mardi 16 août 2022


Envoyé par JL

 


3 commentaires:

Anonyme a dit…

« On se prend le réchauffement climatique plein pot »

"À une quarantaine de kilomètres de là, Rafael Bordary, 17 ans, élève une quinzaine de brebis et agneaux à Montfaucon, près de Roquemaure. Le jeune homme, qui a démarré son élevage à l’âge de 15 ans et qui suit en parallèle des études en gestion d’exploitation agricole à Vézénobres, vient de mettre lui aussi une partie de ses bêtes sur Le Bon Coin, « à contre-coeur », dit-il.

« J’en ai 15 en comptant les agneaux, je ne vais en garder que 7, car l’herbe c’est très compliqué », explique-t-il. Si son élevage est plus petit que celui de Luc Hincelin, le problème reste le même : le manque d’herbe et la hausse du prix du fourrage. « J’ai rentré deux bottes de 350 kilos, j’en ai pour 100 euros, l’année dernière c’était 50 euros, et ça part vite », précise le jeune éleveur, qui estime « (se) prendre le réchauffement climatique plein pot. »

Rafael Bordary a connu son premier été d’éleveur l’année dernière, « et c’était vert, aujourd’hui c’est sec que ça n’en peut plus », dit-il en montrant les pâturages habituels de ses bêtes, tout jaunes. Lui non plus n’a pas eu l’herbe du printemps, et est contraint de nourrir ses bêtes au foin. « Je ne voulais pas leur en donner, ce n’est pas ma vision de l’élevage, je veux avoir mes brebis dehors, qui mangent de l’herbe toute l’année », regrette-t-il.

Lui aussi doit donc vendre des bêtes pour acheter du foin permettant de nourrir les bêtes restantes. Et encore, « le marché est en baisse, car beaucoup d’éleveurs vendent », ajoute le jeune éleveur. Le ciel, désespérément limpide, devrait s’assombrir à partir de dimanche, avec des orages que le jeune éleveur attend avec l’espoir de voir l’herbe de ses pâturages reprendre des couleurs.

Luc Hincelin espère quant à lui que la pluie durera « quelques jours, sinon l’herbe sèche va pourrir », et il l’affirme : « aujourd’hui le mal est fait, la sècheresse s’arrêtera quand on aura pris 100 mm de pluie à l’automne. » L’éleveur, ancien élu à la Chambre d’agriculture, appelle les autorités à l’aide. « Je demande le quoi qu’il en coûte pour les éleveurs, on a su trouver de l’argent il y a deux ans pour les restaurateurs, pour nous c’est maintenant, car avec les hausses de charges que nous subissons sans pouvoir les répercuter aux clients, les trésoreries des éleveurs sont basses. »

À Montfaucon, à quelques encablures du Rhône, Rafael Bordary rêve de voir un système d’irrigation avec l’eau du fleuve venir au secours aux agriculteurs et éleveurs du Gard rhodanien. Car en l’état actuel des choses, « je me pose des questions, très fort, souffle-t-il. Si je veux pouvoir faire mon métier, ma passion, je pense que je ne vais pas pouvoir rester là. »


https://www.objectifgard.com/2022/08/12/fait-du-soir-face-a-la-secheresse-des-eleveurs-de-brebis-contraints-de-vendre-leurs-betes/

Anonyme a dit…

Témoignage d'un éleveur | Sacrifice Paysan ARTE



https://youtu.be/bI4yh1QGSxw




Nicolas Girod, éleveur dans le Jura et porte-parole de la confédération paysanne, le troisième syndicat agricole en France. Il défend un modèle de production axé sur les petites exploitations

Sacrifice Paysan ➡️ https://youtu.be/snmaxbkZhAg

Anonyme a dit…

Au Deleware, même les balles de golf (télécommandées) vont au trou (du paradis fiscal !)...


https://www.20minutes.fr/insolite/3341559-20220825-golf-balle-telecommandee-fait-irruption-green-joueur-balance-eau