vendredi 14 octobre 2022

Coignard – L’épouvantail de la « grève générale » - Le Point

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-l-epouvantail-de-la-greve-generale-14-10-2022-2493717_2134.php



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Un épouvantail pour nous, certes ! Mais pour Poutine qui cherche à déstabiliser les démocraties occidentales, c'est du pain béni ! Merci M. Martinez.
Redistribuer les bénéfices ? Bien sûr mais quid des salariés des secteurs déficitaires? La SNCF, EDF, ... et des petits artisans et commerçants qui n'auront pas tous les moyens pour suivre la flambée ? Nous entrons dans le cycle infernal de l'inflation par manque de lucidité et d'esprit civique et solidaire. Sauve qui peut !

Anonyme a dit…

Une marche à venir contre la vie chère

« Les efforts, on les fait déjà depuis des années, l’hiver dernier un tiers des jeunes avaient froid », a abondé la co-animatrice nationale des Jeunes Écolos, Camille Hachez.

Cette action visait aussi à faire la promotion de la « marche contre la vie chère et l’inaction climatique », organisée par la gauche politique et associative dimanche à Paris.

Sa cheville ouvrière, la députée LFI Aurélie Trouvé, présente sur place, a brocardé en Engie « un profiteur du malheur des gens », qui « se gave avec une multiplication par deux de son chiffre d’affaires en un an ». Selon elle, « les premiers responsables sont Emmanuel Macron et le gouvernement qui refusent de taxer les super-profits, de bloquer les prix de première nécessité et d’augmenter les salaires »."


https://www.leparisien.fr/economie/la-defense-des-militants-de-la-nupes-deversent-des-centaines-de-factures-au-siege-dengie-13-10-2022-ILNQVRIR2FHP3MAOMUBIRFPKP4.php

Anonyme a dit…

CRISE POLITIQUE EN FRANCE : POURQUOI LA MAJORITÉ SE FISSURE
Le Média



https://youtu.be/vdvH1rcJAjM



Semaine sociale et politique chargée, rythmée par la guerre de communication que le pouvoir mène contre la grève dans les raffineries. Mais l’enjeu est hautement politique, car ces grèves concentrent une grande partie des sujets les plus brûlants du moment : inflation, énergies, salaires, superprofits. La situation économique et sociale devient intenable. Parallèlement, dans le monde politique, des secousses se ressentent, et ça bouge un peu sur ces questions y compris dans les rangs de la majorité présidentielle.

Après le FMI, la Commission européenne, l’Espagne, le Royaume-Uni ou l’Italie, le gouvernement français a enfin reconnu que taxer certains super profits pour financer un bouclier énergétique n’était peut-être pas une idée absurde. Il a intégré à son projet de Budget 2023 un amendement proposant une taxation (au rabais) de ce qu’ils préfèrent appeler des “rentes excessives”. En réalité, la mesure ne rapporterait que 200 millions.

C’est dans ce contexte que se produisent des petites brèches politiques au sein des Playmobils de la majorité, notamment lors de votes d’amendement au projet de Budget 2023. Le point politique important c’est que sur des questions touchant à des dogmes du macronisme (le ruissellement, l’attractivité, pas touche aux riches) des membres de la majorité se mettent à douter.

Anonyme a dit…

Le cocktail incendiaire

"En pleine « pénurie des carburants » et d’une fronde sociale contre la major pétrolière française, qui n’a pas jugé utile de faire ruisseler ses superprofits sur ses salariés, mais également au moment où le gouvernement enjoint la population française à faire des économies et porter des cols roulés, cette surconsommation pose des questions cruciales de partage des ressources.

« Avec les politiques actuelles, difficile de croire que ce qui est mis en place n’est pas une logique de classe : le privilège d’ “ultra-polluer”. Aujourd’hui on le sait : la pollution, c’est l’effondrement de notre biodiversité, c’est l’impact constaté sur notre santé, et bien sûr c’est le réchauffement climatique avec tous les dérèglements (mégafeux, inondations, dômes de chaleur). En clair : c’est criminel. Cela ne devrait plus être acceptable. Et considérer que mettre ce sujet sur la table c’est “démago”, on préfère penser que ne pas le faire c’est être complice » annonce le compte dans une note Médiapart

De fait, lors d’un vote au Parlement européen pour réguler l’usage des jets privés et des yachts, la majorité gouvernementale s’est prudemment abstenue de voter à l’inverse des partis de gauche qui ont unanimement voté « pour » et le RN « contre » : aux méga-riches de continuer à voler et flotter comme bon leur semble.

« Si on doit faire gaffe à l’heure où on va cuire nos pâtes, on peut le comprendre à la condition que Bernard range son méga-yacht au garage ou le laisse à quai pour en faire des logements sociaux. C-o-l-l-e-c-t-i-f on a dit. Alors on continuera à jouer au chat et à la souris avec Bernard et tous les autres pour pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements : accepter que la sobriété est affaire de toustes et surtout des plus riches ou nous dire enfin que tout cela n’est que de la com’ » conclut l’équipe de Yacht CO2 Tracker."


https://lareleveetlapeste.fr/en-1-mois-le-mega-yacht-de-bernard-arnault-a-consomme-470-000-litres-de-diesel/