"Aux yeux de l’intersyndicale de France Télévisions, « la Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la Présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie et la volonté de reprise en main politique est claire et nette ».

Rien de tout cela, pour la principale intéressée. « Je ne comprends absolument pas où est le sujet », a ainsi expliqué Aurore Bergé, auprès de l’AFP ce vendredi, après un article de L’Opinion sur la question.

« C’est un poste au Conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles. J’ai été rapporteure des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes », a-t-elle encore souligné.

De quoi convaincre ses contempteurs ? Sans doute pas. La question est d’autant plus sensible que la nomination d’Aurore Bergé intervient l’année de la suppression de la redevance télé. Une mesure qui a déjà suscité l’ire des syndicats de France Télévisions, inquiets de l’indépendance du service public."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/aurore-berge-ne-comprend-pas-les-critiques-sur-sa-nomination-a-france-televisions_208992.html

Anonyme a dit…

MIETTES

"Dans le détail, sur les 117 amendements retenus, chiffrés à 700 millions d’euros, 63 proviennent du groupe Renaissance, 23 du gouvernement lui-même, 7 de l’allié du Modem – lequel a mené une fronde sur une hausse de la taxation des super-dividendes – et 5 à Horizons. Il ne reste que quelques miettes aux oppositions : des amendements d’aides à l’Outre-mer pour Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (5) et le groupe communiste (1), la prolongation de la TVA à 5,5 % sur les masques obtenue par les socialistes, à qui le gouvernement a daigné accorder 3 amendements au total. Même tarif pour LR, qui trouvera dans le rétablissement du crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des PME une maigre consolation. Les écologistes s’en tirent quant à eux avec une mesure symbole : la légalisation de l’utilisation de l’huile de friture usagée comme carburant, obtenue par un certain… Julien Bayou. Insoumis et députés du Rassemblement national n’ont, pour leurs parts, que leurs yeux pour pleurer.

Précisons en outre que, sur ces 117 amendements, 24 (soit 20 %) sont « rédactionnels », c'est-à-dire de pure forme, et n'ont donc rien à voir avec la prise en compte par le gouvernement du travail de fond des députés."
(...)


https://www.marianne.net/politique/gouvernement/le-choix-du-dialogue-84-des-amendements-conserves-apres-le-493-viennent-des-macronistes