Ni de gauche, ni de droite... Mais une politique bien à droite !
Le poids des anciens Sarkozystes
"Pour résumer, “en terme économique”, Emmanuel Macron “est plutôt de centre doit, c’est assez clair”, confirme Luc Rouban en citant également la réforme explosive de l’assurance chômage ou le projet avorté de refonte du système des retraites. N’en déplaisent aux élus de gauche qui l’on rejoint en 2017, et qui continuent de le faire aujourd’hui, le fameux tournant social qu’ils appelaient de leurs vœux n’est jamais véritablement venu. En tout cas, pas en temps normal.
Au contraire, le chef de l’Etat a durci son discours sur les thématiques régaliennes. “Il a beau être toujours très ouvert sur le plan culturel, sur l’ouverture des frontières, on observe un changement de cap dans la mesure où l’opinion publique s’est droitisée sur la répression ou l’immigration”, nous dit le chercheur, en ajoutant que, sur ces sujets, Emmanuel Macron “s’est un peu repositionné à droite.” En témoigne l’accent mis sur les questions sécuritaires, le vote de la controversée loi séparatisme, ou, puisque la politique est aussi affaire de symbole, ses clins d’œil à destination de la droite la plus conservatrice.
Emmanuel Macron est le premier président de la République à accorder un entretien exclusif à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, magazine dont l’obsession pour l’islam et les questions identitaires ne fait pas de doute. C’était en octobre 2019, l’occasion pour lui d’expliquer que “son objectif”, “est de sortir tous les gens qui n’ont rien à faire là”. Sans parler de son amitié médiatique avec le souverainiste conservateur, aujourd’hui soutien d’Eric Zemmour, Philippe de Villiers, ou de sa bonne entente revendiquée avec l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. Malaise en Macronie.
"Emmanuel Macron n'est pas plus de gauche que moi." Eric Woerth dans Le Parisien, en annonçant son ralliement au chef de l'Etat
Il faut dire que la fameuse “aile gauche” de la majorité a souvent dû manger son pain noir. C’est aussi ce que montre la place prépondérante prise par les personnalités issues de la droite républicaine au fil de ces cinq ans. Bruno Le Maire n’a cessé de voir son pouvoir s’élargir à Bercy quand Gérald Darmanin est passé des rouages du budget à l’omniprésent monsieur sécurité du ministère de l’Intérieur. On peut également ajouter Jean Castex et Édouard Philippe, deux chefs du gouvernement venus tout droit de l’ancienne UMP, le premier ayant même été secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy (2011-2012).
Dans le même temps, les “prises” de gauche se sont faites plus discrètes. Le socialiste Jean-Yves Le Drian s’est par exemple cantonné à son ministère des Affaires étrangères quand, d’autres, comme l’écolo Barbara Pompili, la dernière ministre de la Transition écologique, ont eu beaucoup de mal à peser dans les arbitrages. Avant elle, Nicolas Hulot n’avait pas hésité à claquer la porte du gouvernement, à la rentrée de septembre 2018 en regrettant de ne pas avoir réussi à faire bouger les lignes. Surtout, rien n’indique que le rapport de force va changer pour cette nouvelle campagne et l’éventuel futur second mandat. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’ancien ministre LR, Éric Woerth, spécialiste des finances publiques, a rejoint les rangs de la Macronie le 9 février dernier, en prononçant ces mots: “Emmanuel Macron n’est pas plus de gauche que moi.” Une sentence presque cruelle pour ceux qui tentent de faire vivre l’équilibre." (...)
Macron ignore la souffrance qu’il a semée Adrien Quatennens
https://youtu.be/YqlemYnCRoU
Adrien Quatennens était ce vendredi 4 mars l’invité de la matinale de France Inter. #le79inter Le député du Nord et coordinateur de la France Insoumise a réagi à la lettre de candidature d'Emmanuel Macron, la considérant assez fade et donnant un sentiment désagréable de profonde continuité : une lettre d'excuses de sa part aurait été plus appropriée, étant donné l'état dans lequel le pays se trouve après son quinquennat. Il a enjoint le désormais président-candidat à se présenter aux débats.
Il a ensuite été question du rapport du GIEC et de la situation internationale, en particulier sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Adrien Quatennens a rappelé notre position qui est celle qui donnerait à la France un véritable rôle de puissance médiatrice : la volonté d'avoir une France indépendante et non-alignée au service de la paix. Il faut pour se faire, sortir de l'OTAN, dont le caractère déstabilisateur est reconnu au-delà des positionnements politiques.
Il a enfin été question de la hausse des prix : avec Jean-Luc Mélenchon, nous proposons de manière immédiate un blocage des prix sur les carburants et les produits de première nécessité.
"Le quotidien de l’influence et des pouvoirs La Lettre A révèle ce jeudi 3 mars que le microparti de Manuel Valls, À gauche, besoin d’optimisme, avait cumulé 41 000 euros de dette fournisseurs en 2017. À l’époque, le Parti socialiste (PS) n’aurait pas voulu mettre la main au porte-monnaie. Selon le média, ce serait donc La République en marche qui s’en serait chargée. On parle d’un versement de 55 000 euros de LREM sur ses aides publiques en 2020, selon la Lettre A, qui indique que même si le microparti de Manuel Valls n’avait plus d’activité, cela a permis d’apurer les comptes de cette structure. La veille de la révélation de ce joli soutien financier de LREM pour À gauche, besoin d’optimisme, Manuel Valls dévoilait publiquement son soutien politique au président." (...)
MACRON CANDIDAT... avec quel projet ? Cemil Choses À Te Dire
https://youtu.be/gefX1vRsAgI
Au lendemain de son allocution télévisée à propos de la guerre en Ukraine, et la veille de la date limite légale pour se prononcer, Macron s'est déclaré candidat... via une lettre publiée dans la presse régionale.
Médiocre mais loin d'être vide de sens : décryptage.
MACRON ET LES GILETS JAUNES : L'INTÉGRALITÉ DU DOCUMENTAIRE CENSURÉ Le Média
https://youtu.be/LiVd9D6Ht0s
Vous allez regarder un documentaire qui a été censuré par Youtube. Censuré, c’est-à-dire “réservé aux plus de 18 ans”, c’est-à-dire non accessible à des personnes qui ne peuvent pas prouver, en divulguant leur identité voire leurs pièces d’identité, qu’ils sont majeurs. “Réservé aux plus de 18 ans”, c’est-à-dire non suggéré par l’algorithme de Youtube. Littéralement invisibilisé.
Nous le diffusons ici en Première dans un esprit militant. Regardez-le vite, partagez-le vite avant qu’il soit une deuxième fois censuré.
Ce documentaire est d’un média indépendant qui mérite votre soutien. C’est un tout nouveau média, Off Investigation, spécialisé comme son nom l’indique dans l’investigation. Nos confrères de Off ont lancé leur première série de documentaires, sous le titre “Emmanuel, un homme d’affaires à l’Elysée”. Le documentaire que vous allez regarder est de Yanis Mhamdi. Son titre ? “Gilets jaunes, le maintien du chaos”.
Vous pourrez y entendre des témoignages inédits de victimes, de policiers et même de l’ancien préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui exprime ses regrets. Un ami historique d’Emmanuel Macron avoue aussi son malaise face à l’irascibilité de l’actuel locataire de l’Elysée.
Regardez ici, mais n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter de Off Investigation, pour être informé des nouvelles sorties. Abonnez-vous aussi à leur chaîne Youtube, à leurs comptes Facebook et Twitter. Et si vous le pouvez, soutenez-les, soutenez-nous. Soutenez la presse indépendante.
CHÔMAGE, PRÉCARITÉ : vous êtes (peut-être) les prochains sur la liste... PRAXIS - par François Boulo
https://youtu.be/f_9dRxFZgyA
Depuis 40 ans, vous entendez la même chanson. Tout aurait été tenté contre le chômage, en vain ... Si on écoute nos dirigeants politiques, il faudrait se résigner. Dans le même temps, les salaires stagnent, les conditions de travail se durcissent et les droits au chômage sont attaqués alors que le coût de la vie ne fait qu'augmenter ... Et s'il n'y avait pas de fatalité ? Nous allons voir que le chômage et la précarité qui ravagent notre société sont les conséquences des politiques économiques absurdes menées par nos "élites"...
PS : nous avons rencontré d'importants problèmes techniques pour la réalisation de cet épisode et avons dû "bricoler" pas mal de séquences. Nous nous excusons par avance pour les fautes de frappe et autres anomalies de la vidéo.
6 commentaires:
Ni de gauche, ni de droite...
Mais une politique bien à droite !
Le poids des anciens Sarkozystes
"Pour résumer, “en terme économique”, Emmanuel Macron “est plutôt de centre doit, c’est assez clair”, confirme Luc Rouban en citant également la réforme explosive de l’assurance chômage ou le projet avorté de refonte du système des retraites. N’en déplaisent aux élus de gauche qui l’on rejoint en 2017, et qui continuent de le faire aujourd’hui, le fameux tournant social qu’ils appelaient de leurs vœux n’est jamais véritablement venu. En tout cas, pas en temps normal.
Au contraire, le chef de l’Etat a durci son discours sur les thématiques régaliennes. “Il a beau être toujours très ouvert sur le plan culturel, sur l’ouverture des frontières, on observe un changement de cap dans la mesure où l’opinion publique s’est droitisée sur la répression ou l’immigration”, nous dit le chercheur, en ajoutant que, sur ces sujets, Emmanuel Macron “s’est un peu repositionné à droite.” En témoigne l’accent mis sur les questions sécuritaires, le vote de la controversée loi séparatisme, ou, puisque la politique est aussi affaire de symbole, ses clins d’œil à destination de la droite la plus conservatrice.
Emmanuel Macron est le premier président de la République à accorder un entretien exclusif à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, magazine dont l’obsession pour l’islam et les questions identitaires ne fait pas de doute. C’était en octobre 2019, l’occasion pour lui d’expliquer que “son objectif”, “est de sortir tous les gens qui n’ont rien à faire là”. Sans parler de son amitié médiatique avec le souverainiste conservateur, aujourd’hui soutien d’Eric Zemmour, Philippe de Villiers, ou de sa bonne entente revendiquée avec l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. Malaise en Macronie.
"Emmanuel Macron n'est pas plus de gauche que moi."
Eric Woerth dans Le Parisien, en annonçant son ralliement au chef de l'Etat
Il faut dire que la fameuse “aile gauche” de la majorité a souvent dû manger son pain noir. C’est aussi ce que montre la place prépondérante prise par les personnalités issues de la droite républicaine au fil de ces cinq ans. Bruno Le Maire n’a cessé de voir son pouvoir s’élargir à Bercy quand Gérald Darmanin est passé des rouages du budget à l’omniprésent monsieur sécurité du ministère de l’Intérieur. On peut également ajouter Jean Castex et Édouard Philippe, deux chefs du gouvernement venus tout droit de l’ancienne UMP, le premier ayant même été secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy (2011-2012).
Dans le même temps, les “prises” de gauche se sont faites plus discrètes. Le socialiste Jean-Yves Le Drian s’est par exemple cantonné à son ministère des Affaires étrangères quand, d’autres, comme l’écolo Barbara Pompili, la dernière ministre de la Transition écologique, ont eu beaucoup de mal à peser dans les arbitrages. Avant elle, Nicolas Hulot n’avait pas hésité à claquer la porte du gouvernement, à la rentrée de septembre 2018 en regrettant de ne pas avoir réussi à faire bouger les lignes. Surtout, rien n’indique que le rapport de force va changer pour cette nouvelle campagne et l’éventuel futur second mandat. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’ancien ministre LR, Éric Woerth, spécialiste des finances publiques, a rejoint les rangs de la Macronie le 9 février dernier, en prononçant ces mots: “Emmanuel Macron n’est pas plus de gauche que moi.” Une sentence presque cruelle pour ceux qui tentent de faire vivre l’équilibre."
(...)
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-premier-quinquennat-de-macron-a-t-il-ete-de-droite-ou-de-gauche_fr_61fbef45e4b0b69cfe8b4925
Macron ignore la souffrance qu’il a semée Adrien Quatennens
https://youtu.be/YqlemYnCRoU
Adrien Quatennens était ce vendredi 4 mars l’invité de la matinale de France Inter. #le79inter
Le député du Nord et coordinateur de la France Insoumise a réagi à la lettre de candidature d'Emmanuel Macron, la considérant assez fade et donnant un sentiment désagréable de profonde continuité : une lettre d'excuses de sa part aurait été plus appropriée, étant donné l'état dans lequel le pays se trouve après son quinquennat. Il a enjoint le désormais président-candidat à se présenter aux débats.
Il a ensuite été question du rapport du GIEC et de la situation internationale, en particulier sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Adrien Quatennens a rappelé notre position qui est celle qui donnerait à la France un véritable rôle de puissance médiatrice : la volonté d'avoir une France indépendante et non-alignée au service de la paix. Il faut pour se faire, sortir de l'OTAN, dont le caractère déstabilisateur est reconnu au-delà des positionnements politiques.
Il a enfin été question de la hausse des prix : avec Jean-Luc Mélenchon, nous proposons de manière immédiate un blocage des prix sur les carburants et les produits de première nécessité.
Aller à la gamelle...
"Le quotidien de l’influence et des pouvoirs La Lettre A révèle ce jeudi 3 mars que le microparti de Manuel Valls, À gauche, besoin d’optimisme, avait cumulé 41 000 euros de dette fournisseurs en 2017. À l’époque, le Parti socialiste (PS) n’aurait pas voulu mettre la main au porte-monnaie. Selon le média, ce serait donc La République en marche qui s’en serait chargée. On parle d’un versement de 55 000 euros de LREM sur ses aides publiques en 2020, selon la Lettre A, qui indique que même si le microparti de Manuel Valls n’avait plus d’activité, cela a permis d’apurer les comptes de cette structure. La veille de la révélation de ce joli soutien financier de LREM pour À gauche, besoin d’optimisme, Manuel Valls dévoilait publiquement son soutien politique au président."
(...)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/manuel-valls-aide-par-la-macronie-ce-gros-coup-de-pouce-financier-qui-fait-jaser_488508
MACRON CANDIDAT... avec quel projet ?
Cemil Choses À Te Dire
https://youtu.be/gefX1vRsAgI
Au lendemain de son allocution télévisée à propos de la guerre en Ukraine, et la veille de la date limite légale pour se prononcer, Macron s'est déclaré candidat... via une lettre publiée dans la presse régionale.
Médiocre mais loin d'être vide de sens : décryptage.
MACRON ET LES GILETS JAUNES : L'INTÉGRALITÉ DU DOCUMENTAIRE CENSURÉ
Le Média
https://youtu.be/LiVd9D6Ht0s
Vous allez regarder un documentaire qui a été censuré par Youtube. Censuré, c’est-à-dire “réservé aux plus de 18 ans”, c’est-à-dire non accessible à des personnes qui ne peuvent pas prouver, en divulguant leur identité voire leurs pièces d’identité, qu’ils sont majeurs. “Réservé aux plus de 18 ans”, c’est-à-dire non suggéré par l’algorithme de Youtube. Littéralement invisibilisé.
Nous le diffusons ici en Première dans un esprit militant. Regardez-le vite, partagez-le vite avant qu’il soit une deuxième fois censuré.
Ce documentaire est d’un média indépendant qui mérite votre soutien. C’est un tout nouveau média, Off Investigation, spécialisé comme son nom l’indique dans l’investigation. Nos confrères de Off ont lancé leur première série de documentaires, sous le titre “Emmanuel, un homme d’affaires à l’Elysée”. Le documentaire que vous allez regarder est de Yanis Mhamdi. Son titre ? “Gilets jaunes, le maintien du chaos”.
Vous pourrez y entendre des témoignages inédits de victimes, de policiers et même de l’ancien préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui exprime ses regrets. Un ami historique d’Emmanuel Macron avoue aussi son malaise face à l’irascibilité de l’actuel locataire de l’Elysée.
Regardez ici, mais n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter de Off Investigation, pour être informé des nouvelles sorties. Abonnez-vous aussi à leur chaîne Youtube, à leurs comptes Facebook et Twitter. Et si vous le pouvez, soutenez-les, soutenez-nous. Soutenez la presse indépendante.
CHÔMAGE, PRÉCARITÉ : vous êtes (peut-être) les prochains sur la liste...
PRAXIS - par François Boulo
https://youtu.be/f_9dRxFZgyA
Depuis 40 ans, vous entendez la même chanson. Tout aurait été tenté contre le chômage, en vain ... Si on écoute nos dirigeants politiques, il faudrait se résigner. Dans le même temps, les salaires stagnent, les conditions de travail se durcissent et les droits au chômage sont attaqués alors que le coût de la vie ne fait qu'augmenter ... Et s'il n'y avait pas de fatalité ? Nous allons voir que le chômage et la précarité qui ravagent notre société sont les conséquences des politiques économiques absurdes menées par nos "élites"...
PS : nous avons rencontré d'importants problèmes techniques pour la réalisation de cet épisode et avons dû "bricoler" pas mal de séquences. Nous nous excusons par avance pour les fautes de frappe et autres anomalies de la vidéo.
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