"Une situation dénoncée par plusieurs acteurs de la société, au-delà des professionnels concernés, régulièrement mobilisés dans la rue pour faire entendre leur voix, ou des élus écolos, prompts à réagir sur ces sujets. Le dernier appel en date vient du Sénat et des Parlementaires du centre et de la droite. Après des mois de travaux et d’audition, six d’entre eux ont rendu un rapport, début août, intitulé « Feux de forêt et de végétation : prévenir l’embrasement », dans lequel ils préconisent, entre autres, de revenir sur cette trajectoire de suppression de postes à l’ONF.
Selon eux, « l’Office national des forêts doit retrouver dès à présent des marges de manœuvre et étendre son périmètre d’intervention ». Avant cela, en 2019, d’autres sénateurs avaient déjà appelé à « stabiliser les effectifs », jugeant que « les sévères compressions » infligées à l’ONF n’ont pas permis d’atteindre les objectifs de réduction des coûts. Même conclusion pour les 150 Français de la Convention citoyenne qui, après s’être penchés sur le sujet, ont réclamé la « pérennisation » de l’agence et « l’augmentation des effectifs. »
« Nous avons besoin de gens pour plancher sur la forêt de demain, sur les espèces qui résisteront aux nouvelles conditions climatiques ». Valérie Boyé, la patronne du syndicat EFA-CGC
Valérie Boyé ne dit pas autre chose. C’est même une obligation, selon elle, pour répondre aux enjeux des temps à venir. « Nous sommes en train de changer d’ère, les choses évoluent très vite », explique l’ingénieure pour qui le besoin de moyens humains va se décupler dans les forêts. « La problématique des incendies va s’étendre et toucher une grande partie de la France, il faudra donc développer les moyens de défense que l’on connaît dans le sud sur d’autres territoires », fait-elle valoir, « nous avons également besoin de gens pour plancher sur la forêt de demain, sur les espèces qui résisteront aux nouvelles conditions climatiques, sur le repeuplement etc. »
De quoi convaincre le gouvernement ? Pour le moment, rien n’indique que la stratégie imposée à l’établissement public va changer. Interrogé le 10 août dernier sur le dernier rapport sénatorial et les coupes subies par l’ONF, Christophe Béchu a expliqué, en substance, que ce n’était pas vraiment le problème.
L’agence « gère en gros 25 % des massifs boisés et ces 25 % ne sont pas les endroits où le feu progresse le plus vite, parce qu’on a du débroussaillage, des couloirs d’incendie, des corridors de secours », a ainsi avancé le ministre de la Transition écologique dans les colonnes de Libération en parlant de « mauvais diagnostic ». Emmanuel Macron livrera le sien à la rentrée, après avoir réuni les acteurs concernés par les incendies, une fois la poussière retombée."
"Les milliardaires ont la plus grande part dans la croissance. Au niveau mondial, les milliardaires ont capté une part très importante de la croissance au cours des dernières décennies : le 1 % le plus riche a accaparé 38 % de toutes les richesses supplémentaires accumulées depuis 1995. Pour la même période, les 50 % les plus pauvres n'en ont capté que 2 %. Il serait souhaitable de rééquilibrer par la redistribution cette inégalité qui provient en grande majorité de la répartition de cette richesse. Selon OXFAM, la fortune des milliardaires a davantage augmenté en 19 mois de pandémie qu’au cours de la dernière décennie, pendant que les personnes les plus pauvres du monde sont aux prises avec la flambée des prix et l'augmentation de la dette. Pour la France, les inégalités de richesse ont été fortement réduites à partir de la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis la crise de 2008, le niveau de vie médian après la redistribution stagne. Pour finir, les inégalités se retrouvent aujourd'hui au niveau de 1990." (...)
"De Pépé le putois aux rois de France, le stéréotype du Français sale et crasseux a la peau dure. Selon une enquête Ifop que nous révélons ce mardi, l'hygiène des Français est pourtant loin d'être pire que celle de nos voisins européens. On vous explique." (...)
MACRON ET BORNE : À QUELLE SAUCE VEULENT-ILS NOUS MANGER ? Le Média
https://youtu.be/BehTH_T-tU4
Nouvel épisode de notre rendez-vous d’actualité hebdomadaire estival, “Le fond de l’info”. Épisode co-animé par Nadiya Lazzouni, Thomas Dietrich et Théophile Kouamouo.
Emmanuel Macron continue à déployer ses éléments de langage sur la catastrophe économique qui va manifestement nous tomber dessus. Après ses propos sur “le prix de la liberté” que nous devrions accepter de payer, il en a remis une couche sur le thème de la “fin de l’abondance”. C’était le 24 août dernier, à l’ouverture du Conseil des ministres. Dans quel objectif ? Quelles mesures politiques prépare-t-il ? Pour l’instant, il reste volontiers dans les généralités.
D’une certaine manière, Elisabeth Borne est plus précise que le chef de l’État sur ce qui nous attend. Invitée par le MEDEF, à l’occasion de l’ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France, elle a invité toutes les entreprises à établir un plan de sobriété. Elle a martelé que si nous devions arriver au rationnement, les entreprises seraient les plus touchées. Elle a également exposé la feuille de route du gouvernement dans cette séquence politique, géopolitique et économique délicate. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa feuille de route reprend les lignes de force du macronisme orthodoxe. C’est-à-dire l’augmentation de la durée du travail, la baisse des impôts de production, la suppression de certains impôts, etc…
Il y avait déjà le Conseil de défense, un peu mis à toutes les sauces, et là on aura affaire au CNR, le Conseil national de la refondation… Un cadre qui devrait réunir les forces politiques, économiques, sociales, associatives mais aussi des citoyens tirés au sort. Pour échanger et on imagine statuer sur les grands enjeux nationaux. Mais ce fameux CNR ne passe pas. Après le refus des Républicains, de la France insoumise et du RN à s’y associer, voici que le président du Sénat Gérard Larcher annonce que lui aussi le boycottera. C’est quoi le problème avec ce CNR ?
Dernier sujet : les universités d’été des principales constituantes de la NUPES, le PS, EELV et la France insoumise. Qu’est-ce qu’on doit en retenir ?
Abondance : aujourd'hui la "shrinkflation", demain la "sheapflation"?
"Nestlé, Lindt & Sprüngli ou encore Danone ont trouvé la solution pour ne pas trop augmenter les prix en rayons et risquer de faire fuir des clients inquiets pour leur portefeuille : ils réduisent discrètement la quantité, voire la qualité, de certains de leurs produits, dénonce l’association Foodwatch dans une étude reprise par l’émission « Complément d’enquête », diffusée jeudi 1er septembre sur France 2.
Foodwatch met en cause six marques – Kiri, St Hubert, Saint Louis, La Salvetat, Lindt et Teisseire – « qui ont modifié la taille de leurs produits-phares ces dernières années ». L’association, qui « milite pour la transparence dans le secteur agroalimentaire », dénonce la shrinkflation (du verbe anglais to shrink, « rétrécir », traduite en « réduflation»), stratégie commerciale par laquelle, alors que la quantité de produit contenue dans un bien diminue, le prix du bien est stable ou augmente." (...)
Pôle emploi : avec la fin de l'abondance, vos jours sont comptés !
"Il est possible de guérir la leucémie d’un enfant avec des jus de fruits et de légumes et des huiles essentielles. On peut soigner une personne faisant un AVC avec seulement quelques petites techniques de respiration (une vidéo tout récemment retirée de son compte YouTube). La consommation excessive de pain et de pizzas crée un terrain favorable au sida. Et même : c’est depuis que l’homme a commencé à cuire ses aliments que sont apparues « toutes les maladies, toutes les guerres et toutes les misères »." (...)
8 commentaires:
Dédé et la fin de l'abondance...
https://www.20minutes.fr/faits_divers/3342799-20220829-occitanie-autoroute-gendarmes-stoppent-voiture-impressionnant-chargement
Christophe Béchu et la corne d'abondance
Des sénateurs appellent le gouvernement à bouger
"Une situation dénoncée par plusieurs acteurs de la société, au-delà des professionnels concernés, régulièrement mobilisés dans la rue pour faire entendre leur voix, ou des élus écolos, prompts à réagir sur ces sujets. Le dernier appel en date vient du Sénat et des Parlementaires du centre et de la droite. Après des mois de travaux et d’audition, six d’entre eux ont rendu un rapport, début août, intitulé « Feux de forêt et de végétation : prévenir l’embrasement », dans lequel ils préconisent, entre autres, de revenir sur cette trajectoire de suppression de postes à l’ONF.
Selon eux, « l’Office national des forêts doit retrouver dès à présent des marges de manœuvre et étendre son périmètre d’intervention ». Avant cela, en 2019, d’autres sénateurs avaient déjà appelé à « stabiliser les effectifs », jugeant que « les sévères compressions » infligées à l’ONF n’ont pas permis d’atteindre les objectifs de réduction des coûts. Même conclusion pour les 150 Français de la Convention citoyenne qui, après s’être penchés sur le sujet, ont réclamé la « pérennisation » de l’agence et « l’augmentation des effectifs. »
« Nous avons besoin de gens pour plancher sur la forêt de demain, sur les espèces qui résisteront aux nouvelles conditions climatiques ».
Valérie Boyé, la patronne du syndicat EFA-CGC
Valérie Boyé ne dit pas autre chose. C’est même une obligation, selon elle, pour répondre aux enjeux des temps à venir. « Nous sommes en train de changer d’ère, les choses évoluent très vite », explique l’ingénieure pour qui le besoin de moyens humains va se décupler dans les forêts. « La problématique des incendies va s’étendre et toucher une grande partie de la France, il faudra donc développer les moyens de défense que l’on connaît dans le sud sur d’autres territoires », fait-elle valoir, « nous avons également besoin de gens pour plancher sur la forêt de demain, sur les espèces qui résisteront aux nouvelles conditions climatiques, sur le repeuplement etc. »
De quoi convaincre le gouvernement ? Pour le moment, rien n’indique que la stratégie imposée à l’établissement public va changer. Interrogé le 10 août dernier sur le dernier rapport sénatorial et les coupes subies par l’ONF, Christophe Béchu a expliqué, en substance, que ce n’était pas vraiment le problème.
L’agence « gère en gros 25 % des massifs boisés et ces 25 % ne sont pas les endroits où le feu progresse le plus vite, parce qu’on a du débroussaillage, des couloirs d’incendie, des corridors de secours », a ainsi avancé le ministre de la Transition écologique dans les colonnes de Libération en parlant de « mauvais diagnostic ». Emmanuel Macron livrera le sien à la rentrée, après avoir réuni les acteurs concernés par les incendies, une fois la poussière retombée."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/derriere-un-ete-d-incendies-le-tronconnage-continu-de-l-onf_206740.html
L'Insouciant et les thunes de l'abondance
"Les milliardaires ont la plus grande part dans la croissance. Au niveau mondial, les milliardaires ont capté une part très importante de la croissance au cours des dernières décennies : le 1 % le plus riche a accaparé 38 % de toutes les richesses supplémentaires accumulées depuis 1995. Pour la même période, les 50 % les plus pauvres n'en ont capté que 2 %. Il serait souhaitable de rééquilibrer par la redistribution cette inégalité qui provient en grande majorité de la répartition de cette richesse. Selon OXFAM, la fortune des milliardaires a davantage augmenté en 19 mois de pandémie qu’au cours de la dernière décennie, pendant que les personnes les plus pauvres du monde sont aux prises avec la flambée des prix et l'augmentation de la dette. Pour la France, les inégalités de richesse ont été fortement réduites à partir de la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis la crise de 2008, le niveau de vie médian après la redistribution stagne. Pour finir, les inégalités se retrouvent aujourd'hui au niveau de 1990."
(...)
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/2-de-la-richesse-des-milliardaires-suffirait-pour-resoudre-la-crise-mondiale-de-la-faim
Fin de l'abondance et hygiène corporelle
"De Pépé le putois aux rois de France, le stéréotype du Français sale et crasseux a la peau dure. Selon une enquête Ifop que nous révélons ce mardi, l'hygiène des Français est pourtant loin d'être pire que celle de nos voisins européens. On vous explique."
(...)
https://www.ladepeche.fr/2022/08/30/sondage-douches-sous-vetements-les-francais-sont-ils-les-plus-sales-deurope-10506835.php
MACRON ET BORNE : À QUELLE SAUCE VEULENT-ILS NOUS MANGER ?
Le Média
https://youtu.be/BehTH_T-tU4
Nouvel épisode de notre rendez-vous d’actualité hebdomadaire estival, “Le fond de l’info”. Épisode co-animé par Nadiya Lazzouni, Thomas Dietrich et Théophile Kouamouo.
Emmanuel Macron continue à déployer ses éléments de langage sur la catastrophe économique qui va manifestement nous tomber dessus. Après ses propos sur “le prix de la liberté” que nous devrions accepter de payer, il en a remis une couche sur le thème de la “fin de l’abondance”. C’était le 24 août dernier, à l’ouverture du Conseil des ministres. Dans quel objectif ? Quelles mesures politiques prépare-t-il ? Pour l’instant, il reste volontiers dans les généralités.
D’une certaine manière, Elisabeth Borne est plus précise que le chef de l’État sur ce qui nous attend. Invitée par le MEDEF, à l’occasion de l’ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France, elle a invité toutes les entreprises à établir un plan de sobriété. Elle a martelé que si nous devions arriver au rationnement, les entreprises seraient les plus touchées. Elle a également exposé la feuille de route du gouvernement dans cette séquence politique, géopolitique et économique délicate. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa feuille de route reprend les lignes de force du macronisme orthodoxe. C’est-à-dire l’augmentation de la durée du travail, la baisse des impôts de production, la suppression de certains impôts, etc…
Il y avait déjà le Conseil de défense, un peu mis à toutes les sauces, et là on aura affaire au CNR, le Conseil national de la refondation… Un cadre qui devrait réunir les forces politiques, économiques, sociales, associatives mais aussi des citoyens tirés au sort. Pour échanger et on imagine statuer sur les grands enjeux nationaux. Mais ce fameux CNR ne passe pas. Après le refus des Républicains, de la France insoumise et du RN à s’y associer, voici que le président du Sénat Gérard Larcher annonce que lui aussi le boycottera. C’est quoi le problème avec ce CNR ?
Dernier sujet : les universités d’été des principales constituantes de la NUPES, le PS, EELV et la France insoumise. Qu’est-ce qu’on doit en retenir ?
Abondance : aujourd'hui la "shrinkflation", demain la "sheapflation"?
"Nestlé, Lindt & Sprüngli ou encore Danone ont trouvé la solution pour ne pas trop augmenter les prix en rayons et risquer de faire fuir des clients inquiets pour leur portefeuille : ils réduisent discrètement la quantité, voire la qualité, de certains de leurs produits, dénonce l’association Foodwatch dans une étude reprise par l’émission « Complément d’enquête », diffusée jeudi 1er septembre sur France 2.
Foodwatch met en cause six marques – Kiri, St Hubert, Saint Louis, La Salvetat, Lindt et Teisseire – « qui ont modifié la taille de leurs produits-phares ces dernières années ». L’association, qui « milite pour la transparence dans le secteur agroalimentaire », dénonce la shrinkflation (du verbe anglais to shrink, « rétrécir », traduite en « réduflation»), stratégie commerciale par laquelle, alors que la quantité de produit contenue dans un bien diminue, le prix du bien est stable ou augmente."
(...)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/02/grande-distribution-lindt-danone-et-kiri-accuses-de-shrinkflation-sur-les-produits-alimentaires_6139924_3234.html
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Jean-Luc Mélenchon
https://youtube.com/shorts/iEpIBcLBGWM?feature=share
Pôle emploi : avec la fin de l'abondance, vos jours sont comptés !
"Il est possible de guérir la leucémie d’un enfant avec des jus de fruits et de légumes et des huiles essentielles. On peut soigner une personne faisant un AVC avec seulement quelques petites techniques de respiration (une vidéo tout récemment retirée de son compte YouTube). La consommation excessive de pain et de pizzas crée un terrain favorable au sida. Et même : c’est depuis que l’homme a commencé à cuire ses aliments que sont apparues « toutes les maladies, toutes les guerres et toutes les misères »."
(...)
https://lesjours.fr/obsessions/antivax-extreme-droite/ep9-irene-grosjean-naturopathie-formation/
*******
Irène Grosjean et ses travers "naturels" !
https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-oufake-qui-est-irene-grosjean-la-naturopathe-controversee_5337484.html
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