"Si le vote Fillon 2017 est clivé, le vote Hamon 2017 est lui totalement disloqué. Aucun candidat ne parvient à capter une part significative des 6% d’électeurs qui avaient voté pour le candidat PS. Ainsi 12% disent vouloir voter Roussel, 12% Mélenchon, 12% Hidalgo, 14% Taubira*, 21% Jadot et 17% Macron.
Logiquement, cet éclatement rend très difficile la campagne des candidats issus du PS et d’EELV. Le bloc « social-démocrate » semble en voie d’extinction, pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Ainsi, Christiane Taubira qui vient d’annoncer son retrait était encore en baisse dans notre baromètre, à 1,5% (-0,5). De même qu’Anne Hidalgo qui se retrouve elle aussi à 1,5% (-0,5). Yannick Jadot résiste davantage mais n’a pas enclenché de dynamique depuis son entrée en campagne et ne dépasse pas la barre des 5%.
Les clusters Sociaux-Démocrates et Progressistes qui constituaient le cœur de cet électorat sont ainsi particulièrement clivés. Si une part non négligeable de ces électeurs demeurent fidèles à Emmanuel Macron, le reste se divise à parts quasiment égales entre Mélenchon, Jadot et Taubira.
Cette concurrence et cet affaiblissement des candidats « écolo-socialistes » profite à gauche à Jean-Luc Mélenchon qui dispose d’un socle particulièrement solide et fidèle. C’est au sein des clusters de gauche radicale : Multiculturalistes, Solidaires et Révoltés que l’insoumis puise principalement ses 13,5% d’intentions de vote. Fabien Roussel qui s’adresse lui aussi aux clusters populaires et à la gauche radicale demeure à 4% d’intention de vote." (...)
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L’effondrement de la social-démocratie
"Si le vote Fillon 2017 est clivé, le vote Hamon 2017 est lui totalement disloqué. Aucun candidat ne parvient à capter une part significative des 6% d’électeurs qui avaient voté pour le candidat PS. Ainsi 12% disent vouloir voter Roussel, 12% Mélenchon, 12% Hidalgo, 14% Taubira*, 21% Jadot et 17% Macron.
Logiquement, cet éclatement rend très difficile la campagne des candidats issus du PS et d’EELV. Le bloc « social-démocrate » semble en voie d’extinction, pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Ainsi, Christiane Taubira qui vient d’annoncer son retrait était encore en baisse dans notre baromètre, à 1,5% (-0,5). De même qu’Anne Hidalgo qui se retrouve elle aussi à 1,5% (-0,5). Yannick Jadot résiste davantage mais n’a pas enclenché de dynamique depuis son entrée en campagne et ne dépasse pas la barre des 5%.
Les clusters Sociaux-Démocrates et Progressistes qui constituaient le cœur de cet électorat sont ainsi particulièrement clivés. Si une part non négligeable de ces électeurs demeurent fidèles à Emmanuel Macron, le reste se divise à parts quasiment égales entre Mélenchon, Jadot et Taubira.
Cette concurrence et cet affaiblissement des candidats « écolo-socialistes » profite à gauche à Jean-Luc Mélenchon qui dispose d’un socle particulièrement solide et fidèle. C’est au sein des clusters de gauche radicale : Multiculturalistes, Solidaires et Révoltés que l’insoumis puise principalement ses 13,5% d’intentions de vote. Fabien Roussel qui s’adresse lui aussi aux clusters populaires et à la gauche radicale demeure à 4% d’intention de vote."
(...)
https://cluster17.com/barometre-hebdomadaire-s08-presidentielle-2022/
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