lundi 29 août 2022

Les raisons de la colère, conte pour enfants

20220827 la vigne les raisons de la colère02
https://youtu.be/8sSWCCfsIFU





3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelques images valent mieux qu'un long discours !

Anonyme a dit…

"Cet été, vous avez peut-être aperçu des alignements de vignes au long desquels courent de fin tuyaux noirs, transpirant leurs gouttes au pied de chaque cep. Ou même, parfois, des asperseurs tournant au-dessus de la parcelle. Des signes qu’en France, l’irrigation de la vigne gagne du terrain.

Selon les chiffres officiels, 55 943 hectares de vignes étaient irriguées en 2016, soit 7,3 % de la surface viticole française. L’équivalent de cinq fois la surface de Paris, et deux fois plus qu’en 2010. Ce sont les dernières données disponibles, mais depuis, les tuyaux ont continué de courir dans les plaines viticoles. « Il y a une dynamique en faveur de l’irrigation, observe Nina Graveline, chercheuse à l’Inrae. De plus en plus de viticulteurs qui le peuvent s’équipent. »

L’ancien Languedoc-Roussillon — première région viticole de l’Hexagone — est particulièrement friand de la technique. Un cinquième des vignes y sont désormais irriguées, une surface qui a doublé en dix ans [1].

À l’inverse de l’Argentine ou de la Californie, qui ont coutume d’asperger leurs vignobles, « l’irrigation était jusqu’ici peu répandue dans les vignes françaises, dit Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à l’Inrae. La vigne a une capacité forte de résistance à la sécheresse, c’est pourquoi elle est cultivée depuis des siècles dans les régions méditerranéennes, et sans irrigation, traditionnellement destinée aux cultures plus nourricières. » Mais les saisons sèches à répétition sont en train de changer la donne."
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https://reporterre.net/Les-vignes-industrielles-bientot-dependantes-de-l-irrigation

Anonyme a dit…

Vauvert (Gard), reportage

"Depuis le toit, la vue porte à 360 degrés sur l’horizon. À l’est, la plaine s’étale jusqu’au Rhône. Côté ouest, le pic Saint Loup et les contours des Cévennes arrêtent la vue. Sous nos pieds, se trouve le chai et ses grandes cuves inox. Autour du bâtiment, beaucoup de vignes, mais pas seulement.

« Quand on a commencé ici, il n’y avait pas un arbre », souligne Franck Renouard, propriétaire du domaine viticole de Scamandre, à Vauvert, dans le Gard. « On les a tous plantés nous-mêmes. » Dedans, au frais, il a affiché quelques photos datant de son arrivée, il y a 19 ans. On y voit effectivement un vaste champ, plat, sans reliefs.

Il a commencé à planter des arbres il y a 15 ans. D’abord un bosquet de chênes sur une parcelle libre, puis des haies autour de ses terrains, puis carrément des arbres au milieu des rangées de vignes. Franck Renouard a un mot pour chacun. Ce pommier, « c’est une variété ancienne, il fait des petites pommes délicieuses ! » Un mirabellier est couvert de petites boules d’or : « Goûtez ! »

« Un terrain sans humus ne retient pas l’eau »
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https://reporterre.net/L-agroforesterie-futur-de-la-vigne